Le nouveau débarqué à la tête de l’exécutif de la wilaya de Béjaïa, M. Ould Salah Zitouni, a effectué, hier, une visite de travail et d’inspection dans la daïra de Tazmalt, à 80 km du chef-lieu wilayal.
Des résiliations de contrats de certains entrepreneurs, des mises en demeure et surtout des coups de gueule à l’égard de son exécutif, tels sont les actes marquant sa visite débutée à 6h du matin dans la toute pauvre commune d’Ath Mlikèche. Pour une wilaya marquée par de nombreuses manifestations, notamment la fermeture de routes, un développement local fortement freiné, l’ex-wali du Mascara semble avoir opté de «ressortir sa baguette magique» et d’user de «la sévérité» afin de relancer le développement local dans la région. «On note 400 manifestations en terme de fermetures de routes. Vous avez terni l’image de cette belle wilaya au passé glorieux devant tout le pays», fulmine M. Zitouni devant les directeurs de son exécutif. C’est, en fait, à Tiouririne dans le POS 09 de la nouvelle zone urbaine, sur les hauteurs de la commune de Tazmalt, que le premier magistrat de la wilaya a instruit la résiliation du contrat d’une entreprise devant réaliser les 300 logements publics locatifs (LPL). «Un contrat est synonyme de force de la loi. Il n’aurait plus d’engagement avec cette entreprise. Je vous instruis de résilier son contrat et de lancer dans le plus vite possible un nouvel appel d’offre», suggère-t-il au directeur de l’OPGI. Par ailleurs, M. Zitouni a inspecté l’état d’avancement des travaux de réalisation de 150 logements LPL sur le même site, un taux estimé à 45% et 50 autres logements dont le taux est de 37%. «Je constate un retard. De ce fait, une mise en demeure vous sera envoyée et vous êtes priés de renforcer les moyens humains et matériels pour rattraper ce retard», annonce-t-il dans la foulée à l’entrepreneur. Le tout nouveau wali, «sévère» aux yeux de certains et «bosseur, rigoureux» aux yeux des autres, évoque la responsabilité qu’il devra assumer devant le citoyen. «Ma mission est de protéger les intérêts du citoyen. Ceci dit, le retard constaté dans la réalisation de tels projets suggère en parallèle la révision des prix de matériaux et cela n’est pas de tout favorable à la situation actuelle que vit le pays», dira-t-il en faisant allusion à la chute brutale du prix de baril du pétrole. Ainsi, d’autres sites ont été visités par le chef de l’exécutif de la wilaya, à l’image de la réalisation d’un hôpital de 60 lits et d’un EPSP dont le taux d’avancement des travaux est à l’ordre de 15%. À noter au final que la commune d’Akbou accueillera le wali très prochainement et on imagine d’ores et déjà sa réaction quant aux projets, inscrits dans cette riche commune, restés depuis en stand-by. On parle, en effet, d’un peu plus de 500 projets en déficit. En terme d’excédents financiers, la ville de Piton aux ressources fiscales annuelles flirtant les 100 milliards de centimes, enregistre près de 300 milliards de centimes. M. Zitouni relancera-t-il ces projets dont certains ont connu la pose de la première pierre par son prédécesseur, en l’occurrence M. Hamou Ahmed Touhami ?
Des résiliations de contrats de certains entrepreneurs, des mises en demeure et surtout des coups de gueule à l’égard de son exécutif, tels sont les actes marquant sa visite débutée à 6h du matin dans la toute pauvre commune d’Ath Mlikèche. Pour une wilaya marquée par de nombreuses manifestations, notamment la fermeture de routes, un développement local fortement freiné, l’ex-wali du Mascara semble avoir opté de «ressortir sa baguette magique» et d’user de «la sévérité» afin de relancer le développement local dans la région. «On note 400 manifestations en terme de fermetures de routes. Vous avez terni l’image de cette belle wilaya au passé glorieux devant tout le pays», fulmine M. Zitouni devant les directeurs de son exécutif. C’est, en fait, à Tiouririne dans le POS 09 de la nouvelle zone urbaine, sur les hauteurs de la commune de Tazmalt, que le premier magistrat de la wilaya a instruit la résiliation du contrat d’une entreprise devant réaliser les 300 logements publics locatifs (LPL). «Un contrat est synonyme de force de la loi. Il n’aurait plus d’engagement avec cette entreprise. Je vous instruis de résilier son contrat et de lancer dans le plus vite possible un nouvel appel d’offre», suggère-t-il au directeur de l’OPGI. Par ailleurs, M. Zitouni a inspecté l’état d’avancement des travaux de réalisation de 150 logements LPL sur le même site, un taux estimé à 45% et 50 autres logements dont le taux est de 37%. «Je constate un retard. De ce fait, une mise en demeure vous sera envoyée et vous êtes priés de renforcer les moyens humains et matériels pour rattraper ce retard», annonce-t-il dans la foulée à l’entrepreneur. Le tout nouveau wali, «sévère» aux yeux de certains et «bosseur, rigoureux» aux yeux des autres, évoque la responsabilité qu’il devra assumer devant le citoyen. «Ma mission est de protéger les intérêts du citoyen. Ceci dit, le retard constaté dans la réalisation de tels projets suggère en parallèle la révision des prix de matériaux et cela n’est pas de tout favorable à la situation actuelle que vit le pays», dira-t-il en faisant allusion à la chute brutale du prix de baril du pétrole. Ainsi, d’autres sites ont été visités par le chef de l’exécutif de la wilaya, à l’image de la réalisation d’un hôpital de 60 lits et d’un EPSP dont le taux d’avancement des travaux est à l’ordre de 15%. À noter au final que la commune d’Akbou accueillera le wali très prochainement et on imagine d’ores et déjà sa réaction quant aux projets, inscrits dans cette riche commune, restés depuis en stand-by. On parle, en effet, d’un peu plus de 500 projets en déficit. En terme d’excédents financiers, la ville de Piton aux ressources fiscales annuelles flirtant les 100 milliards de centimes, enregistre près de 300 milliards de centimes. M. Zitouni relancera-t-il ces projets dont certains ont connu la pose de la première pierre par son prédécesseur, en l’occurrence M. Hamou Ahmed Touhami ?