Les plus chanceux et les plus noctambules d’entre vous ont dû veiller hier jusqu'à 3h47 du matin pour admirer le fabuleux spectacle de l’éclipse totale de la lune avant le lever du soleil.
Un phénomène astronomique relativement rare et qui est la dernière éclipse d’une série de quatre éclipses lunaires successives dont la précédente était le 4 avril 2015, mais qui malheureusement était impossible a observer en Algérie. Ce phénomène naturel permet d’admirer les magnifiques teintes cuivrées qui parent le globe lunaire lorsqu’il traverse l’ombre de la Terre. Mais ce type d'événement, qui reste exceptionnel, est aussi une source précieuse d'informations pour de nombreux scientifiques et astronautes. «Ces éclipses ont permis historiquement d’affirmer les théories de calculs astronomique plus précisément la mécanique céleste», nous dira le Pr Jamal Mimouni, chercheurs au département de physique de l’université de Constantine, président de l’association Sirius d’Astronomie et vice président de l’Union arabe d’astronomie et des sciences de l’espace. Notre expert estime que «ces phénomènes naturels ont permis de faire des progrès énormes dans la prédication et la précision des astres et dans les éphémérides des planètes». Le Pr Mimouni précise que l’intérêt de ces éclipses actuellement réside dans les informations recueillies en matière de pollution de l’atmosphère. Le professeur nous explique que «comme pour les tremblements de terre ou c’est l’échelle de Richter qui calcule le degré du séisme, il existe pour la pollution une unité de mesure appelée l’échelle de Danjon et c’est les lumières qui se dégagent de l’obscurité de l’éclipse lunaire qui nous renseigne sur le degré et la nature de la pollution» Ainsi l’expert nous indique que «lors d’une éclipse lunaire l’astre va essayer plusieurs fards, passant de différentes nuances de gris au blanc crème, puis au jaune et à l’orangé jusqu’à un rouge sanguin de plus en plus sombre voire au cuivre , Cela dépendra des poussières en suspension dans l’atmosphère terrestre et en particulier du taux de cendres volcaniques ou d’incendies de forêt».
Le Pr Mimouni nous dira que si « l’éclipse est très sombre cela veut dire que ma pollution est assez importante et qu’il faut donc travailler pour améliorer l’atmosphère. C’est intéressant car la couleur de la lune va dépendre de l’état de l’atmosphère terrestre. Si elle est chargée en particules, par exemple à cause d’une pollution importante, les rayons rouges seront, eux aussi, diffusés et n’atteindront pas la lune», précise l’expert. Les images de ces phénomènes sont étudiées par des chercheurs de différents pays dans tous les domaines possibles, Ca va jusqu'à la médecine, y compris la cause météorologique qui a besoin de connaître des flux d'ultra-violets avant de faire des tests. On fournit des images de haute qualité et des chercheurs essaient de trouver tout ce qu'il y a à voir là-dedans. En 1919, c'est lors de l'observation d'une éclipse solaire qu'un astronome put vérifier, pour la première fois, la toute jeune théorie de la relativité prédite par Albert Einstein, en mettant en évidence la déviation des rayons lumineux passant à proximité d'un astre massif.
Un phénomène astronomique relativement rare et qui est la dernière éclipse d’une série de quatre éclipses lunaires successives dont la précédente était le 4 avril 2015, mais qui malheureusement était impossible a observer en Algérie. Ce phénomène naturel permet d’admirer les magnifiques teintes cuivrées qui parent le globe lunaire lorsqu’il traverse l’ombre de la Terre. Mais ce type d'événement, qui reste exceptionnel, est aussi une source précieuse d'informations pour de nombreux scientifiques et astronautes. «Ces éclipses ont permis historiquement d’affirmer les théories de calculs astronomique plus précisément la mécanique céleste», nous dira le Pr Jamal Mimouni, chercheurs au département de physique de l’université de Constantine, président de l’association Sirius d’Astronomie et vice président de l’Union arabe d’astronomie et des sciences de l’espace. Notre expert estime que «ces phénomènes naturels ont permis de faire des progrès énormes dans la prédication et la précision des astres et dans les éphémérides des planètes». Le Pr Mimouni précise que l’intérêt de ces éclipses actuellement réside dans les informations recueillies en matière de pollution de l’atmosphère. Le professeur nous explique que «comme pour les tremblements de terre ou c’est l’échelle de Richter qui calcule le degré du séisme, il existe pour la pollution une unité de mesure appelée l’échelle de Danjon et c’est les lumières qui se dégagent de l’obscurité de l’éclipse lunaire qui nous renseigne sur le degré et la nature de la pollution» Ainsi l’expert nous indique que «lors d’une éclipse lunaire l’astre va essayer plusieurs fards, passant de différentes nuances de gris au blanc crème, puis au jaune et à l’orangé jusqu’à un rouge sanguin de plus en plus sombre voire au cuivre , Cela dépendra des poussières en suspension dans l’atmosphère terrestre et en particulier du taux de cendres volcaniques ou d’incendies de forêt».
Le Pr Mimouni nous dira que si « l’éclipse est très sombre cela veut dire que ma pollution est assez importante et qu’il faut donc travailler pour améliorer l’atmosphère. C’est intéressant car la couleur de la lune va dépendre de l’état de l’atmosphère terrestre. Si elle est chargée en particules, par exemple à cause d’une pollution importante, les rayons rouges seront, eux aussi, diffusés et n’atteindront pas la lune», précise l’expert. Les images de ces phénomènes sont étudiées par des chercheurs de différents pays dans tous les domaines possibles, Ca va jusqu'à la médecine, y compris la cause météorologique qui a besoin de connaître des flux d'ultra-violets avant de faire des tests. On fournit des images de haute qualité et des chercheurs essaient de trouver tout ce qu'il y a à voir là-dedans. En 1919, c'est lors de l'observation d'une éclipse solaire qu'un astronome put vérifier, pour la première fois, la toute jeune théorie de la relativité prédite par Albert Einstein, en mettant en évidence la déviation des rayons lumineux passant à proximité d'un astre massif.