Selon le Docteur Ferah, président de l’association des vétérinaires praticiens de la wilaya de Bouira (AVPWB), qui a déclaré en marge d’une assemblée générale des vétérinaires de la wilaya, tenue hier au niveau du siège de la chambre de l’agriculture de la wilaya, après la wilaya de Bouira, l’épidémie de la brucellose humaine se propage à travers plusieurs wilayas du pays.
En effet et d’après le même responsable cité par le journal DDKabylie, des cas de brucellose humaine viennent d’être signalés au niveau des wilayas de Tizi-Ouzou, Biskra et Tebessa. «Des collègues à nous, nous ont confirmé la propagation de l’épidémie, au niveau des wilayas de Biskra, Tebessa et de Tizi-Ouzou», affirme la même source, avant d’ajouter : «Rien que ce matin, une collègue vétérinaire nous a confirmé 05 nouveaux cas de brucellose humaine dans la localité d’Azazga».
En ce qui concerne les cas signalés au niveau de la wilaya de Bouira, notre interlocuteur a affirmé que de nouveaux cas sont régulièrement enregistrés à travers l’ensemble du territoire de la wilaya. «L’épidémie se propage aux quatre coins de la wilaya, et nous n’arrivons toujours pas à y mettre un terme. Au moins 30 vétérinaires sont actuellement touchés par cette maladie et le risque de multiplication des cas dans les prochains jours est certain. Nous n’avons toujours pas pu identifier le nombre exact des citoyens et des éleveurs atteints par cette pathologie.
Des sources non-confirmées parlent de 100 cas, mais nous ne pouvons toujours pas confirmer cette information, puisque les services de la DSP refusent de communiquer le chiffre exact», affirme le Dr Ferah. qui n’a pas manqué, par ailleurs, de tirer la sonnette d’alarme tout en affirmant le manque de moyens et d’information concernant cette pathologie : «Nos hôpitaux manquent cruellement de moyens, notamment les antidotes et les kits. La communication et la sensibilisation font également cruellement défaut dans notre wilaya. Les citoyens doivent être impérativement sensibilisés et informés à propos de cette maladie», a-t-il tenu à préciser. Pour leur part, les vétérinaires praticiens présents lors de cette assemblée n’ont pas manqué de dénoncer le manque de moyens mis à leur dispositions dans la lutte contre cette épidémie. «Les kits distribués par la DSA ne disposent mêmes de gants de protection. Les vétérinaires ainsi que les éleveurs ne savent même pas comment utiliser ces kits !», dénonce l’un des intervenants. Le manque de formation pratique, l’absence de communication ainsi que la non-couverture par les caisses d’assurances de cette pathologie ont été les autres points soulevés par les participants. «Les caisses d’assurances ainsi que les services des impôts ne prennent pas en considération ce genre d’épidémie, et ce, malgré l’existence des textes de lois et des arrêtés ministériels qui les classent dans le case des maladies professionnelles», dira un autre intervenant, avant d’ajouter : «L’année dernière lors du passage de l’épidémie de la fièvre aphteuse, un arrêté interministériel nous signalait un arrêt total des activités, ce que nous avions fait et pendant plus de trois mois. Mais malheureusement les services des impôts avaient comptabilisés ses trois mois, et ce, malgré que nous n’avions pas exercés pendant plus de 90 jours !». A noter enfin, que l’association des vétérinaires de la wilaya prévoit l’organisation à la fin du mois en cours d’une journée nationale sur le thème de la brucellose. Des spécialistes en infection humaine et animale prendront part à cet événement.
En effet et d’après le même responsable cité par le journal DDKabylie, des cas de brucellose humaine viennent d’être signalés au niveau des wilayas de Tizi-Ouzou, Biskra et Tebessa. «Des collègues à nous, nous ont confirmé la propagation de l’épidémie, au niveau des wilayas de Biskra, Tebessa et de Tizi-Ouzou», affirme la même source, avant d’ajouter : «Rien que ce matin, une collègue vétérinaire nous a confirmé 05 nouveaux cas de brucellose humaine dans la localité d’Azazga».
En ce qui concerne les cas signalés au niveau de la wilaya de Bouira, notre interlocuteur a affirmé que de nouveaux cas sont régulièrement enregistrés à travers l’ensemble du territoire de la wilaya. «L’épidémie se propage aux quatre coins de la wilaya, et nous n’arrivons toujours pas à y mettre un terme. Au moins 30 vétérinaires sont actuellement touchés par cette maladie et le risque de multiplication des cas dans les prochains jours est certain. Nous n’avons toujours pas pu identifier le nombre exact des citoyens et des éleveurs atteints par cette pathologie.
Des sources non-confirmées parlent de 100 cas, mais nous ne pouvons toujours pas confirmer cette information, puisque les services de la DSP refusent de communiquer le chiffre exact», affirme le Dr Ferah. qui n’a pas manqué, par ailleurs, de tirer la sonnette d’alarme tout en affirmant le manque de moyens et d’information concernant cette pathologie : «Nos hôpitaux manquent cruellement de moyens, notamment les antidotes et les kits. La communication et la sensibilisation font également cruellement défaut dans notre wilaya. Les citoyens doivent être impérativement sensibilisés et informés à propos de cette maladie», a-t-il tenu à préciser. Pour leur part, les vétérinaires praticiens présents lors de cette assemblée n’ont pas manqué de dénoncer le manque de moyens mis à leur dispositions dans la lutte contre cette épidémie. «Les kits distribués par la DSA ne disposent mêmes de gants de protection. Les vétérinaires ainsi que les éleveurs ne savent même pas comment utiliser ces kits !», dénonce l’un des intervenants. Le manque de formation pratique, l’absence de communication ainsi que la non-couverture par les caisses d’assurances de cette pathologie ont été les autres points soulevés par les participants. «Les caisses d’assurances ainsi que les services des impôts ne prennent pas en considération ce genre d’épidémie, et ce, malgré l’existence des textes de lois et des arrêtés ministériels qui les classent dans le case des maladies professionnelles», dira un autre intervenant, avant d’ajouter : «L’année dernière lors du passage de l’épidémie de la fièvre aphteuse, un arrêté interministériel nous signalait un arrêt total des activités, ce que nous avions fait et pendant plus de trois mois. Mais malheureusement les services des impôts avaient comptabilisés ses trois mois, et ce, malgré que nous n’avions pas exercés pendant plus de 90 jours !». A noter enfin, que l’association des vétérinaires de la wilaya prévoit l’organisation à la fin du mois en cours d’une journée nationale sur le thème de la brucellose. Des spécialistes en infection humaine et animale prendront part à cet événement.
Avec DDKabylie