Début octobre, Marc Trévidic, ancien juge du pôle antiterroriste de Paris, prévenait: "le pire est devant nous". Il expliquait dans un entretien à Paris Match , que "la menace est à un niveau maximal, jamais atteint jusqu'alors".
Au lendemain des attentats qui ont endeuillé Paris, il explique que "ce n'est pas parce qu'on sait qu'on va nous frapper qu'on a les moyens de l'éviter". "La menace a changé de nature et explosé", analyse-t-il.
Contrairement aux attentats à la bombe qui avaient frappés la France dans le passé, il décrit un mode opératoire nouveau avec des kamikazes et armes de poing terriblement plus efficace. "La simplicité il y a rien de mieux en matière de terrorisme", analyse-t-il. Le vice-président du tribunal de grande instance de Lille estime que l'Etat islamique - ne manquant pas de volontaires - peut se permettre de les faire mourir contrairement à Al-Qaïda.
Marc Trévidic pense que les assaillants qui ont commis des attentats à Paris vendredi soir "préparaient certainement ça depuis 4 ou 5 mois". Il estime que ces attaques nécessitaient en effet plus de préparations que les dernières qui ont frappé la France. Il juge que les kamikazes "sont assez professionnels pour revenir de Syrie ou d'Irak" et que c'est l'Etat-major de l'Etat islamique qui a tout programmé.
Celui qui a déjà démantelé un réseau de djihadistes et en a vu défiler bon nombre dans son bureau imagine qu'il y a plusieurs Français parmi les kamikazes et que les étrangers étaient des encadrants. "Ils connaissent la France par cœur", remarque-t-il.
S'il rappelle qu'au sens juridique la France n'est pas en guerre, il s'oppose à toute "pudeur" et qualifie l'état actuel de "guerre en temps de paix". Il estime qu'on a passé avec ces attaques "un cap": "Le terrorisme c'est quelquechose qui va toujours plus haut", rappelle-t-il.
Au lendemain des attentats qui ont endeuillé Paris, il explique que "ce n'est pas parce qu'on sait qu'on va nous frapper qu'on a les moyens de l'éviter". "La menace a changé de nature et explosé", analyse-t-il.
Contrairement aux attentats à la bombe qui avaient frappés la France dans le passé, il décrit un mode opératoire nouveau avec des kamikazes et armes de poing terriblement plus efficace. "La simplicité il y a rien de mieux en matière de terrorisme", analyse-t-il. Le vice-président du tribunal de grande instance de Lille estime que l'Etat islamique - ne manquant pas de volontaires - peut se permettre de les faire mourir contrairement à Al-Qaïda.
Une opération préparée depuis plusieurs mois
Marc Trévidic pense que les assaillants qui ont commis des attentats à Paris vendredi soir "préparaient certainement ça depuis 4 ou 5 mois". Il estime que ces attaques nécessitaient en effet plus de préparations que les dernières qui ont frappé la France. Il juge que les kamikazes "sont assez professionnels pour revenir de Syrie ou d'Irak" et que c'est l'Etat-major de l'Etat islamique qui a tout programmé.
Celui qui a déjà démantelé un réseau de djihadistes et en a vu défiler bon nombre dans son bureau imagine qu'il y a plusieurs Français parmi les kamikazes et que les étrangers étaient des encadrants. "Ils connaissent la France par cœur", remarque-t-il.
S'il rappelle qu'au sens juridique la France n'est pas en guerre, il s'oppose à toute "pudeur" et qualifie l'état actuel de "guerre en temps de paix". Il estime qu'on a passé avec ces attaques "un cap": "Le terrorisme c'est quelquechose qui va toujours plus haut", rappelle-t-il.
Avec BFMTV