Lounis Ait Manguellet, pilier non contesté de la chanson Kabyle, idole de plusieurs générations, parolier, philosophe et chanteur populaire, se voit confronté aux attentes de ses fans qui lui reprochent une nouvelle fois «sa réponse» à la polémique qui a agité la toile Kabyle après sa présence avec l'autre figure emblématique Idir, à une cérémonie organisée par l'ONDA et présidée par le premier ministre Abdelmalek Sellal qui a assuré son ouverture applaudie par les deux artistes.
Les fans des deux icônes, leur reprochaient d'avoir «accepter l'instrumentalisation de leur image, tant respectée, par le pouvoir algérien, cherchant de crédibilité et du crédit», mais la polémique a viré vers l'insultes et une violence verbale dégénérée, allant jusqu'à accuser les deux hommes de traîtrise, avant que les esprits s’apaisent avec les écrits des plus raisonnables.
Mais c'est la réponse de Lounis Ait Manguellet via sa page officielle du réseau social facebook qui remis du huile sur le feu « Il ressort du messsage publié, aujourd'hui, par Lounis Ait Menguellet qu'il y a, en gros, les "bons" Kabyles et les "lâches" Kabyles... Les "bons" Kabyles sont les Kabyles qui l'ont pas critiqué, qui l'ont soutenu, qui l'ont confirmé dans son acte "serrer" la main de Sellal, etc...Les "lâches" Kabyles sont les Kabyles qui l'ont critiqué, qui l'ont pas soutenu, qui l'ont pas confirmé dans son acte "serrer" la main de Sellal, etc...Ces Kabyles lâches ne sont même pas des personnes mais juste une espèce qui passe sa triste vie à se tromper de cibles...» écrit un internaute remonté contre son artiste «préféré», alors qu'un autre rédige un commentaire plus virulent «Ses fans, offensés par cette récidive, exigeaient, ni plus ni moins que des explications, voir des excuses de ce qu’ils ont considéré comme une mauvaise conduite de la part de leur idole. Il pensait qu’avec la triste et exécrable vertu à laquelle il a fait appel, « sa grandeur » et « sa reconnaissance » à ceux qui l’ont défendu contre « les chasseurs embusqués », l’excuserait de la réaction somme toute légitime, même si parfois elle a frôlé l'insulte, de ces « ingrats », de ces « déprimés », de ces « manipulés ». Pauvre de vous qui pensez qu’avec sa dernière waâda, le fusil en bandoulière, il ira retrouver le chemin qu’on pensait être sa trajectoire de toujours… ak yexdeɛ ṛebbi !».
Si on comprend bien le rôle de la chanson engagée et de la poésie politique dans le combat identitaire et démocratique de la Kabylie depuis l'indépendance, l'élite Kabyle serait-elle trop éloignée de la réalité populaire et ses attentes, serait elle dans un autisme d'une grandeur imaginée dans les sales et les protocoles oubliant la source de sa position tirée de la base ?
Les fans des deux icônes, leur reprochaient d'avoir «accepter l'instrumentalisation de leur image, tant respectée, par le pouvoir algérien, cherchant de crédibilité et du crédit», mais la polémique a viré vers l'insultes et une violence verbale dégénérée, allant jusqu'à accuser les deux hommes de traîtrise, avant que les esprits s’apaisent avec les écrits des plus raisonnables.
Mais c'est la réponse de Lounis Ait Manguellet via sa page officielle du réseau social facebook qui remis du huile sur le feu « Il ressort du messsage publié, aujourd'hui, par Lounis Ait Menguellet qu'il y a, en gros, les "bons" Kabyles et les "lâches" Kabyles... Les "bons" Kabyles sont les Kabyles qui l'ont pas critiqué, qui l'ont soutenu, qui l'ont confirmé dans son acte "serrer" la main de Sellal, etc...Les "lâches" Kabyles sont les Kabyles qui l'ont critiqué, qui l'ont pas soutenu, qui l'ont pas confirmé dans son acte "serrer" la main de Sellal, etc...Ces Kabyles lâches ne sont même pas des personnes mais juste une espèce qui passe sa triste vie à se tromper de cibles...» écrit un internaute remonté contre son artiste «préféré», alors qu'un autre rédige un commentaire plus virulent «Ses fans, offensés par cette récidive, exigeaient, ni plus ni moins que des explications, voir des excuses de ce qu’ils ont considéré comme une mauvaise conduite de la part de leur idole. Il pensait qu’avec la triste et exécrable vertu à laquelle il a fait appel, « sa grandeur » et « sa reconnaissance » à ceux qui l’ont défendu contre « les chasseurs embusqués », l’excuserait de la réaction somme toute légitime, même si parfois elle a frôlé l'insulte, de ces « ingrats », de ces « déprimés », de ces « manipulés ». Pauvre de vous qui pensez qu’avec sa dernière waâda, le fusil en bandoulière, il ira retrouver le chemin qu’on pensait être sa trajectoire de toujours… ak yexdeɛ ṛebbi !».
Lire : La première déclaration de Lounis Ait Manguellet à la polémique après son applaudissement au discours de Sellal
Si on comprend bien le rôle de la chanson engagée et de la poésie politique dans le combat identitaire et démocratique de la Kabylie depuis l'indépendance, l'élite Kabyle serait-elle trop éloignée de la réalité populaire et ses attentes, serait elle dans un autisme d'une grandeur imaginée dans les sales et les protocoles oubliant la source de sa position tirée de la base ?
Par Khaled.B