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Une première en Algérie : Des drones pour traquer les criminels

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La Police algérienne se modernise et s'offre la maîtrise des technologies nouvelles. En effet, pour la première fois en Algérie, des drones construits par des chercheurs scientifiques algériens seront mobilisés dans la traque des criminels, ils sont en train de mettre au point tout un dispositif qui permettra l’identification des criminels par leur voix sonores et leur ADN.

Le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique auprès du ministère de l’Enseignement supérieur, Aouragh Hafid cité par le jeune indépendant, a été l’invité d’honneur, hier, au forum de la Sûreté nationale (DGSN), en présence du directeur des relations publiques de la DGSN, le commissaire Laâroum.

Le forum portant sur le thème « La recherche scientifique dans la Sûreté nationale » a permis aux deux parties de mettre en évidence tout le programme lancé entre elles dans le cadre de la sécurité nationale et du citoyen.

D’emblée, le directeur général de la recherche scientifique auprès du ministère de l’Enseignement supérieur a dévoilé les dernières technologies des chercheurs scientifiques algériens dans le cadre de la lutte contre la grande criminalité.

M. Aouragh a cité, à titre d’exemple, la création de drones 100% « made in algeria » qui peuvent localiser et traquer les criminels dans les banlieues. Ces chercheurs ne se sont pas arrêtés là puisqu’ils ont développé aussi des recherches qui ont abouti à la capacité de localisation et d’identification des criminels par la détection des voix sonores. « La détection des voix sonores des criminels a été développée par nos chercheurs qui travaillent dans les centres de recherches et dans les universités algériennes.

Cette technologie va nous permettre de localiser le lieu exact du criminel après la détection des bruits qui vont déterminer le lieu où se trouve le criminel ainsi que la détermination de sa voix qui va nous permettre de l’identifier », a expliqué le DG de la recherche scientifique lors de son intervention.

Pour Aouragh Hafid, la recherche scientifique en Algérie est appelée à se développer vu l’augmentation inquiétante de la criminalité et les nouveaux modes opératoires utilisés par les réseaux de malfrats. Ces réseaux ont pu développer leurs techniques de crime en recourant à des appareils ultramodernes qui servent à fabriquer de faux billets, de faux documents officiels ou encore en innovant dans leurs plans criminels visant à s’enrichir.

C’est l’une des raisons pour laquelle des équipes composées de chercheurs algériens, sous la coupe des Centres de développement des technologies avancées (CDTA), œuvrent actuellement à cerner les techniques des criminels et à établir une liste des profils de ces malfrats.

« Aujourd’hui, nous avons près de 30 000 chercheurs qui sont mobilisés dans des équipes et font des merveilles sur le plan de la recherche scientifique. Toutefois, ce nombre est peu considérable du moment que dans les pays émergents on trouve généralement entre 350 000 à 480 000 chercheurs », a commenté le DG de la recherche scientifique auprès du ministère de l’Enseignement supérieur.

Sur le plan sécuritaire, des chercheurs algériens, issus de différentes universités et centres de recherches, sont arrivés à construire des drones qui peuvent être utilisés dans la sécurité du pays. Nous avons également des chercheurs qui sont des spécialistes dans les génomes algériens, où notre objectif principal est de réaliser un échantillon de 5000 génomes algériens qui peuvent nous divulguer les potentielles maladies dangereuses que peut contracter chaque Algérien à l’avenir. Il est important de signaler que l’Algérie est le quatrième pays au monde qui a lancé cette technologie après les Etats-Unis, l’Angleterre et l’Arabie Saoudite ».

En effet, les chercheurs algériens travaillent en étroite collaboration avec des experts de la DGSN dans le domaine de la lutte contre la criminalité. D’ailleurs, une banque de données contenant les profils des criminels en tous genres est en préparation. « En plus de cela, les chercheurs algériens sont en train de développer des modes opératoires qui peuvent divulguer, en un temps record, les profils des criminels et les lieux de leur cachette.

A titre d’exemple de ces techniques qui sont développées dans les laboratoires des centres de recherches scientifiques, on citera les voix sonores des criminels qui peuvent nous permettre la localisation des lieux des malfrats.

On appelle cela la localisation des sonores. Puis, il y a aussi la détection des évènements anormaux qui consiste à connaître la température anormale d’un lieu précis pouvant donner lieu à une situation anormale sur le lieu.

Nous avons aussi des chercheurs qui sont spécialisés dans la télécommunication, les sites web, la 4G, dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité et le crime électronique. Ces chercheurs peuvent entrer dans la scène de crime dans les réseaux sociaux et divulguer ce qui est en train de se préparer par les criminels », a expliqué M. Aouragh Hafid.

Avec le jeune indépendant

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