En plein procès controversé pour divulgation de secret d'Etat, le journaliste d’opposition turc Can Dündar a été visé par trois coups de feu. Le directeur de la rédaction du quotidien Cumhuriyet s'en sort indemne et son assaillant a été arrêté.
« Je vais bien ». Quelques minutes après les coups de feu, Can Dündar a tenu à rassurer ses proches et ses soutiens sur Twitter.
Le journaliste a évité de justesse plusieurs coups de feu, juste devant le tribunal où il est jugé avec un autre membre de son journal. Avant de tirer, l'assaillant l'a insulté : « traître » a-t-il crié. Il a depuis été arrêté.
Ce procès est très critiqué et Can Dündar est devenu le symbole de la liberté d'expression bafouée en Turquie. En mars, un autre journal, Zaman, avait été mis sous tutelle par le gouvernement.
Après sa tentative d'assassinat, Can Dündar a déclaré : « Nous ne connaissons pas la personne qui nous a tirés dessus, mais nous savons qui nous a désignés comme une cible » ; sous-entendu, Recep Tayyip Erdogan. En lançant personnellement des poursuites contre les journalistes, le président turc avait déclaré : « ils le payeront cher ».
Reuters
« Je vais bien ». Quelques minutes après les coups de feu, Can Dündar a tenu à rassurer ses proches et ses soutiens sur Twitter.
Le journaliste a évité de justesse plusieurs coups de feu, juste devant le tribunal où il est jugé avec un autre membre de son journal. Avant de tirer, l'assaillant l'a insulté : « traître » a-t-il crié. Il a depuis été arrêté.
Ce procès est très critiqué et Can Dündar est devenu le symbole de la liberté d'expression bafouée en Turquie. En mars, un autre journal, Zaman, avait été mis sous tutelle par le gouvernement.
Après sa tentative d'assassinat, Can Dündar a déclaré : « Nous ne connaissons pas la personne qui nous a tirés dessus, mais nous savons qui nous a désignés comme une cible » ; sous-entendu, Recep Tayyip Erdogan. En lançant personnellement des poursuites contre les journalistes, le président turc avait déclaré : « ils le payeront cher ».
Reuters