A l'occasion de la prochaine soirée boxe qui se déroulera à Compiègne le 3 octobre 2015 et dans laquelle Karim "Amazigh" Achour affrontera le N°1 Espagnol Jose Yebes, les équipes de France 3 Picardie sont venues à la rencontre de notre Champion. Originaire d’Ighil Imoula, dans la wilaya de Tizi Ouzou, le boxeur Karim Achour, 28 ans, surnommé le «Guerrier kabyle», conserve pour la huitième fois consécutive son titre de champion de France dans la catégorie des poids moyens le mois d'avril écoulé.
Le feuilleton « Achour à Compiègne » connaît un nouvel épisode. Le rebondissement est intéressant et devrait être de nature à satisfaire tous les amateurs des « aventures » de l’octuple champion de France des poids moyens, Karim Achour.
S’il semble ainsi acquis que le pugiliste oisien, licencié au BCO Pont-Sainte-Maxence, ne rencontrera pas Moez Fhima (BC Louvroil) pour le titre de champion de l’Union européenne à Compiègne le 3 octobre comme cela avait été initialement convenu, un autre défi attend maintenant Achour. Toujours à Compiègne (salle de Royallieu) et toujours le 3 octobre. Explications de Mehdi Laffifi, le président du BCO Pont : « Nous avons passé un accord avec Jose Yebes, le n°1 des poids moyens en Espagne pour un combat qui doit déboucher sur une ceinture internationale WBO ou IBF. En clair cela signifie que le vainqueur du combat sera ensuite classé dans les quinze premiers mondiaux, ce qui peut alors permettre de disputer un championnat du monde, un peu à la manière de ce que s’apprête à vivre Johan Duhaupas (ndlr : l’Abbevillois va faire un championnat du monde des poids lourds le 26 septembre en Alabama). C’est donc presque mieux que ce que l’on devait faire… mais que l’on ne peut pas faire, en raison d’un véritable diktat ! Pour faire une comparaison avec le football, une ceinture internationale WBO ou IBF, c’est comme gagner les matches de barrage de la Ligue des Champions pour pouvoir disputer ensuite véritablement la Ligue des Champions. »
Laffifi voit plus loin : « Quant au match entre Karim (Achour) et Fhima, il est toujours dans l’impasse et je crains qu’il ne se déroule jamais. Jusqu’au moment où l’EBU (European boxing union) reviendra inévitablement vers nous. Auquel cas on le fera à nos conditions qui n’ont pas changé depuis le début (ndlr : une offre de 13000 ¤ aux enchères pour l’attribution du combat) et au mois de décembre. »
Pour rappel, l’enchère pour l’organisation du combat avait été remportée par le Ring de Fontenay avec une offre à hauteur de 22 000 ¤. Sauf que, depuis, Yacine Ben Yacoub, auteur de l’offre, ne trouve pas de ville pour organiser la rencontre. D’où en première instance, la décision de l’EBU de confier au BCO Pont l’organisation du championnat, dès lors fixé à Compiègne le 3 octobre. Sauf que cette décision, après intervention d’un avocat mandaté par Ben Yacoub, a été invalidée. Ce qui redonnait du temps aux vainqueurs initiaux de l’enchère pour trouver preneur. Pas si simple manifestement…
« Ils ont même proposé de nous revendre le combat, c’est quasiment du racket » s’indigne d’ailleurs Laffifi. D’où la décision des dirigeants de Pont de « passer à autre chose » et de rebondir sur cette nouvelle affiche qui sera complétée par d’autres combats pros avec les ténors pontois, Yvan Mendy, Yacine Morjane et le Saint-Quentinois Guillaume Frenois.
Le feuilleton « Achour à Compiègne » connaît un nouvel épisode. Le rebondissement est intéressant et devrait être de nature à satisfaire tous les amateurs des « aventures » de l’octuple champion de France des poids moyens, Karim Achour.
S’il semble ainsi acquis que le pugiliste oisien, licencié au BCO Pont-Sainte-Maxence, ne rencontrera pas Moez Fhima (BC Louvroil) pour le titre de champion de l’Union européenne à Compiègne le 3 octobre comme cela avait été initialement convenu, un autre défi attend maintenant Achour. Toujours à Compiègne (salle de Royallieu) et toujours le 3 octobre. Explications de Mehdi Laffifi, le président du BCO Pont : « Nous avons passé un accord avec Jose Yebes, le n°1 des poids moyens en Espagne pour un combat qui doit déboucher sur une ceinture internationale WBO ou IBF. En clair cela signifie que le vainqueur du combat sera ensuite classé dans les quinze premiers mondiaux, ce qui peut alors permettre de disputer un championnat du monde, un peu à la manière de ce que s’apprête à vivre Johan Duhaupas (ndlr : l’Abbevillois va faire un championnat du monde des poids lourds le 26 septembre en Alabama). C’est donc presque mieux que ce que l’on devait faire… mais que l’on ne peut pas faire, en raison d’un véritable diktat ! Pour faire une comparaison avec le football, une ceinture internationale WBO ou IBF, c’est comme gagner les matches de barrage de la Ligue des Champions pour pouvoir disputer ensuite véritablement la Ligue des Champions. »
Laffifi voit plus loin : « Quant au match entre Karim (Achour) et Fhima, il est toujours dans l’impasse et je crains qu’il ne se déroule jamais. Jusqu’au moment où l’EBU (European boxing union) reviendra inévitablement vers nous. Auquel cas on le fera à nos conditions qui n’ont pas changé depuis le début (ndlr : une offre de 13000 ¤ aux enchères pour l’attribution du combat) et au mois de décembre. »
« Quasiment du racket »
Pour rappel, l’enchère pour l’organisation du combat avait été remportée par le Ring de Fontenay avec une offre à hauteur de 22 000 ¤. Sauf que, depuis, Yacine Ben Yacoub, auteur de l’offre, ne trouve pas de ville pour organiser la rencontre. D’où en première instance, la décision de l’EBU de confier au BCO Pont l’organisation du championnat, dès lors fixé à Compiègne le 3 octobre. Sauf que cette décision, après intervention d’un avocat mandaté par Ben Yacoub, a été invalidée. Ce qui redonnait du temps aux vainqueurs initiaux de l’enchère pour trouver preneur. Pas si simple manifestement…
« Ils ont même proposé de nous revendre le combat, c’est quasiment du racket » s’indigne d’ailleurs Laffifi. D’où la décision des dirigeants de Pont de « passer à autre chose » et de rebondir sur cette nouvelle affiche qui sera complétée par d’autres combats pros avec les ténors pontois, Yvan Mendy, Yacine Morjane et le Saint-Quentinois Guillaume Frenois.