Des membres de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) qui menaient lundi matin une opération contre le braconnage des pinsons, une espèce protégée, ont été violemment pris à partie par des riverains à Audon (Landes), nécessitant l’intervention de la gendarmerie, a constaté un journaliste de l’AFP. Des journalistes qui accompagnaient les militants de la LPO, dont son président Allain Bougrain-Dubourg, ont également été la cible d’insultes et de violences.
Une demi-douzaine de militants de la LPO qui entendaient dénoncer «le braconnage des pinsons» dans les Landes, suivis par autant de journalistes, avaient pénétré dans un champ de maïs à Audon, où ils avaient repéré plusieurs dizaines de pièges à pinsons, appelés «matoles» dans le Sud-Ouest.
Alors qu’ils commençaient à détruire ces pièges, un riverain est sorti de chez lui armé d’une pelle, insultant militants et journalistes et frappant certains d’entre eux à l’aide de son outil, a constaté un photographe de l’AFP, confirmant le témoignage des membres de la LPO. «On est intervenus sur une installation de plusieurs dizaines de pièges. Quand on a voulu retirer les matoles, des gens sont sortis dans une grande violence, nous avons pris trois ou quatre coups de pelle, on est quatre ou cinq dans ce cas», a déclaré Allain Bougrain-Dubourg.
Un second riverain est également sorti en brandissant un outil agricole pour menacer écologistes et journalistes, tentant à son tour d’arracher appareils photo et caméra. Les pneus des véhicules de certains écologistes et journalistes ont aussi été crevés. L’altercation a duré une quinzaine de minutes, jusqu’à l’arrivée des gendarmes appelés sur place, qui ont restitué à un journaliste une caméra dérobée par l’un des agresseurs.
La LPO lance chaque année, depuis 2010, des actions contre le braconnage des pinsons dans les Landes, avec notamment la destruction des matoles, petits paniers grillagés dans lesquels les chasseurs capturent ces oiseaux, protégés depuis 1976, pour les manger. Le président de la LPO a annoncé son intention de porter plainte pour cette agression et la dégradation de véhicules, ainsi que pour usage de pièges prohibés et destruction d’espèce protégée.
Le riverain ayant porté des coups de pelle a, quant à lui, indiqué vouloir porter plainte pour violation de propriété privée.
Kabylie News avec AFP
Une demi-douzaine de militants de la LPO qui entendaient dénoncer «le braconnage des pinsons» dans les Landes, suivis par autant de journalistes, avaient pénétré dans un champ de maïs à Audon, où ils avaient repéré plusieurs dizaines de pièges à pinsons, appelés «matoles» dans le Sud-Ouest.
Alors qu’ils commençaient à détruire ces pièges, un riverain est sorti de chez lui armé d’une pelle, insultant militants et journalistes et frappant certains d’entre eux à l’aide de son outil, a constaté un photographe de l’AFP, confirmant le témoignage des membres de la LPO. «On est intervenus sur une installation de plusieurs dizaines de pièges. Quand on a voulu retirer les matoles, des gens sont sortis dans une grande violence, nous avons pris trois ou quatre coups de pelle, on est quatre ou cinq dans ce cas», a déclaré Allain Bougrain-Dubourg.
Un second riverain est également sorti en brandissant un outil agricole pour menacer écologistes et journalistes, tentant à son tour d’arracher appareils photo et caméra. Les pneus des véhicules de certains écologistes et journalistes ont aussi été crevés. L’altercation a duré une quinzaine de minutes, jusqu’à l’arrivée des gendarmes appelés sur place, qui ont restitué à un journaliste une caméra dérobée par l’un des agresseurs.
La LPO lance chaque année, depuis 2010, des actions contre le braconnage des pinsons dans les Landes, avec notamment la destruction des matoles, petits paniers grillagés dans lesquels les chasseurs capturent ces oiseaux, protégés depuis 1976, pour les manger. Le président de la LPO a annoncé son intention de porter plainte pour cette agression et la dégradation de véhicules, ainsi que pour usage de pièges prohibés et destruction d’espèce protégée.
Le riverain ayant porté des coups de pelle a, quant à lui, indiqué vouloir porter plainte pour violation de propriété privée.
Kabylie News avec AFP