L'affaire de la disparition puis de la mort tragique de la petite Nihal Si Mohand a suscité une réaction à travers tout le territoire national tant sur les réseaux sociaux que dans les médias, menant à la propagation de plusieurs rumeurs tant avant qu'après l'annonce du décès de la fillette, ce qui a suscité une réaction de la part de l'Autorité de Régulation de l'Audiovisuel (ARAV).
En effet, l'ARAV a appelé dans un communiqué l'ensemble des médias audiovisuels à faire preuve d'une "vigilance extrême" dans la diffusion d'informations et de commentaires en rapport avec cette affaire au sujet de laquelle l'enquête des autorités officielles n'est pas encore terminée.
" Suite à l’ignoble assassinat dont a été victime la jeune Nihal Si Mohand, l’opinion publique a été, à juste titre, révulsée par cet acte horrible. Et c’est également, à juste titre, que la presse nationale, en particulier les médias audiovisuels, se sont saisis de l’événement "écrit l'ARAV dans son communiqué dans lequel elle relève que " malheureusement, certaines chaînes sont allées au-delà du droit d’informer en diffusant des informations approximatives ou erronées, causant ainsi un lourd préjudice aux familles déjà très douloureusement affectées " en référence à des rumeurs diffusées par certains médias faisant fi des règles élémentaires devant être observées dans l'exercice du droit d'informer.
L'ARAV a appelé à cet effet les médias à " faire preuve de vigilance extrême dans la diffusion des commentaires et des faits dans tout ce qui touche cette douloureuse affaire, encore du domaine de l’enquête judiciaire " .