En guise de soutien au groupe médiatique d'El Khabar, des journalistes, correspondants, militants et membres de la société civile ont tenus ce matin un sit-in de protestation dans la place de l'Ancienne Mairie de la ville de Tizi Ouzou.
Eu égard à la campagne de soutien qu'a lancée la presse en collaboration avec la société civile, partout sur le territoire national, pour épauler le groupe médiatique d'El Khabar dans l'affaire l'opposant au ministère de la communication, après une plainte déposée en référé devant la justice par Hamid Grine, les rassemblements et sit-in de solidarité tendent à prendre une propension solide du genre sur le territoire national. Ce matin du mercredi, c'était à Tizi Ouzou que des militants, journalistes et correspondants de la capitale du Djurdjura ont répondus à l'appel lancé par le Bureau régional de Tizi Ouzou appartenant à El Khabar où des slogans hostiles ont été scandés contre ceux qui sont derrière la cabale menée à l'encontre de ces quotidien et télévision, compris, ainsi que le géant de l'industrie Issad Rebrab. Et ce juste avant de tenir une minute de silence à la mémoire des martyrs du pays, de la démocratie et des libertés de la presse et d'expression.
Ensuite, les rassembleurs s'étaient organisés pour prendre la parole, avec la présence de plusieurs médias, et d'une foule qui attirait beaucoup l'intention des passagers. Concernant ces derniers, ceux qui ne pouvaient assister à ce rassemblement pour des "raisons personnelles", ils affichaient des soutiens symboliques en encourageant les rassembleurs et les journalistes d'El Khabar qui se trouvaient sur place. Ali Raiah, journaliste d'El Khabar, travaillant à Tizi Ouzou, avait dénoncé l'acharnement du régime algérien et de leurs outils de propagande sur la presse libre. "El Khabar a été la cible du pouvoir, et l'est encore" avait-il déclaré. Le même journaliste avait tenu un discours très des plus précis, et explicitant le pourquoi de l'acharnement que subit le journal pour lequel travaille-t-il. La monopolisation de la publicité à travers l'Agence Nationale d'Edition et de Publicité (ANEP) demeure un cheval de bataille politicien qu'usurpe le régime algérien à l'encontre des médias, pour le moins insurgés, qui tiennent tête aux missives provenant du sérail. El Khabar est l'exemple parfait des médias victime du chantage publicitaire, qu'affiche désormais à ciel ouvert le ministre de la communication. "Depuis 1998, El Khabar a cessé de bénéficier de la publicité de l'ANEP" avait affirmé le même interlocuteur, d'où même les annonceurs du secteur privé ont été l'objet de missives parvenues de la haute sphère de l'Etat les incitant, ainsi, à boycotter des médias qui ne consentent pas la fuite en avant enclenchée par le régime. Aujourd'hui, c'est l'une des raisons pour laquelle "les actionnaires d'El Khabar se sont trouvés dans la nécessité de vendre leurs actions pour sauver le groupe de la fermeture"explique-t-il encore. Une fermeture qui n'arrangera ni ses 500 travailleurs menacés du chômage, ni son lectorat ou encore la liberté de la presse, dans laquelle le quotidien a collaboré à bras-le-corps. Les actionnaires du même média ayant choisi de vendre une partie de leurs actions pour un investisseur "qui gère des filiales florissantes", notamment Issad Rebrab, patron du groupe Cevital, qui a, somme toute, poussé le pouvoir à réagir de cette façon, et de sombrer dans la tourmente, vu que "le pouvoir savait que M.Rebrab pourrait donner un grand élan au groupe médiatique d'El Khabar"et sur ce, le sauver de la faillite financière.
Le journaliste d'El Khabar qui est intervenu n'a pas évité de réitéré sa confiance aux "gens sérieux qui travaillent pour la vraie justice". Attendant juste la suite de l'affaire, d'où le procès judiciaire, reportée à deux reprises, se tiendra le mercredi 25 du mois en cours, la justice qui tient entre ses mains une affaire qui a secoué société civile et pouvoirs publics ! Le même journaliste a averti dans un message clair contre des conséquences plus graves que celle-ci de la politique du bricolage et du chantage du régime en place. "Aujourd'hui c'est El Khabar, demain à qui le tour ?"s'est-il interrogé. Ali Raiah, tout au long de son intervention, n'a cessé à aucun moment de clamer que cette affaire représente une menace potentiel contre la liberté de la presse, notamment en Algérie.
Dda Yussef, ancien chef de bureau de Tizi Ouzou du quotidien Le Soir d'Algérie, même à un âge très avancé, n'a toutefois pas manqué de se déplacer sur les lieux pour manifester son soutien à la liberté d'expression, et de brandir un carton rouge au régime algérien qui jouit sans rougir de son "hypocrisie machiavélique" avait-il introduit au début de son intervention. Pourquoi le régime est "hypocrite" ? Selon Dda Yussef, parce qu'il a "célébré la journée mondiale de la liberté de la presse, au moment où il s'est attaqué à El KhabarII". Le même intervenant, d'où la sagesse coule sur son visage, a dénoncé le double jeu des "autorités nationales" qui "ne se contente pas uniquement de réserver la publicité publique à leurs amis, mais interdisent, toutefois, aux annonceurs privés de fournir leur publicité à des journaux comme El Khabar, Liberté, Le Soir d'Algérie ou encore El Watan" a-t-il explicité.
Sur le même sillage, il convient de noter que la politisation de cette affaire a été pointée du doigt par des observateurs, des animateurs du champs politique et médiatique. Cette affaire "purement commerciale" va dans la nécessité d'être éclaircie, et qu'elle soit tranchée définitivement, bien avant que ça prenne une finition peu reluisante et inattendue, d'où la justice est l'unique tenant pour cela. Affaire à suivre le mercredi prochain.
