Le ministre des finances multiplie les initiatives pour capter l’argent de notre communauté établie à l’étranger, en ces temps de raréfaction des devises. C’est dans ce cadre qu’il a annoncé jeudi à Oran une nouvelle mesure, à savoir la possibilité pour les membres de la communauté algérienne établie à l’étranger d’ouvrir des comptes bancaires en devises.
Le démarrage de l’opération est prévu pour le mois de juin, c’est-à-dire avec le début du retour des émigrés au pays pour les vacances. « Nous comptons lancer une nouvelle initiative à partir du mois de juin prochain permettant aux membres de la communauté algérienne non-résidents dans leur pays d’origine d’ouvrir des comptes bancaires en devises », a déclaré Abderrahmane Benkhalfa.
Selon lui, cette mesure permet aux algériens résidents à l’étranger de sécuriser leur argent dans leur pays, surtout que les mutations que connaissent différentes régions du monde peuvent contraindre à un retour au pays d’origine pour y résider, a-t-il expliqué. Cette opération s’inscrit dans le cadre du développement de l’activité bancaire algérienne qui vise à multiplier le nombre des comptes courants de 7 à 17 millions, a ajouté le ministre.
Le ministre a profité pour mettre en garde les citoyens algériens qui seraient tentés de mettre leur argent dans les banques étrangères en raison des difficultés de récupération de cet argent en cas de changement de lois (suspension des visas et autres contraintes). Dans une allusion à l’opération de bancarisation de l’argent de l’informel, Benkhalfa appelé à œuvrer suivant une approche d’innovation pour inciter les détenteurs de « fonds endormis » à les déposer dans les banques.
Il a insisté, dans ce sens, sur le rôle à jouer par les agents des guichets de banques pour sensibiliser les citoyens et gagner leur confiance pour réaliser cet objectif, ainsi que sur l’activation de l’esprit d’initiative chez les gestionnaires des agences bancaires.
Il est incontestable que l’annonce du ministre va dans le bons sens. Sauf que les algériens nourrissent une grande méfiance à l’égard de l’administration en général et des banques en particulier. Cette confiance ne peut se décréter par la magie des promesses du ministre. C’est une culture, c’est des mécanismes à mettre en place progressivement et c’est d’autant plus difficile pour le banquier algérien qui n’a pas l’habitude d’être en position de celui qui sollicite le citoyen, l’Etat n’ayant jamais eu besoin de faire appel à l’argent des algériens.
Cette réticence, nous la constatons d’ailleurs à travers l’opération de bancarisation de l’argent de l’informel et de l’emprunt obligataire dont les résultats sont pour le moins mitigés.
Dès lors on se demande si nos compatriotes résidents à l’étranger, déjà remontés contre les compagnies Air Algérie et ENTMV, qui profitent à chaque occasion pour les arnaquer, puissent être au rendez-vous de cette opération, d’autant qu’ils restent toujours en colère et très mécontents à la suite du mépris affiché à leur encontre par ceux qui imposé l’article scélérat
Par Algérie1
Le démarrage de l’opération est prévu pour le mois de juin, c’est-à-dire avec le début du retour des émigrés au pays pour les vacances. « Nous comptons lancer une nouvelle initiative à partir du mois de juin prochain permettant aux membres de la communauté algérienne non-résidents dans leur pays d’origine d’ouvrir des comptes bancaires en devises », a déclaré Abderrahmane Benkhalfa.
Selon lui, cette mesure permet aux algériens résidents à l’étranger de sécuriser leur argent dans leur pays, surtout que les mutations que connaissent différentes régions du monde peuvent contraindre à un retour au pays d’origine pour y résider, a-t-il expliqué. Cette opération s’inscrit dans le cadre du développement de l’activité bancaire algérienne qui vise à multiplier le nombre des comptes courants de 7 à 17 millions, a ajouté le ministre.
Le ministre a profité pour mettre en garde les citoyens algériens qui seraient tentés de mettre leur argent dans les banques étrangères en raison des difficultés de récupération de cet argent en cas de changement de lois (suspension des visas et autres contraintes). Dans une allusion à l’opération de bancarisation de l’argent de l’informel, Benkhalfa appelé à œuvrer suivant une approche d’innovation pour inciter les détenteurs de « fonds endormis » à les déposer dans les banques.
Il a insisté, dans ce sens, sur le rôle à jouer par les agents des guichets de banques pour sensibiliser les citoyens et gagner leur confiance pour réaliser cet objectif, ainsi que sur l’activation de l’esprit d’initiative chez les gestionnaires des agences bancaires.
Air Algérie, ENTMV et article 51
Il est incontestable que l’annonce du ministre va dans le bons sens. Sauf que les algériens nourrissent une grande méfiance à l’égard de l’administration en général et des banques en particulier. Cette confiance ne peut se décréter par la magie des promesses du ministre. C’est une culture, c’est des mécanismes à mettre en place progressivement et c’est d’autant plus difficile pour le banquier algérien qui n’a pas l’habitude d’être en position de celui qui sollicite le citoyen, l’Etat n’ayant jamais eu besoin de faire appel à l’argent des algériens.
Cette réticence, nous la constatons d’ailleurs à travers l’opération de bancarisation de l’argent de l’informel et de l’emprunt obligataire dont les résultats sont pour le moins mitigés.
Dès lors on se demande si nos compatriotes résidents à l’étranger, déjà remontés contre les compagnies Air Algérie et ENTMV, qui profitent à chaque occasion pour les arnaquer, puissent être au rendez-vous de cette opération, d’autant qu’ils restent toujours en colère et très mécontents à la suite du mépris affiché à leur encontre par ceux qui imposé l’article scélérat