Les passagers du vol AH4020 d’Air Algérie en partance pour Casablanca depuis Oran auront vécu un véritable calvaire ! Au nombre de 260, ils devaient s’envoler pour le Maroc à partir de l’aéroport international Ahmed-Ben-Bella d’Es-Sénia lundi, à 14h mais, finalement, ils ne s’envoleront que le lendemain – hier, NDLR – à l’aube, les uns rebroussant chemin, pendant que d’autres ont dû se résigner à passer la nuit dans le hall de l’aéroport, a révélé le quotidien reporters.
Aucune explication officielle n’a été fournie aux passagers, restés dans l’ignorance la plus totale, mais, selon certaines sources proches d’Air Algérie qui se sont exprimées sous le sceau de l’anonymat, « l'avion qui devait assurer la liaison Oran- Casablanca a été mobilisé et envoyé en Arabie saoudite pour rapatrier les hadjis algériens ».
Cette situation a inévitablement créé un climat de tension que les forces de l’ordre ont dû dissiper en essayant, tant bien que mal, de calmer les voyageurs, à bout de nerfs et las d’attendre sans la moindre information. Plus tard dans la soirée de lundi, alors qu’une soixantaine de passagers ont décidé de dormir sur les lieux, deux passagers qui filmaient avec leur smartphone le « campement » improvisé à même le sol de l’aéroport d’Es-Sénia se sont fait arrêter par la police et mis aux arrêts durant deux heures avant d’être libérés. Les photos et vidéos devaient servir à « montrer » la souffrance des passagers qui ont exigé du ministre des Transports, Boujemâa Talaï, d’ouvrir une « enquête » et de « punir » ceux qui sont « derrière la situation qu’ils ont endurée », et d’afficher « leur rejet complet et leur indignation de ce qu’ils ont vécu ».
Ce qui n’est pas sans rappeler l’épisode « houleux » dont avait été le théâtre ce même aéroport lorsqu’une chef d’escale s’était rendu coupable d’un déni de service auprès d’un passager qui l’avait filmée et a provoqué la mise en demeure par Air Algérie de son employée indélicate. Un « appel » sans doute pas encore parvenu au ministre en charge du portefeuille des Transports, du moins pas hier car, à ce moment, il animait une conférence de presse au Forum El-Moudjahid lors duquel il a fait l’aveu que « le secteur dans sa totalité souffre de lacunes et de défaillances ».
M. Talai a passé en revue un secteur visiblement « malade » : dans le maritime, « sur 78 bateaux, 5 uniquement sont en activité et exploités par la CNAN » ; dans le ferroviaire, la « SNTF se porte mal », à cause des « fraudeurs » qui ne paient jamais leur ticket et, bien évidemment, dans l’aérien, M. Talai se montre direct : « Je ne suis pas content des prestations d’Air Algérie. » Et d’ajouter : « 50% des vols accusent des retards. »
Mais les « retards » répétitifs du pavillon national sont en train de devenir une « marque de fabrique » (sic !). En août dernier, les passagers d’Air Algérie en France ont dû attendre 28 heures avant de s’envoler en direction d’Alger, bloqués à l’aéroport de Metz à cause de « problèmes techniques détectés ». Le ministre des Transports, Boudjemâa Talaï, avait dit en juin dernier que la compagnie « était malade et (qu)'elle doit tout réapprendre ».
Aucune explication officielle n’a été fournie aux passagers, restés dans l’ignorance la plus totale, mais, selon certaines sources proches d’Air Algérie qui se sont exprimées sous le sceau de l’anonymat, « l'avion qui devait assurer la liaison Oran- Casablanca a été mobilisé et envoyé en Arabie saoudite pour rapatrier les hadjis algériens ».
Cette situation a inévitablement créé un climat de tension que les forces de l’ordre ont dû dissiper en essayant, tant bien que mal, de calmer les voyageurs, à bout de nerfs et las d’attendre sans la moindre information. Plus tard dans la soirée de lundi, alors qu’une soixantaine de passagers ont décidé de dormir sur les lieux, deux passagers qui filmaient avec leur smartphone le « campement » improvisé à même le sol de l’aéroport d’Es-Sénia se sont fait arrêter par la police et mis aux arrêts durant deux heures avant d’être libérés. Les photos et vidéos devaient servir à « montrer » la souffrance des passagers qui ont exigé du ministre des Transports, Boujemâa Talaï, d’ouvrir une « enquête » et de « punir » ceux qui sont « derrière la situation qu’ils ont endurée », et d’afficher « leur rejet complet et leur indignation de ce qu’ils ont vécu ».
Ce qui n’est pas sans rappeler l’épisode « houleux » dont avait été le théâtre ce même aéroport lorsqu’une chef d’escale s’était rendu coupable d’un déni de service auprès d’un passager qui l’avait filmée et a provoqué la mise en demeure par Air Algérie de son employée indélicate. Un « appel » sans doute pas encore parvenu au ministre en charge du portefeuille des Transports, du moins pas hier car, à ce moment, il animait une conférence de presse au Forum El-Moudjahid lors duquel il a fait l’aveu que « le secteur dans sa totalité souffre de lacunes et de défaillances ».
M. Talai a passé en revue un secteur visiblement « malade » : dans le maritime, « sur 78 bateaux, 5 uniquement sont en activité et exploités par la CNAN » ; dans le ferroviaire, la « SNTF se porte mal », à cause des « fraudeurs » qui ne paient jamais leur ticket et, bien évidemment, dans l’aérien, M. Talai se montre direct : « Je ne suis pas content des prestations d’Air Algérie. » Et d’ajouter : « 50% des vols accusent des retards. »
Mais les « retards » répétitifs du pavillon national sont en train de devenir une « marque de fabrique » (sic !). En août dernier, les passagers d’Air Algérie en France ont dû attendre 28 heures avant de s’envoler en direction d’Alger, bloqués à l’aéroport de Metz à cause de « problèmes techniques détectés ». Le ministre des Transports, Boudjemâa Talaï, avait dit en juin dernier que la compagnie « était malade et (qu)'elle doit tout réapprendre ».