Un nouveau né est généralement décrit comme "une page blanche". Mais sachons-le que cette comparaison et description sont erronées à l’extrême. On né tous avec des fardeaux qui alourdissent nos marches et courbent nos dos. De quelle page blanche parlez-vous ? Mesurons donc si cette page contient déjà nos noms, les racines de notre famille et son passé, notre catégorie et nos caractéristiques sociales, notre religion prédéfinie, notre langue, les affiliations politiques du peuple auquel on appartient. Toutes ces choses qu'on nous attribut pas défaut et tous ces fardeaux qu'on nous met sur le dos et qu'on transporte durant toute notre vie sans se poser de questions ou même prendre la peine de les vider, on continue ainsi jusqu'à ne plus avoir de force mais on n'ose toujours pas se débarrasser de leurs lourdeur, et préfère continuer alors à les traîner derrière nous qu'on ne peut plus les transporter sur nos dos.
On se doit de reconnaître la vérité : la plupart des outils qui ont contribué à notre éducation et insertion sociale, la plupart de ceux qui nous entourent depuis l'enfance on tués en nous la pensée individuelle, travaillant à bras-le-corps pour nous faire adhérer à la pensée commune. Pensez-vous que ces terroristes "parents" réfléchissent avant de commettre des crimes au nom de leur Dieu ? Pensez-vous que ces électeurs "parents" réfléchissent avant de voter pour un représentant corrompu ? Pensez-vous que ces employés "parents" réfléchissent avant de vendre un produit contrefaits pour les consommateurs ? Pensez-vous que les" parents" réfléchissent avant d'adopter des traditions archaïques de leur propres parents et les considérer comme intouchables ?
Nous, algériens, sommes accrochés à nos fardeaux bien préparés par notre société, bien à l'avance. Et ensuite, on juge les autres par rapport à leur fardeaux à eux que leur société leur a préparé, pour sa part. Nous croyons de manière automatique sans douter de la logique prônée dans tout ça, et se contente de suivre aveuglément nos dirigeants aveugles sans utiliser notre liberté de choisir. On accepte et on fond dans la masse au lieu de se poser des questions pour conclure avec des résultats, et on préfère appartenir à un groupe au lieu d'être différent, on préfère, ensuite,suivre nos instincts plutôt que nos esprits , on préfère dériver plutôt que de marcher et on préfère acheter en gros plutôt qu'en détail... Et se dira, que c'est ainsi que font nos voisins !
Nous héritons tous d'énormes fardeaux, il n'y a plus d'autre échappatoire et on se doit de les vider au fur et à mesure qu'on avance dans le temps et dans la maturité. On se doit d'effacer ces mots sur ces présumées "pages blanches" pour les remplacer avec nos propres mots. Ça peut paraître impossible : comment séparer entre le donné et le choisie ? Entre le supposé et le vrai ? Entre le choix de la société pour nous et notre choix à nous mêmes ? C'est un processus minutieux et sans fin, et la tentation de se rendre et de baisser les bras est très forte, mais il est essentiel de ne pas bondonner !
Kenza Tahiri
On se doit de reconnaître la vérité : la plupart des outils qui ont contribué à notre éducation et insertion sociale, la plupart de ceux qui nous entourent depuis l'enfance on tués en nous la pensée individuelle, travaillant à bras-le-corps pour nous faire adhérer à la pensée commune. Pensez-vous que ces terroristes "parents" réfléchissent avant de commettre des crimes au nom de leur Dieu ? Pensez-vous que ces électeurs "parents" réfléchissent avant de voter pour un représentant corrompu ? Pensez-vous que ces employés "parents" réfléchissent avant de vendre un produit contrefaits pour les consommateurs ? Pensez-vous que les" parents" réfléchissent avant d'adopter des traditions archaïques de leur propres parents et les considérer comme intouchables ?
Nous, algériens, sommes accrochés à nos fardeaux bien préparés par notre société, bien à l'avance. Et ensuite, on juge les autres par rapport à leur fardeaux à eux que leur société leur a préparé, pour sa part. Nous croyons de manière automatique sans douter de la logique prônée dans tout ça, et se contente de suivre aveuglément nos dirigeants aveugles sans utiliser notre liberté de choisir. On accepte et on fond dans la masse au lieu de se poser des questions pour conclure avec des résultats, et on préfère appartenir à un groupe au lieu d'être différent, on préfère, ensuite,suivre nos instincts plutôt que nos esprits , on préfère dériver plutôt que de marcher et on préfère acheter en gros plutôt qu'en détail... Et se dira, que c'est ainsi que font nos voisins !
Nous héritons tous d'énormes fardeaux, il n'y a plus d'autre échappatoire et on se doit de les vider au fur et à mesure qu'on avance dans le temps et dans la maturité. On se doit d'effacer ces mots sur ces présumées "pages blanches" pour les remplacer avec nos propres mots. Ça peut paraître impossible : comment séparer entre le donné et le choisie ? Entre le supposé et le vrai ? Entre le choix de la société pour nous et notre choix à nous mêmes ? C'est un processus minutieux et sans fin, et la tentation de se rendre et de baisser les bras est très forte, mais il est essentiel de ne pas bondonner !
Qu'attendiez-vous, chers algériens ? Videz vos fardeaux, jetez-les et allons de l'avant, enfin !
Kenza Tahiri