Le scandale des Panama papers semble encore cacher beaucoup de surprises. En effet, de nouvelles révélations mettant en cause des personnages haut placés de plusieurs pays africains , dont l'Algérie, ont vu le jour sur les colonnes du New York Times ce 25 juillet.
Le journal américain cite notamment le cas de Farid Bedjaoui, accusé par la justice italienne d’avoir distribué 275 millions de dollars en pots-de-vin pour permettre à la Saipem de remporter des contrats en Algérie d’une valeur de 10 milliards de dollars.Le consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) , à l'origine de la divulgation du scandale Panama papers, a révélé que l’entreprise panaméenne Mossack Fonseca a créé 12 des 17 sociétés-écran liées à Bedjaoui sur lesquels la justice italienne enquête pour des faits de corruption entre 2007 et 2010, rapporte la même source. L'une de ces société-écran , Collingdale Consultants Inc. aurait été utilisée pour détourner jusqu'à 15 millions de dollars au profit des associés et de la famille de Chakib Khelil , selon des accusations de la justice italienne citées par le journal américain.
Le journal américain cite notamment le cas de Farid Bedjaoui, accusé par la justice italienne d’avoir distribué 275 millions de dollars en pots-de-vin pour permettre à la Saipem de remporter des contrats en Algérie d’une valeur de 10 milliards de dollars.Le consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) , à l'origine de la divulgation du scandale Panama papers, a révélé que l’entreprise panaméenne Mossack Fonseca a créé 12 des 17 sociétés-écran liées à Bedjaoui sur lesquels la justice italienne enquête pour des faits de corruption entre 2007 et 2010, rapporte la même source. L'une de ces société-écran , Collingdale Consultants Inc. aurait été utilisée pour détourner jusqu'à 15 millions de dollars au profit des associés et de la famille de Chakib Khelil , selon des accusations de la justice italienne citées par le journal américain.
Rappelons que Farid Bedjaoui est accusé d’avoir tissé une toile complexe pour dissimuler son argent, avec seize comptes bancaires en Algérie, à Dubaï, à Hong Kong, au Liban, à Londres, à Singapour et en Suisse, indique le New York Times qui rappelle également que ses actifs ont été saisis au Canada et en France, où la police a saisi un yacht de 42 mètres et des peintures artistiques d’Andy Warhol, Joan Miró et Salvador Dalí. Les autorités américaines examinent également trois propriétés acquises par Bedjoui, incluant une propriété sur la célèbre Cinquième Avenue de Manhattan (New York) d’une valeur de 28.5 millions de dollars.
Bien que l'enquête visant Farid Bedjaoui ait été rendue publique en février 2013, Mossack Fonseca n'aurait remarqué ses activités suspectes que sept mois plus tard, et aurait continué à travailler avec l'une de ses entreprises, Rayan Asset Management, jusqu'en novembre 2015, malgré le fait qu'elle l'a signalé en 2013 aux autorités de Îles vierges Britanniques , cite le New York Times.