Le citoyen algérien ne consomme guère suffisamment de ce produit aux vertus nutritives et sanitaires reconnues, l’Algérie atteint un volume estimé à 50 000 tonnes/an, contre 19 000 t/an en l’an 2000, et est classée cinquième mondialement pour la production de l’huile de table avec 220 000 t/an.
Considérée pendant fort longtemps comme la «meilleure», l’huile d’olive des vergers de la Kabylie semble être détrônée par celle de Jijel, voire celle de Sig.
Des analyses effectuées récemment en laboratoire ont révélé la «bonne qualité» de l’huile d’olive produite dans la wilaya de Jijel, notamment pour ce qui est du taux d’acidité de cette huile.
Dans une communication faite à l’APS, le secrétaire général de la Chambre de l’agriculture de la wilaya, Yacine Zeddam, a indiqué que sur les 11 huileries modernes et traditionnelles, deux seulement obtiennent des huiles ayant un taux d’acidité situé entre 3,92 et 17,6%. Les neuf autres donnent pour leur part des résultats «très satisfaisants» avec des taux variant entre 0,48 et 2,73%.
Ce même responsable a précisé que cette opération d’analyse s’inscrit dans le cadre de l’évaluation de la qualité de l’huile d’olive produite en Algérie au titre de la campagne oléicole 2014-2015.
Les prélèvements ont été effectués par l’Institut technique de l’arboriculture fruitière et de la vigne (Itaf) de Sidi-Aïch, dans la wilaya de Béjaïa, auprès de 11 huileries des localités de Taher, Chekfa, El Ancer et Béni Hebibi, toutes situées dans les zones oléicoles de la wilaya de Jijel, a souligné Zeddam. Dans la perspective d’améliorer davantage la qualité du produit, Zeddam a précisé que des «efforts d’accompagnement» des producteurs se poursuivront pour atteindre de meilleures performances.
L’échantillonnage a notamment porté sur l’analyse du «PH» (potentiel hydrogène) (qui représente la mesure de l’alcalinité en chimie, Ndlr) ainsi que sur des analyses sensorielles, chimiques et du taux de matière grasse contenue dans le produit.
La production d’huile d’olive a atteint plus de 24.000 hectolitres au titre de la campagne 2013-2014 dans la wilaya de Jijel où deux associations professionnelles agréées par l’Etat, activent dans le domaine oléicole qui dispose d’une superficie de 14 300 hectares d’oliviers.
La région jijélienne compte 134 huileries (47 modernes et 87 traditionnelles) et un effectif de plus de 1400 oléiculteurs, selon la Chambre locale de l’agriculture.
Classée actuellement septième à l’échelle mondiale, en matière de production d’huile d’olive, l’Algérie atteint un volume estimé à 50.000 tonnes/an, contre 19.000 t/an en l’an 2000, et cinquième mondialement pour la production de l’huile de table avec 220.000 t/an. Cependant, le citoyen algérien ne consomme guère suffisamment de ce produit aux vertus nutritives et sanitaires reconnues. En effet, il ne consomme que 1.5 kg d’huile d’olive par an, soit 4.1 gramme/jour, ce qui est insuffisant, selon le directeur général de l’Institut national technique de l’arboriculture fruitière et de la vigne, Mendil Mahmoud qui s’exprimait récemment en marge d’une journée d’étude sur «l’huile d’olive et le miel: production, qualité et perspectives d’exportation», organisée en juin dernier, à Boumerdès. L’intervenant, rappelle-t-on, avait insisté sur les ambitions de l’Etat algérien d’améliorer la consommation dans les années à venir, afin de booster le secteur oléicole créateur d’emplois directs et indirects appréciables.
A ce propos, Mendil a souligné que les autorités concernées prévoient une hausse de la consommation d’huile d’olive allant jusqu’à 3 kg/an, soit le double de la consommation actuelle et ce, afin d’être «au diapason du programme de soutien de la filière oléicole». L’Etat se fixe d’atteindre cet objectif dans les cinq années à venir, a ajouté l’intervenant cité par «Algérie-Focus», expliquant que pour ce faire «les autorités viennent de lancer un ambitieux programme comportant l’entrée en production, durant les cinq prochaines années, d’une surface oléicole globale de près de 180.000 ha, qui s’ajouteront à la superficie productrice actuellement, estimée à 200.000 ha d’oliviers.
