Ghania Gater du village Akendjour, commune d’Ath Zmenzer (Tizi Ouzou) qui a demandé l'aide aux âmes sensibles, comme ce fut le cas de plusieurs personnes de Kabylie, une aide financière pour une prise en charge médicale en France à défaut de l'absence, comme à l'habitude, de l'Etat. Selon El Watan, la jeune femme sera prise en charge dans une clinique parisienne à partir de la semaine prochaine.
Pour rappel, Ghania, âgée de 33 ans, «a été victime d’une erreur médicale» selon son père Ramdane qui nous a expliqué : «Il y a eu une erreur de diagnostic, car les médecins de la clinique privée où ma fille a été opérée ont agi sur la base d’un diagnostic d’une autre malade, âgée de 59 ans.
Au CHU Mustapha d’Alger, où on m’a orienté pour faire une radiothérapie, on s’y est intéressé au début, puis on m’a sèchement dit qu’on ne pouvait pas l’opérer et qu’il fallait la transférer à l’étranger». Les portes des structures de santé publique fermées devant la malade la condamnant à une mort certaine ont été ouvertes par la mobilisation citoyenne. Au village se tenaient quotidiennement des assemblées pour organiser la quête.
Des groupes chargés de la collecte des fonds ont été constitués autour du comité de village et de l’association Itri Uqenjour. Marchés, routes, mosquées et divers commerces ont été les lieux ciblés par les volontaires. En une dizaine de jours de mobilisation, l’argent nécessaire a été collecté.
Le soulagement est général. Ramdane Gater déclare : «Je ne remercierai jamais assez toutes ces personnes qui ont été généreuses et qui nous ont apporté réconfort moral et apport financier.»
Une déclaration signée par le comité de village et l’association Itri avec le soutien de l’APC a d’ailleurs été rendue publique pour annoncer la fin de la collecte et adresser les remerciements aux participants à cet acte de solidarité. Grâce à cet élan de soutien exceptionnel, le montant du devis des soins de Ghania a été dépassé.
Selon le comité de village, et comme les autres même cas passés en Kabylie, le reste des sommes collectées devrait être réservé à des cas similaires.
Pour rappel, Ghania, âgée de 33 ans, «a été victime d’une erreur médicale» selon son père Ramdane qui nous a expliqué : «Il y a eu une erreur de diagnostic, car les médecins de la clinique privée où ma fille a été opérée ont agi sur la base d’un diagnostic d’une autre malade, âgée de 59 ans.
Au CHU Mustapha d’Alger, où on m’a orienté pour faire une radiothérapie, on s’y est intéressé au début, puis on m’a sèchement dit qu’on ne pouvait pas l’opérer et qu’il fallait la transférer à l’étranger». Les portes des structures de santé publique fermées devant la malade la condamnant à une mort certaine ont été ouvertes par la mobilisation citoyenne. Au village se tenaient quotidiennement des assemblées pour organiser la quête.
Des groupes chargés de la collecte des fonds ont été constitués autour du comité de village et de l’association Itri Uqenjour. Marchés, routes, mosquées et divers commerces ont été les lieux ciblés par les volontaires. En une dizaine de jours de mobilisation, l’argent nécessaire a été collecté.
Le soulagement est général. Ramdane Gater déclare : «Je ne remercierai jamais assez toutes ces personnes qui ont été généreuses et qui nous ont apporté réconfort moral et apport financier.»
Une déclaration signée par le comité de village et l’association Itri avec le soutien de l’APC a d’ailleurs été rendue publique pour annoncer la fin de la collecte et adresser les remerciements aux participants à cet acte de solidarité. Grâce à cet élan de soutien exceptionnel, le montant du devis des soins de Ghania a été dépassé.
Selon le comité de village, et comme les autres même cas passés en Kabylie, le reste des sommes collectées devrait être réservé à des cas similaires.