Les propos du monarque marocain Mohamed VI sur l'Algérie «résonnent comme un pari sur le pire», a affirmé dimanche à Alger, le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra.
"Les propos (du roi du Maroc) dont vous faite l'écho, résonnent comme un pari sur le pire", a indiqué M. Lamamra dans sa réponse à une question sur la position de l'Algérie vis-à-vis des propos inappropriés du roi du Maroc, lors d'une conférence de presse qu'il a animée conjointement avec son homologue colombienne, Maria Angela Holguin, en visite de travail en Algérie.
"Si nous avons bien compris, il y aura davantage de désunion, de déchirement fratricide et de combat d'arrière-garde comme nous l'avons vu durant les quarante années qui viennent de s'écouler, alors même que le monde va de l'avant et exprime, de plus en plus, son attachement à des valeurs refuges et des principes universellement soutenus comme celui de l'autodétermination des peuples", a-t-il ajouté.
"La mystification qui a eu lieu le 6 novembre 1975 a abouti à la prise en otage du destin collectif des peuples maghrébins par l'extensionnisme territorial, quarante ans durant", a-t-il indiqué.
L'Algérie, a-t-il relevé, "se veut, résolument, un exportateur net de paix, de sécurité et de stabilité dans son voisinage et, à fortiori, lorsqu'il s'agit de cette question (Sahara occidental)".
"Dans le même esprit, vous savez, également, que de par notre Constitution qui nous fait obligation de régler pacifiquement les différends internationaux et de contribuer à la paix, à la sécurité et la réalisation des objectifs des Nations Unies, nous nous interdisons de jeter de l'huile sur le feu. Et comme nous ne pratiquons pas la diplomatie du mégaphone, nous faisons des choses qui ne sont pas toujours livrées dans le domaine public", a-t-il ajouté.
"Fort heureusement, a-t-il poursuivi, la légalité internationale a parlé il y a trois ou quatre jours, par la voix du secrétaire général des Nations Unies, M. Ban-Ki moon. Comme d'ailleurs, la Cour internationale de justice l'avait fait il y a quarante ans dans son avis juridique consultatif", a-t-il rappelé.
"Ces deux organes principaux des Nations Unies (le secrétaire général et la Cour internationale de justice) à l'unisson avec l'Assemblée générale et le Conseil de sécurité des Nations Unies ont dit ce que la position de principe de l'Algérie est en la matière, c'est-à-dire le droit à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental est incontournable, inaliénable et imprescriptible", a soutenu le ministre d'Etat.
Pour M. Lamamra "la répétition de clichés, de stéréotypes malencontreux, en ce qui concerne la position de l'Algérie, n'est pas de nature à ternir en quoi que ce soit cette position de principe qui est celle de toute la communauté internationale".
"Ces stéréotypes et clichés malencontreux, l'Algérie les rejette catégoriquement", a-t-il conclu.
"Les propos (du roi du Maroc) dont vous faite l'écho, résonnent comme un pari sur le pire", a indiqué M. Lamamra dans sa réponse à une question sur la position de l'Algérie vis-à-vis des propos inappropriés du roi du Maroc, lors d'une conférence de presse qu'il a animée conjointement avec son homologue colombienne, Maria Angela Holguin, en visite de travail en Algérie.
"Si nous avons bien compris, il y aura davantage de désunion, de déchirement fratricide et de combat d'arrière-garde comme nous l'avons vu durant les quarante années qui viennent de s'écouler, alors même que le monde va de l'avant et exprime, de plus en plus, son attachement à des valeurs refuges et des principes universellement soutenus comme celui de l'autodétermination des peuples", a-t-il ajouté.
"La mystification qui a eu lieu le 6 novembre 1975 a abouti à la prise en otage du destin collectif des peuples maghrébins par l'extensionnisme territorial, quarante ans durant", a-t-il indiqué.
L'Algérie, a-t-il relevé, "se veut, résolument, un exportateur net de paix, de sécurité et de stabilité dans son voisinage et, à fortiori, lorsqu'il s'agit de cette question (Sahara occidental)".
"Dans le même esprit, vous savez, également, que de par notre Constitution qui nous fait obligation de régler pacifiquement les différends internationaux et de contribuer à la paix, à la sécurité et la réalisation des objectifs des Nations Unies, nous nous interdisons de jeter de l'huile sur le feu. Et comme nous ne pratiquons pas la diplomatie du mégaphone, nous faisons des choses qui ne sont pas toujours livrées dans le domaine public", a-t-il ajouté.
"Fort heureusement, a-t-il poursuivi, la légalité internationale a parlé il y a trois ou quatre jours, par la voix du secrétaire général des Nations Unies, M. Ban-Ki moon. Comme d'ailleurs, la Cour internationale de justice l'avait fait il y a quarante ans dans son avis juridique consultatif", a-t-il rappelé.
"Ces deux organes principaux des Nations Unies (le secrétaire général et la Cour internationale de justice) à l'unisson avec l'Assemblée générale et le Conseil de sécurité des Nations Unies ont dit ce que la position de principe de l'Algérie est en la matière, c'est-à-dire le droit à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental est incontournable, inaliénable et imprescriptible", a soutenu le ministre d'Etat.
Pour M. Lamamra "la répétition de clichés, de stéréotypes malencontreux, en ce qui concerne la position de l'Algérie, n'est pas de nature à ternir en quoi que ce soit cette position de principe qui est celle de toute la communauté internationale".
"Ces stéréotypes et clichés malencontreux, l'Algérie les rejette catégoriquement", a-t-il conclu.