Eu égard à la campagne de soutien qu'a lancée la presse en collaboration avec la société civile, partout sur le territoire national, pour épauler le groupe médiatique d'El Khabar dans l'affaire l'opposant au ministère de la communication, après une plainte déposée en référé devant la justice par Hamid Grine, les rassemblements et sit-in de solidarité tendent à prendre une propension solide du genre sur le territoire national. Ce matin du mercredi, c'était à Tizi Ouzou que des militants, journalistes et correspondants de la capitale du Djurdjura ont répondus à l'appel lancé par le Bureau régional de Tizi Ouzou appartenant à El Khabar où des slogans hostiles ont été scandés contre ceux qui sont derrière la cabale menée à l'encontre de ces quotidien et télévision, compris, ainsi que le géant de l'industrie Issad Rebrab. Et ce juste avant de tenir une minute de silence à la mémoire des martyrs du pays, de la démocratie et des libertés de la presse et d'expression.
Ensuite, les rassembleurs s'étaient organisés pour prendre la parole, avec la présence de plusieurs médias, et d'une foule qui attirait beaucoup l'intention des passagers. Concernant ces derniers, ceux qui ne pouvaient assister à ce rassemblement pour des "raisons personnelles", ils affichaient des soutiens symboliques en encourageant les rassembleurs et les journalistes d'El Khabar qui se trouvaient sur place. Ali Raiah, journaliste d'El Khabar, travaillant à Tizi Ouzou, avait dénoncé l'acharnement du régime algérien et de leurs outils de propagande sur la presse libre. "El Khabar a été la cible du pouvoir, et l'est encore" avait-il déclaré. Le même journaliste avait tenu un discours très des plus précis, et explicitant le pourquoi de l'acharnement que subit le journal pour lequel travaille-t-il. La monopolisation de la publicité à travers l'Agence Nationale d'Edition et de Publicité (ANEP) demeure un cheval de bataille politicien qu'usurpe le régime algérien à l'encontre des médias, pour le moins insurgés, qui tiennent tête aux missives provenant du sérail. El Khabar est l'exemple parfait des médias victime du chantage publicitaire, qu'affiche désormais à ciel ouvert le ministre de la communication. "Depuis 1998, El Khabar a cessé de bénéficier de la publicité de l'ANEP" avait affirmé le même interlocuteur, d'où même les annonceurs du secteur privé ont été l'objet de missives parvenues de la haute sphère de l'Etat les incitant, ainsi, à boycotter des médias qui ne consentent pas la fuite en avant enclenchée par le régime. Aujourd'hui, c'est l'une des raisons pour laquelle "les actionnaires d'El Khabar se sont trouvés dans la nécessité de vendre leurs actions pour sauver le groupe de la fermeture"explique-t-il encore. Une fermeture qui n'arrangera ni ses 500 travailleurs menacés du chômage, ni son lectorat ou encore la liberté de la presse, dans laquelle le quotidien a collaboré à bras-le-corps. Les actionnaires du même média ayant choisi de vendre une partie de leurs actions pour un investisseur "qui gère des filiales florissantes", notamment Issad Rebrab, patron du groupe Cevital, qui a, somme toute, poussé le pouvoir à réagir de cette façon, et de sombrer dans la tourmente, vu que "le pouvoir savait que M.Rebrab pourrait donner un grand élan au groupe médiatique d'El Khabar"et sur ce, le sauver de la faillite financière.
Le journaliste d'El Khabar qui est intervenu n'a pas évité de réitéré sa confiance aux "gens sérieux qui travaillent pour la vraie justice". Attendant juste la suite de l'affaire, d'où le procès judiciaire, reportée à deux reprises, se tiendra le mercredi 25 du mois en cours, la justice qui tient entre ses mains une affaire qui a secoué société civile et pouvoirs publics ! Le même journaliste a averti dans un message clair contre des conséquences plus graves que celle-ci de la politique du bricolage et du chantage du régime en place. "Aujourd'hui c'est El Khabar, demain à qui le tour ?"s'est-il interrogé. Ali Raiah, tout au long de son intervention, n'a cessé à aucun moment de clamer que cette affaire représente une menace potentiel contre la liberté de la presse, notamment en Algérie.
Dda Yussef, ancien chef de bureau de Tizi Ouzou du quotidien Le Soir d'Algérie, même à un âge très avancé, n'a toutefois pas manqué de se déplacer sur les lieux pour manifester son soutien à la liberté d'expression, et de brandir un carton rouge au régime algérien qui jouit sans rougir de son "hypocrisie machiavélique" avait-il introduit au début de son intervention. Pourquoi le régime est "hypocrite" ? Selon Dda Yussef, parce qu'il a "célébré la journée mondiale de la liberté de la presse, au moment où il s'est attaqué à El KhabarII". Le même intervenant, d'où la sagesse coule sur son visage, a dénoncé le double jeu des "autorités nationales" qui "ne se contente pas uniquement de réserver la publicité publique à leurs amis, mais interdisent, toutefois, aux annonceurs privés de fournir leur publicité à des journaux comme El Khabar, Liberté, Le Soir d'Algérie ou encore El Watan" a-t-il explicité.
Sur le même sillage, il convient de noter que la politisation de cette affaire a été pointée du doigt par des observateurs, des animateurs du champs politique et médiatique. Cette affaire "purement commerciale" va dans la nécessité d'être éclaircie, et qu'elle soit tranchée définitivement, bien avant que ça prenne une finition peu reluisante et inattendue, d'où la justice est l'unique tenant pour cela. Affaire à suivre le mercredi prochain.