Au moment où les relations de Paris avec le Palais d’El-Mouradia, siège de la présidence algérienne, s’enveniment, le clan des adversaires des Bouteflika a profité de cette conjoncture pour se rapprocher de certains conseillers et lobbyistes de l’Elysée. Le projet est de nouer une alliance stratégique dirigée contre l’entourage d’Abdelaziz Bouteflika, accusé de ne pas vouloir lâcher les commandes en Algérie en cherchant à tout prix à imposer l’équipe qu’il souhaite en prévision de l’élection présidentielle de 2019.
C’est dans ce contexte-là qu’il faut comprendre le récent et secret voyage à Paris, la semaine dernière, du général Nezzar, l’ancien ministre de la Défense nationale pendant les sombres années de 1992 à 1999, et porte parole incontesté des anciens généraux et hauts gradés « janvieristes » de l’armée algérienne, qui ont interrrompu le processus électoral en janvier 1992. Ce sont, depuis l’éviction cet automne du chef du tout puissant patron du DRS (services algériens), le général Toufik, des ennemis jurés d’Abdelaziz Bouteflika, le chef de l’Etat.
Selon nos informations, le général Nezzar a fait croire à ses proches que son déplacement était inscrit dans son agenda médical. En réalité, le général Nezzar a rencontré plusieurs intermédiaires et observateurs proches de François Hollande pour leur transmettre la vision et les positions du clan des anciens dirigeants militaires algériens. Plusieurs questions ont créé en effet de sérieuses secousses au sein du sérail algérien, comme le retour de Chakib Khelil, l’ancien ministre de l’Energie. Quelles conséquences sur l’avenir politique du pays d’une éventuelle promotion du protégé de Bouteflika? Quelles conséquences pour la relation Paris Alger, quand on sait que Chakib Khelil est très proche des Américains?
A Paris, le général Nezzar a délivré un message clair et précis : nous les anciens hauts responsables de l’armée, nous sommes toujours sur l’échiquier politique et la France doit dialoguer aussi avec nous.
Le général Nezzar est rentré, le jeudi 12 mai à Alger, après avoir accompli sa « mission » à Paris. A l’aéroport d’Orly, sa présence n’est pas passée inaperçue. Il a bénéficié d’un traitement de VIP de la part du personnel d’Air Algérie. Le général n’a pas été obligé d’attendre son tour pour embarquer à bord du vol de l’après midi. Ce qui n’a pas manqué de susciter l’ire de plusieurs autres passagers.
C’est dans ce contexte-là qu’il faut comprendre le récent et secret voyage à Paris, la semaine dernière, du général Nezzar, l’ancien ministre de la Défense nationale pendant les sombres années de 1992 à 1999, et porte parole incontesté des anciens généraux et hauts gradés « janvieristes » de l’armée algérienne, qui ont interrrompu le processus électoral en janvier 1992. Ce sont, depuis l’éviction cet automne du chef du tout puissant patron du DRS (services algériens), le général Toufik, des ennemis jurés d’Abdelaziz Bouteflika, le chef de l’Etat.
Agenda médical
Selon nos informations, le général Nezzar a fait croire à ses proches que son déplacement était inscrit dans son agenda médical. En réalité, le général Nezzar a rencontré plusieurs intermédiaires et observateurs proches de François Hollande pour leur transmettre la vision et les positions du clan des anciens dirigeants militaires algériens. Plusieurs questions ont créé en effet de sérieuses secousses au sein du sérail algérien, comme le retour de Chakib Khelil, l’ancien ministre de l’Energie. Quelles conséquences sur l’avenir politique du pays d’une éventuelle promotion du protégé de Bouteflika? Quelles conséquences pour la relation Paris Alger, quand on sait que Chakib Khelil est très proche des Américains?
A Paris, le général Nezzar a délivré un message clair et précis : nous les anciens hauts responsables de l’armée, nous sommes toujours sur l’échiquier politique et la France doit dialoguer aussi avec nous.
Le général Nezzar est rentré, le jeudi 12 mai à Alger, après avoir accompli sa « mission » à Paris. A l’aéroport d’Orly, sa présence n’est pas passée inaperçue. Il a bénéficié d’un traitement de VIP de la part du personnel d’Air Algérie. Le général n’a pas été obligé d’attendre son tour pour embarquer à bord du vol de l’après midi. Ce qui n’a pas manqué de susciter l’ire de plusieurs autres passagers.