L'Algérie défend les rifains et le Maroc défend les Kabyles au sein de l'Organisation des Nations Unies, mais comment on est arrivés là ? Ces deux pouvoirs qui ont au fil de temps et depuis l'indépendance martyrisé les amazighs et ont tout fait pour tuer cette culture plusieurs fois millénaires et ce jusqu'à 2001 après le printemps noir en 2001 et la reconnaissance de façade de Tamazight comme langue nationale en Algérie et 2011 dans une conjoncture d'un printemps qui a bouleversé les dictatures dans la région MENA et l'officialisation de la langue berbère au Maroc aussi de façade jusque là, deux pouvoirs qui tiennent au jacobinisme hérité de la France !
En vérité ces deux régions ne sont qu’instrumentalisées par ces deux pouvoirs très similaires et ne sont que deux faces de la même monnaie. Ils n'accepteront jamais un Etat amazigh qui remettra en cause les frontières poste-coloniales et l'exemple vivant n'est autre que l'Azawad au Mali et l’aliénation des deux régimes derrière la France pour tuer dans l’œuf les aspirations indépendantistes des séparatistes Touaregs.
En effet, la toile s'est enflammée après la propagation des deux interventions des délégations marocaine et algérienne, des deux cotés des séparatistes rifains et Kabyles qui se félicitent d'avoir pour la première fois, tellement historique, été cités au sein de la prestigieuse ONU, sans faire appel à une réflexion profonde sur les conséquences d'une telle instrumentalisation.
Pour une première analyse, les grands perdants ne seront que les défenseurs des frontières établies après le départ de la France coloniale et leur crédibilité dans l'avenir proche sur les fondements de la FrançAfrique et le plan établi depuis un demi siècle avec des dommages collatéraux sur les arguments avancés par le Maroc pour contrarier les ambitions indépendantistes des rifains et ceux d'Algérie en défendant l'indépendance du Sahara occidental.Cependant, le débat se portera plus que jamais sur le trio Peuple-Nation-Etat ... Une véritable bombe à retardement.
En vérité ces deux régions ne sont qu’instrumentalisées par ces deux pouvoirs très similaires et ne sont que deux faces de la même monnaie. Ils n'accepteront jamais un Etat amazigh qui remettra en cause les frontières poste-coloniales et l'exemple vivant n'est autre que l'Azawad au Mali et l’aliénation des deux régimes derrière la France pour tuer dans l’œuf les aspirations indépendantistes des séparatistes Touaregs.
En effet, la toile s'est enflammée après la propagation des deux interventions des délégations marocaine et algérienne, des deux cotés des séparatistes rifains et Kabyles qui se félicitent d'avoir pour la première fois, tellement historique, été cités au sein de la prestigieuse ONU, sans faire appel à une réflexion profonde sur les conséquences d'une telle instrumentalisation.
Pour une première analyse, les grands perdants ne seront que les défenseurs des frontières établies après le départ de la France coloniale et leur crédibilité dans l'avenir proche sur les fondements de la FrançAfrique et le plan établi depuis un demi siècle avec des dommages collatéraux sur les arguments avancés par le Maroc pour contrarier les ambitions indépendantistes des rifains et ceux d'Algérie en défendant l'indépendance du Sahara occidental.Cependant, le débat se portera plus que jamais sur le trio Peuple-Nation-Etat ... Une véritable bombe à retardement.