Intervenant, aujourd’hui, à l’ouverture de la rencontre des experts du Conseil national économique et social (CNES), le Premier ministre a commencé par mettre en avant les grosses pertes occasionnées par l’effondrement du baril du pétrole sur le marché mondial. Conséquence directe de la baisse du prix de l’or noir : «Les économies de l’Algérie vont reculer de 35 milliards de dollars fin 2015». «La baisse brutale des cours des hydrocarbures, qui risque de durer, impacte les ressources de notre pays. Il s’agit de 33 à 35 milliards de dollars en moins sur l’ensemble de l’année 2015», a-t-il déclaré. La conséquence de cette baisse, c’est la contraction des ressources du Fonds de régulation des recettes (FRR) et l’accroissement de la dette publique interne qui frôle déjà les 30 milliards de dollars.
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, n’a pas caché son inquiétude quant aux sombres perspectives pour l’économie nationale. A demi-mot, certes, mais il reconnaît qu’il y a crise. Il appelle à une « véritable révolution » dans les mentalités pour faire face à la crise économique en Algérie. « La question n’est pas d’ordre économique ou financier. La question qui est très importante est celle du changement des mentalités », lance le Premier ministre dans une allocution prononcée ce dimanche 20 septembre à l’ouverture de la rencontre organisée par le Conseil national économique et social (Cnes) sous le thème du « Défi de la résilience à l’exigence de l’émergence de l’économie algérienne ».
« Il faut travailler plus et il faut que notre regard sur le travail change. Il y a une différence entre partir travailler et partir au travail », dit Abdelmalek Sellal qui estime que les dispositions et les idées n’auront aucun effet si elles ne sont pas adoptées par toutes les composantes de la société. « Il faut comprendre que le bon citoyen ne gaspille pas l’eau, ne gaspille pas le pain, ne gaspille pas l’énergie. On lutte contre le gaspillage et la renonciation », ajoute le Premier ministre.
Abdelmalek Sellal sait que rien ne peut se construire sans confiance. « Il faut refuser le pessimisme ! », lâche-t-il avant d’appeler les administrations et les banques à changer leur manière de travailler. « Les banques doivent comprendre que leur rôle est de chercher son client. Le fonctionnaire doit comprendre aussi qu’il est au service du citoyen et n’est pas son tuteur », lance le Premier ministre qui appelle aussi à changer le regard de la société sur la fortune : « Le travail et le gain ne sont pas un défaut ».
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, n’a pas caché son inquiétude quant aux sombres perspectives pour l’économie nationale. A demi-mot, certes, mais il reconnaît qu’il y a crise. Il appelle à une « véritable révolution » dans les mentalités pour faire face à la crise économique en Algérie. « La question n’est pas d’ordre économique ou financier. La question qui est très importante est celle du changement des mentalités », lance le Premier ministre dans une allocution prononcée ce dimanche 20 septembre à l’ouverture de la rencontre organisée par le Conseil national économique et social (Cnes) sous le thème du « Défi de la résilience à l’exigence de l’émergence de l’économie algérienne ».
« Il faut travailler plus et il faut que notre regard sur le travail change. Il y a une différence entre partir travailler et partir au travail », dit Abdelmalek Sellal qui estime que les dispositions et les idées n’auront aucun effet si elles ne sont pas adoptées par toutes les composantes de la société. « Il faut comprendre que le bon citoyen ne gaspille pas l’eau, ne gaspille pas le pain, ne gaspille pas l’énergie. On lutte contre le gaspillage et la renonciation », ajoute le Premier ministre.
Abdelmalek Sellal sait que rien ne peut se construire sans confiance. « Il faut refuser le pessimisme ! », lâche-t-il avant d’appeler les administrations et les banques à changer leur manière de travailler. « Les banques doivent comprendre que leur rôle est de chercher son client. Le fonctionnaire doit comprendre aussi qu’il est au service du citoyen et n’est pas son tuteur », lance le Premier ministre qui appelle aussi à changer le regard de la société sur la fortune : « Le travail et le gain ne sont pas un défaut ».
Avec agences