"Ce qui est effrayant chez cette nouvelle génération de dévots zélés, c'est sa négation même de toute joie, son refus de toute opinion différente, son rêve de soumettre le monde aux rigueurs d'un dogme inflexible" dixit feu Tahar Djaout sur les conservateurs 2éme génération. L'Université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou (UMMTO) est la proie de la conservation, d'où les répercussions du silence des autorités se sont répercutées, cette semaine, sur la Faculté des Sciences économiques, du commerce et de gestion de la même université.
Après s'être réunis avec les parties prenantes de leur faculté dans des Conseils Pédagogiques Consultatifs (CPC) pour évaluer l'état d'avancement de leurs activités pédagogiques, qui ont subit des observations de grève auparavant mais ont reprit, toutefois, après 3 mois de gèle, le Comité des étudiant(e)s de la faculté des sciences de gestion, économiques et commerciales (COINSECO) semble être la proie d'une poignée d'étudiants, conservateurs pour la plupart, jusqu'à ce que ces derniers partent au lynchage physique des membres dudit comité suite à la fixation de la date des examens qui s'auraient tenus durant le mois sacré, à partir du 12 juin, et que ces mêmes conservateurs refusent de réaliser.
Etant donné que l'administration de la faculté ait annoncé la date des examens, après avoir acquis le consensus des parties réunies, une autre entrave semble bloquer ladite faculté à aller de l'avant. En effet, c'est un groupuscule d'individus qui est à la source de cette perturbation, se prononçant "jeûneurs" et ne résistant pas aux conditions climatiques pour "rajouter la pression des examens", car selon ce même groupuscule "nous sommes en plein mois de Ramadan, et pour jeûner on n'a pas besoin de rajouter la pression des examens" d'où leur revendication incite à "s'examiner durant le mois de septembre". Selon un membre du comité des étudiants, "nous avons convoqué les étudiant(e)s à se rassembler dans une Assemblée Générale pour écouter les doléances de ce groupe qui s'est opposé à la date des examens" mais en vain, car la même AG était perturbée, sans même sortir avec une résolution. C'est l'une des raisons pour laquelle ces conservateurs sont allés jusqu'à commettre une atteinte aux biens publics, et saccager le bureau dudit comité, croyant ainsi imposer leur unique "revendication" avec la force et la violence, avouons-le, digne d'un autre âge. Selon des sources, l'administration refuse même d'écouter ce groupuscule de perturbateurs, à cause de leur recours à des méthodes révolues dont leur essence n'est autre que la violence et son refus même de recourir au dialogue, comme quoi leur raison est indiscutable. Ce qui est étrange dans tout ce vacarme, c'est le silence-radio marqué par les agents de sécurité de l'Université qui ont préféré "se démarquer de la situation, et n'intervenir à aucune minute", "je me demande pour quel fonction répondent-ils dans ce cas" s'interrogea notre interlocuteur.
Il convient de noter, dès lors, que l'intégrisme religieux, ou conservatisme soit-il, n'a pas la particularité d'être représenté par des barbes, comme au traditionnel, mais une autre marque de cette idéologie mérite d'être dénoncée, celle des barbus in-vivo notamment !
Cependant, les membres du COINSECO, et dans un communiqué qui est parvenu à notre Rédaction, ont dénoncé ces actes barbares portant atteinte à l'honneur de l'université, et ont décidé, suite à des farouches pressions subies, de quitter leur structure syndicale dans des conditions précaires.
Ci-joint les images montrant les conséquences monstrueuses des revendications de ces conservateurs :
Le passage raturé en noir est censuré par la Rédaction pour son atteinte aux sensibilités de nos lecteurs |
Le passage raturé en noir est censuré par la Rédaction pour son atteinte aux sensibilités de nos lecteurs |
Le dessin en haut est censuré par la Rédaction pour son atteintes aux sensibilités de nos lecteurs |
Le communiqué du COINSECO, avant de remettre les clés. |
Des tables et chaises servant l'étudiant à suivre ses cours ont été cassés et ont servit au groupes de perturbateurs de bloquer le passage au bureau du Comité |