Cette démarche, visant à améliorer le classement de l’Algérie, actuellement à la septième position mondiale en matière de production d’huile d’olive, nécessitera, selon lui, une réorganisation de secteur de l’oléiculture, à tous les niveaux, en procédant à la création d’un marché national transparent et organisé.
Considérée pendant fort longtemps comme la «meilleure», l’huile d’olive des vergers de la Kabylie semble être détrônée par celle de Jijel, voire celle de Sig.
Des analyses effectuées récemment en laboratoire ont révélé la «bonne qualité» de l’huile d’olive produite dans la wilaya de Jijel, notamment pour ce qui est du taux d’acidité de cette huile.
Dans une communication faite à l’APS, le secrétaire général de la Chambre de l’agriculture de la wilaya, Yacine Zeddam, a indiqué que sur les 11 huileries modernes et traditionnelles, deux seulement obtiennent des huiles ayant un taux d’acidité situé entre 3,92 et 17,6%. Les neuf autres donnent pour leur part des résultats «très satisfaisants» avec des taux variant entre 0,48 et 2,73%.
Ce même responsable a précisé que cette opération d’analyse s’inscrit dans le cadre de l’évaluation de la qualité de l’huile d’olive produite en Algérie au titre de la campagne oléicole 2014-2015.
Les prélèvements ont été effectués par l’Institut technique de l’arboriculture fruitière et de la vigne (Itaf) de Sidi-Aïch, dans la wilaya de Béjaïa, auprès de 11 huileries des localités de Taher, Chekfa, El Ancer et Béni Hebibi, toutes situées dans les zones oléicoles de la wilaya de Jijel, a souligné Zeddam. Dans la perspective d’améliorer davantage la qualité du produit, Zeddam a précisé que des «efforts d’accompagnement» des producteurs se poursuivront pour atteindre de meilleures performances.
L’échantillonnage a notamment porté sur l’analyse du «PH» (potentiel hydrogène) (qui représente la mesure de l’alcalinité en chimie, Ndlr) ainsi que sur des analyses sensorielles, chimiques et du taux de matière grasse contenue dans le produit.
La production d’huile d’olive a atteint plus de 24.000 hectolitres au titre de la campagne 2013-2014 dans la wilaya de Jijel où deux associations professionnelles agréées par l’Etat, activent dans le domaine oléicole qui dispose d’une superficie de 14 300 hectares d’oliviers.
La région jijélienne compte 134 huileries (47 modernes et 87 traditionnelles) et un effectif de plus de 1400 oléiculteurs, selon la Chambre locale de l’agriculture.
Classée actuellement septième à l’échelle mondiale, en matière de production d’huile d’olive, l’Algérie atteint un volume estimé à 50.000 tonnes/an, contre 19.000 t/an en l’an 2000, et cinquième mondialement pour la production de l’huile de table avec 220.000 t/an. Cependant, le citoyen algérien ne consomme guère suffisamment de ce produit aux vertus nutritives et sanitaires reconnues. En effet, il ne consomme que 1.5 kg d’huile d’olive par an, soit 4.1 gramme/jour, ce qui est insuffisant, selon le directeur général de l’Institut national technique de l’arboriculture fruitière et de la vigne, Mendil Mahmoud qui s’exprimait récemment en marge d’une journée d’étude sur «l’huile d’olive et le miel: production, qualité et perspectives d’exportation», organisée en juin dernier, à Boumerdès. L’intervenant, rappelle-t-on, avait insisté sur les ambitions de l’Etat algérien d’améliorer la consommation dans les années à venir, afin de booster le secteur oléicole créateur d’emplois directs et indirects appréciables.
A ce propos, Mendil a souligné que les autorités concernées prévoient une hausse de la consommation d’huile d’olive allant jusqu’à 3 kg/an, soit le double de la consommation actuelle et ce, afin d’être «au diapason du programme de soutien de la filière oléicole». L’Etat se fixe d’atteindre cet objectif dans les cinq années à venir, a ajouté l’intervenant cité par «Algérie-Focus», expliquant que pour ce faire «les autorités viennent de lancer un ambitieux programme comportant l’entrée en production, durant les cinq prochaines années, d’une surface oléicole globale de près de 180.000 ha, qui s’ajouteront à la superficie productrice actuellement, estimée à 200.000 ha d’oliviers.
Cette démarche, visant à améliorer le classement de l’Algérie, actuellement à la septième position mondiale en matière de production d’huile d’olive, nécessitera, selon lui, une réorganisation de secteur de l’oléiculture, à tous les niveaux, en procédant à la création d’un marché national transparent et organisé.
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