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Airs &Commentaires/ Alger la noire

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Enrico Macias, chantait l'Algérie : "Soleil de mon pays perdu, des villes blanches que j'aimais, des filles que j'ai jadis connu"... Ça semble aujourd'hui renversé !

Le grand soleil actuel de mon pays n'est devenu qu'une lueur pour ses jeunes, il n'est qu'une lumière de bougie fragile au vent qui souffle contre eux...

Les villes blanches ! Je ne les trouve pas. Alger la blanche ! Non plus. Alger la capitale a été frappée par la plus horrible guerre civile durant la décennie "noire", des femmes et des bébés égorgés par des obscurantistes qui voulaient imposer une doctrine étrangère du sang africain, ces fanatiques qui interdisaient même l'allumage d'une lampe dans les maisons de la capitale mais qui n'abolissaient pas l'esclavage et les viols collectifs...

Durant mes passages par Alger, je sens que cette ville pleure toujours ses enfants d'hier, notamment ceux que adeptes de l'obscure ont massacrés, et qui pleure la jeunesse actuelle, perdue entre la dépression, le malaise social et l'intégrisme qui ne cessent de gangrener ces beaux jeunes dont la vie a distordu leurs visages...

Rien n'est beau à Alger, même le climat. Le climat sous lequel les algérois et algéroises se baignent à la plage ! Et quelle plage encore ! Marina Palm ! ou plutôt dirai-je, Daech Palm ! C'est une plage réservée uniquement pour les femmes, et les autres plages pour les fanatiques et les délinquants. Et l'état, au lieu d'éduquer son peuple et civiliser la jeunesse de la capitale, ses assaillant coulent de beaux jours dans des plages et résidences luxueuses payés sur le dos du "peuple" !


Non ils continuent à créer des tabous, des ségrégations sociales et humaines qui vont encore créer plus de frustrations ! D'ailleurs, même les crèches à Alger endoctrinent les petits enfants en leur offrant à consommer l'idéal sans rêve, et excessif, de l'amour de la Palestine et du djihad au lieu du respect et l'amour de l'autre sexe et de leur mère patrie, et des chansons de panarabistes, dorées des rengaines religieuses, servant ainsi à leurs faire oublier la terre sur laquelle ils vivent, en branchant leur cerveaux sur la parabole orientale, par ricochet, les enfants se trouvent plus arabes que les arabes, et plus Palestiniens que les Palestiniens qui, eux, ont en leur besogne à porter.

Enfin, je trouve que toutes les villes sont ravagées par la saleté (environnementale et morale) et l'afghanisation, à l’exception de quelques régions enracinées qui refusent de se plier à des impostures morales et résistent pour vivre en paix et en coexistence, malgré l'enfoncement des contempteurs du peuple qu'ils subissent quotidiennement...


Abbas Makhlouf


Photo : La Madone de Bentalha, prise le 23 septembre 1997 par Hocine Zaourar à l'hôpital de Zmirli, près d'Alger. Cette photo met en scène une femme endeuillée et foudroyée par la douleur après le massacre de sa famille par les groupes islamistes armées (GIA) à Benthala, à 15 km au sud d'Alger, dans la nuit du 22 au 23 septembre 1997. Ce massacre s'est déroulé en pleine guerre civile algérienne et a fait près de 400 victimes.
La photo a fait la une de plus de 750 journaux dans le monde le lendemain du massacre.

Note de la rédaction :  L'avis de l'auteur n'engage pas forcément l'opinion de la rédaction. Libre à chaque auteur de l'article d'engager uniquement son avis dans son papier. Merci.


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