L’ex-président français Nicolas Sarkozy s’est prononcé samedi dernier, à La Baule (Loire-Atlantique), pour des « centres de rétention » en Afrique du Nord dont l’Algérie, en Serbie ou en Bulgarie, ce qui permettrait d’accorder ou non le statut de réfugié politique aux migrants « avant qu’ils ne traversent la Méditerranée » ou n’entrent dans l’espace Schengen.
L’ancien chef d’Etat français remet ça. Après avoir spéculé sur l’avenir de l’Algérie, lors d’une intervention publique à Tunis où il s’est rendu en août dernier, M. Sarkozy, qui clôturait l’université d’été des Républicains des Pays de la Loire, a trouvé la solution qui éviterait le drame de la mort certaine en mer pour des centaines de desperados.
Ainsi, selon le tonitruant ancien président français, « le statut de réfugié politique doit être refusé ou accordé avant que la mer Méditerranée ne soit traversée », car « après c’est trop tard ! ». Il a préconisé des « centres de rétention dans les pays d’Afrique du Nord qui le voudraient, ou en Serbie et en Bulgarie, des pays qui ne sont pas dans Schengen ».
« On dit « oui » ou on dit « non » (au statut de réfugié politique, ndlr), mais on n’aurait pas ainsi le drame de la Méditerranée », a-t-il souligné. « L’Europe est aujourd’hui tétanisée et divisée. La France doit prendre sa part de misère, mais pas toute la misère. Sinon, il y a risques de véritables séismes politiques et économiques », a mis en garde Alain Juppé.
Selon l’ancien ministre français des Affaires étrangères, il faut « organiser des lieux d’accueil dans les pays proches des zones de guerres. Traiter sur place les demandes d’asile » mais, « en contrepartie, être intraitable avec les faux réfugiés, avec les migrants économiques que nous ne pouvons pas recevoir parce que nous n’en n’avons pas les moyens », a-t-il poursuivi.
Selon un observateur averti des questions de géopolitique, « la sortie de l’ex-président français montre qu’il se croit toujours en terrain conquis, dans le pré-carré français, comme si les indépendances n’ont jamais eu lieu ». En agissant ainsi, Nicolas Sarkozy et son lieutenant d’Alain Juppé continuent de traiter les pays d’Afrique du Nord avec mépris et incivisme.
Car, si on suit leur raisonnement, les pays d’Afrique du Nord, dont l’Algérie, devraient ériger des centres de rétention dans lesquels les Européens, et spécialement les Français, auront le droit de vie ou de mort sur toute personne voulant traverser la Méditerranée pour fuir une soi-disant oppression dont elle serait victime. Il foule aux pieds, ainsi, la souveraineté des pays d’Afrique du Nord et leur dignité en faisant d’eux des sous-fifres pour une politique d’immigration dont il serait maître.
Avec le jeune indépendant
L’ancien chef d’Etat français remet ça. Après avoir spéculé sur l’avenir de l’Algérie, lors d’une intervention publique à Tunis où il s’est rendu en août dernier, M. Sarkozy, qui clôturait l’université d’été des Républicains des Pays de la Loire, a trouvé la solution qui éviterait le drame de la mort certaine en mer pour des centaines de desperados.
Ainsi, selon le tonitruant ancien président français, « le statut de réfugié politique doit être refusé ou accordé avant que la mer Méditerranée ne soit traversée », car « après c’est trop tard ! ». Il a préconisé des « centres de rétention dans les pays d’Afrique du Nord qui le voudraient, ou en Serbie et en Bulgarie, des pays qui ne sont pas dans Schengen ».
« On dit « oui » ou on dit « non » (au statut de réfugié politique, ndlr), mais on n’aurait pas ainsi le drame de la Méditerranée », a-t-il souligné. « L’Europe est aujourd’hui tétanisée et divisée. La France doit prendre sa part de misère, mais pas toute la misère. Sinon, il y a risques de véritables séismes politiques et économiques », a mis en garde Alain Juppé.
Selon l’ancien ministre français des Affaires étrangères, il faut « organiser des lieux d’accueil dans les pays proches des zones de guerres. Traiter sur place les demandes d’asile » mais, « en contrepartie, être intraitable avec les faux réfugiés, avec les migrants économiques que nous ne pouvons pas recevoir parce que nous n’en n’avons pas les moyens », a-t-il poursuivi.
Selon un observateur averti des questions de géopolitique, « la sortie de l’ex-président français montre qu’il se croit toujours en terrain conquis, dans le pré-carré français, comme si les indépendances n’ont jamais eu lieu ». En agissant ainsi, Nicolas Sarkozy et son lieutenant d’Alain Juppé continuent de traiter les pays d’Afrique du Nord avec mépris et incivisme.
Car, si on suit leur raisonnement, les pays d’Afrique du Nord, dont l’Algérie, devraient ériger des centres de rétention dans lesquels les Européens, et spécialement les Français, auront le droit de vie ou de mort sur toute personne voulant traverser la Méditerranée pour fuir une soi-disant oppression dont elle serait victime. Il foule aux pieds, ainsi, la souveraineté des pays d’Afrique du Nord et leur dignité en faisant d’eux des sous-fifres pour une politique d’immigration dont il serait maître.
Avec le jeune indépendant