Après ses révélations concernant la relation entre la mis en retraite du général Toufik ex-patron du département des renseignements secrets (DRS) et l'affaire de Chakib Khelil ( Voir ICI) et les dessous de l'arrestation du général-Major Hassan ainsi que les accusations très grave du fils de Amirouche (Voir ICI). Salima Tlemçani revient pour mettre la lumière sur Affaire de la résidence d’état de Zéralda dans un article paru sur El WATAN inititulé «Limogeages, peines de prison et zones d’ombre».
Selon la journaliste, L’affaire des tirs d’arme à feu à proximité de la résidence du président de la République à Zéralda, fin juillet dernier, connaît de nouveaux rebondissements. Le directeur de la justice militaire ainsi que l’inspecteur de la même institution ont été «limogés» et des sources font le lien avec l’affaire
L’énigmatique affaire de la présumée «tentative d’attentat» contre la résidence d’Etat de Zéralda connaît de nouveaux rebondissements. Déférés devant le tribunal militaire de Blida, les six militaires poursuivis dans le cadre de ce dossier ont été jugés la semaine dernière, lors d’un procès «hâtif» dont le verdict a été une grande surprise. Cinq des mis en cause ont été relaxés alors que le lieutenant à l’origine des tirs entendus dans la nuit du 16 au 17 juillet, aux alentours de la résidence, a été condamné à trois ans de prison, rajoute l'article d'El WATAN.
Moins de 24 heures après, le directeur de la justice militaire, le général-major Guendouz, ainsi que l’inspecteur général de la justice militaire, Ahmed Zerrouk, ont été limogés. Des décisions qui ont ajouté plus de flou à cette affaire qui ne livre toujours pas ses secrets.
Selon les sources de ladite journaliste, le jeune lieutenant aurait été formel ; il aurait révélé avoir déjoué une tentative d’incursion à l’intérieur de la résidence par un homme armé qui aurait tiré sur lui avant qu’il ne riposte avec une salve de kalachnikov, suscitant la panique générale autour des lieux.
Des propos qui ne concorderaient pas avec les résultats de l’enquête effectuée par les gendarmes, confortée par une expertise balistique. Toutes les douilles récupérées sur les lieux sont celles des munitions utilisées par… l’officier. Aucune preuve sur l’utilisation d’une quelconque autre arme que celle de l’officier n’aurait été trouvée par les enquêteurs.
L’énigme de la tentative d’incursion reste donc entière. Néanmoins, se posent des questions aussi bien du côté de la Présidence que du ministère de la Défense sur cette affaire qui a vite été suivie de «purges» à la tête des services en charge de la sécurité présidentielle.
Aussi brutal que rapide, le limogeage de deux chefs de la Garde républicaine et de la Garde présidentielle avait été passé officieusement comme des sanctions pour «incompétence et manque de vigilance».
Au même moment, il était mis fin aux fonctions du patron de la sécurité intérieure. La théorie de la tentative d’assassinat du Président (qui ne réside que rarement dans cette villa) ou de son frère s’installe pour légitimer les changements opérés au sein des Services, tandis que l’affaire est transférée au tribunal. Mais la décision de ce dernier démontre que la «tentative» n’a pas eu lieu. Car si cette charge avait été retenue contre les mis en cause, des peines auraient été plus lourdes. Est-ce la raison pour laquelle le directeur et l’inspecteur de la justice militaire ont payé de leurs postes ? Pour l’instant, la réponse est très difficile à avoir. Les jours à venir nous réservent certainement d’autres surprises, conclut ledit article d'El WATAN.
Selon la journaliste, L’affaire des tirs d’arme à feu à proximité de la résidence du président de la République à Zéralda, fin juillet dernier, connaît de nouveaux rebondissements. Le directeur de la justice militaire ainsi que l’inspecteur de la même institution ont été «limogés» et des sources font le lien avec l’affaire
L’énigmatique affaire de la présumée «tentative d’attentat» contre la résidence d’Etat de Zéralda connaît de nouveaux rebondissements. Déférés devant le tribunal militaire de Blida, les six militaires poursuivis dans le cadre de ce dossier ont été jugés la semaine dernière, lors d’un procès «hâtif» dont le verdict a été une grande surprise. Cinq des mis en cause ont été relaxés alors que le lieutenant à l’origine des tirs entendus dans la nuit du 16 au 17 juillet, aux alentours de la résidence, a été condamné à trois ans de prison, rajoute l'article d'El WATAN.
Moins de 24 heures après, le directeur de la justice militaire, le général-major Guendouz, ainsi que l’inspecteur général de la justice militaire, Ahmed Zerrouk, ont été limogés. Des décisions qui ont ajouté plus de flou à cette affaire qui ne livre toujours pas ses secrets.
Selon les sources de ladite journaliste, le jeune lieutenant aurait été formel ; il aurait révélé avoir déjoué une tentative d’incursion à l’intérieur de la résidence par un homme armé qui aurait tiré sur lui avant qu’il ne riposte avec une salve de kalachnikov, suscitant la panique générale autour des lieux.
Des propos qui ne concorderaient pas avec les résultats de l’enquête effectuée par les gendarmes, confortée par une expertise balistique. Toutes les douilles récupérées sur les lieux sont celles des munitions utilisées par… l’officier. Aucune preuve sur l’utilisation d’une quelconque autre arme que celle de l’officier n’aurait été trouvée par les enquêteurs.
L’énigme de la tentative d’incursion reste donc entière. Néanmoins, se posent des questions aussi bien du côté de la Présidence que du ministère de la Défense sur cette affaire qui a vite été suivie de «purges» à la tête des services en charge de la sécurité présidentielle.
Aussi brutal que rapide, le limogeage de deux chefs de la Garde républicaine et de la Garde présidentielle avait été passé officieusement comme des sanctions pour «incompétence et manque de vigilance».
Au même moment, il était mis fin aux fonctions du patron de la sécurité intérieure. La théorie de la tentative d’assassinat du Président (qui ne réside que rarement dans cette villa) ou de son frère s’installe pour légitimer les changements opérés au sein des Services, tandis que l’affaire est transférée au tribunal. Mais la décision de ce dernier démontre que la «tentative» n’a pas eu lieu. Car si cette charge avait été retenue contre les mis en cause, des peines auraient été plus lourdes. Est-ce la raison pour laquelle le directeur et l’inspecteur de la justice militaire ont payé de leurs postes ? Pour l’instant, la réponse est très difficile à avoir. Les jours à venir nous réservent certainement d’autres surprises, conclut ledit article d'El WATAN.