Le général-major Abdelkader Aït Ouarabi, dit Hassan, ex-chef de la direction de la lutte contre le terrorisme, au sein du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), a été arrêté, en son domicile à Chevalley (Alger) et il est actuellement à la prison militaire de Blida. Selon le quotidien francophone le général-major est coupé du monde, privé de contact avec sa famille et surtout avec son avocat récemment constitué. Ce dernier, a déclaré au dit journal sous le couvert de l’anonymat «dans l’intérêt du général-major et du secret de l’instruction», se déclare «offusqué» par les conditions dans lesquelles «a été exécuté le mandat d’arrêt, hors des heures prévues par le code de procédure pénale». Selon lui, «le général était très serein depuis sa première convocation, il y a près de 20 mois. Il était tout le temps serein parce qu’il n’avait rien à se reprocher. Il n’a jamais été placé sous contrôle judiciaire. Durant toute cette période, il a voyagé à l’étranger sans aucun problème. Son arrestation a été un choc pour lui et sa famille».
L’avocat évoque une «violation caractérisée du code de procédure pénale qui stipule clairement que dans les 48 heures qui suivent l’exécution d’un mandat d’arrêt, le mis en cause doit être informé des faits qui lui sont reprochés, mais aussi qu’il a le droit d’informer sa famille et de faire appel à un avocat qui doit être présent lors de son audition. Or, cela n’a pas été le cas.
L'avocat a déclaré au site TSA que son client faisait l'objet d'une "arrestation arbitraire" car il aurait dû être entendu dans les 48 heures après son arrestation par un juge d'instruction pour lui signifier les charges pour lesquelles il est poursuivi.
Le site électronique Algérie1 n'a pas tardé a démentir la version de l'avocat, citant des sources bien informées, repproche à l'avocat son ignorance du code pénal militaire, le site rapporte que ce dernier a « créé de ce fait dans l’esprit du public une confusion en énonçant des propos maladroits dus à son ignorance du code de justice militaire » tout en citant des sources au fait du dossier du général Hassan.
Celles-ci se disent « surprises » par les propos de l’avocat qui a soutenu dans les colonnes de la presse que le général aurait du être entendu dans les 48 heures par le juge d’instruction et puisque ça ne s’est pas fait, ce conseil soutient que la détention du général Hassan est une détention arbitraire.
« Maitre Sellini ne connait pas le code de justice militaire et c’est bien grave pour son client, parce que la moindre des choses c’est d’aller y jeter un coup d’oeil pour ne pas tromper la famille du détenu et l’opinion publique » soulignent les sources d'Algérie1.
Mais les commentaires de la "source au fait du dossier" vont encore plus loin en répliquant à ceux qui dans la presse présentent "l’inculpé comme le sauveur de l’Algérie lui donnant pompeusement le qualificatif de "Monsieur Terrorisme" voire de "héros" qui a défait le terrorisme".
La source s'attaque au général de manière directe en ironisant sur les articles de presse qui le présentent comme un "misérable militaire... habitant un petit trois pièces" et précise qu'il dispose en fait d'une "villa à Bouzaréah, une autre à Koléa, un appartement à Sidi Yahia et une villa à Jijel qu’il a obtenue lors de son passage dans cette ville."
Les propos de la "source" ne se limitent pas à casser l'image de "héros" que des articles de presse ont donné du général Aît Ourabi mais vont bien plus loin en portant une appréciation, très négative pour ne pas dire "conspirationniste" sur l'action de l'anti-terrorisme au cours des deux dernières décennies.
Les propos rejoignent étrangement les thèses affirmant qu'il y a une volonté délibérée de ne pas éradiquer les groupes terroristes et de les maintenir à un certain seuil pour des objectifs politiques.
C'est la première fois qu'une "source proche" du pouvoir lance des affirmations aussi lourdes de sens. Il est vrai que cette source non-identifiée utilise un canal non-officiel, Algérie1.com, devenu le média par excellence où sont fuitées des informations très sensibles. Et on pourra dire désormais des appréciations politiques très explosives.
L’avocat évoque une «violation caractérisée du code de procédure pénale qui stipule clairement que dans les 48 heures qui suivent l’exécution d’un mandat d’arrêt, le mis en cause doit être informé des faits qui lui sont reprochés, mais aussi qu’il a le droit d’informer sa famille et de faire appel à un avocat qui doit être présent lors de son audition. Or, cela n’a pas été le cas.
L'avocat a déclaré au site TSA que son client faisait l'objet d'une "arrestation arbitraire" car il aurait dû être entendu dans les 48 heures après son arrestation par un juge d'instruction pour lui signifier les charges pour lesquelles il est poursuivi.
Le site électronique Algérie1 n'a pas tardé a démentir la version de l'avocat, citant des sources bien informées, repproche à l'avocat son ignorance du code pénal militaire, le site rapporte que ce dernier a « créé de ce fait dans l’esprit du public une confusion en énonçant des propos maladroits dus à son ignorance du code de justice militaire » tout en citant des sources au fait du dossier du général Hassan.
Celles-ci se disent « surprises » par les propos de l’avocat qui a soutenu dans les colonnes de la presse que le général aurait du être entendu dans les 48 heures par le juge d’instruction et puisque ça ne s’est pas fait, ce conseil soutient que la détention du général Hassan est une détention arbitraire.
« Maitre Sellini ne connait pas le code de justice militaire et c’est bien grave pour son client, parce que la moindre des choses c’est d’aller y jeter un coup d’oeil pour ne pas tromper la famille du détenu et l’opinion publique » soulignent les sources d'Algérie1.
Des jugements qui dépassent le cas du général Hassan
Mais les commentaires de la "source au fait du dossier" vont encore plus loin en répliquant à ceux qui dans la presse présentent "l’inculpé comme le sauveur de l’Algérie lui donnant pompeusement le qualificatif de "Monsieur Terrorisme" voire de "héros" qui a défait le terrorisme".
La source s'attaque au général de manière directe en ironisant sur les articles de presse qui le présentent comme un "misérable militaire... habitant un petit trois pièces" et précise qu'il dispose en fait d'une "villa à Bouzaréah, une autre à Koléa, un appartement à Sidi Yahia et une villa à Jijel qu’il a obtenue lors de son passage dans cette ville."
Les propos de la "source" ne se limitent pas à casser l'image de "héros" que des articles de presse ont donné du général Aît Ourabi mais vont bien plus loin en portant une appréciation, très négative pour ne pas dire "conspirationniste" sur l'action de l'anti-terrorisme au cours des deux dernières décennies.
Si le général Hassan était un "héros", tonne la source, "pourquoi Abdelmalek Droukdel le chef d’AQMI court toujours depuis 1993, pourquoi Mokhtar Belmokhtar fait des allers-retours sur le territoire national depuis 1993 sans être inquiété, pourquoi depuis 23 ans on n’a pas mis la main sur ces deux chefs terroristes, pourquoi sont-ils insaisissables, pourquoi quelques centaines de criminels courent toujours dans les maquis".
Les propos rejoignent étrangement les thèses affirmant qu'il y a une volonté délibérée de ne pas éradiquer les groupes terroristes et de les maintenir à un certain seuil pour des objectifs politiques.
C'est la première fois qu'une "source proche" du pouvoir lance des affirmations aussi lourdes de sens. Il est vrai que cette source non-identifiée utilise un canal non-officiel, Algérie1.com, devenu le média par excellence où sont fuitées des informations très sensibles. Et on pourra dire désormais des appréciations politiques très explosives.