L’achat d’un euro revient à 16,35 dinars depuis quelques jours, sur les places et les magasins les plus connus du change parallèle dans la plupart des villes algériennes. La vente, quant à elle, donne une équivalence de d’un euro pour 16,20 à 16,25 euros.
Le paradoxe est que, en plein été, et contrairement à la tradition, la devise commune européenne était moins cotée, soit un euro pour 15,90 dinars, qu’au début d’automne. Les émigrés étant déjà retournés depuis un mois, et les pèlerins des Lieux saints de l’Islam reviendront dans quelques jours, les analystes de la scène économique nationale expliquent alors cette flambée de la devise européenne par la sollicitation du marché parallèle de l’euro par des importateurs à qui les nouvelles licences d’importations ne permettent plus de ramener de l’étranger des produits jugés de «fantaisie». Tenant à poursuivre leurs activités dans leur créneau traditionnel, ces importateurs n’ont plus accès au change officiel de la Banque d’Algérie. Et c’est pourquoi, depuis la fin août, la demande sur l’euro s’est accrue de manière fulgurante.
À cette nouvelle réalité de l’économie algérienne, se greffe aussi le processus de dévaluation de la monnaie nationale par rapport au dollar et à l’euro. Cette perte de la valeur du dinar se répercute également sur sa valeur sur le marché parallèle des changes.
Un autre phénomène a aussi dû jouer son rôle dans ce rehaussement de la valeur de l’euro : c’est la tentative de l’Etat de réprimer l’activité des «cambistes» informels. La descente de police effectuée en avril dernier sur la place de Port-Saïd, à Alger, a contribué à donner des ailes aux devises étrangères, et particulièrement à l’euro.
Si le recul des recettes extérieures du pays se poursuit ou s’aggrave, les experts n’excluent pas de nouvelles dévaluations de la monnaie nationale de façon à ce que le taux de change se rapproche davantage de celui du marché. Pour ces analystes, le marché parallèle de la devise est le baromètre irréfutable de la santé de l’économie algérienne.
Le paradoxe est que, en plein été, et contrairement à la tradition, la devise commune européenne était moins cotée, soit un euro pour 15,90 dinars, qu’au début d’automne. Les émigrés étant déjà retournés depuis un mois, et les pèlerins des Lieux saints de l’Islam reviendront dans quelques jours, les analystes de la scène économique nationale expliquent alors cette flambée de la devise européenne par la sollicitation du marché parallèle de l’euro par des importateurs à qui les nouvelles licences d’importations ne permettent plus de ramener de l’étranger des produits jugés de «fantaisie». Tenant à poursuivre leurs activités dans leur créneau traditionnel, ces importateurs n’ont plus accès au change officiel de la Banque d’Algérie. Et c’est pourquoi, depuis la fin août, la demande sur l’euro s’est accrue de manière fulgurante.
À cette nouvelle réalité de l’économie algérienne, se greffe aussi le processus de dévaluation de la monnaie nationale par rapport au dollar et à l’euro. Cette perte de la valeur du dinar se répercute également sur sa valeur sur le marché parallèle des changes.
Un autre phénomène a aussi dû jouer son rôle dans ce rehaussement de la valeur de l’euro : c’est la tentative de l’Etat de réprimer l’activité des «cambistes» informels. La descente de police effectuée en avril dernier sur la place de Port-Saïd, à Alger, a contribué à donner des ailes aux devises étrangères, et particulièrement à l’euro.
Si le recul des recettes extérieures du pays se poursuit ou s’aggrave, les experts n’excluent pas de nouvelles dévaluations de la monnaie nationale de façon à ce que le taux de change se rapproche davantage de celui du marché. Pour ces analystes, le marché parallèle de la devise est le baromètre irréfutable de la santé de l’économie algérienne.
KN avec Impact24