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Le ministre de l'industrie, Bouchouareb exige des britanniques l’exclusion d'Issad Rebrab

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C'est une nouvelle page qui s'ouvre dans le conflit qui oppose le richissime homme d'affaire Issad Rebrab, PDG du plus grand groupe privé en Algérie et au Maghreb, et le gouvernement algérien.




En effet, après l'action judiciaire déclenchée par le ministre de la communication, Hamid Grine, pour annuler le rachat du groupe de presse El Khabar par une filiale de Cevital, Abdesslam Bouchouareb, revient à la charge contre «le capitaine de l'industrie algérienne» selon le quotidien francophone Liberté citant la direction de communication dudit groupe industriel.

Selon la même source, le ministre de l'industrie a exigé l’exclusion d'Issad Rebrab à défaut de boycotter un forum d’investissement algéro-britannique, qui aura lieu à Alger le 22 mai, dont l'agence de communication Business Development Manager (ABM), basée au 150 Tooley Street à Londres avait déjà conclu un contrat de sponsoring avec Cevital à hauteur de 8 000 livres et qui fait du groupe le sponsor majeur de l’événement.

Voir également : VIDEO. Issad Rebrab :«Ils veulent pas qu'un Kabyle émerge ... Je ne suis pas de leur région, je ne suis pas de leur clan»


Voici le récit incroyable du journal appartenant à Issad Rebrab «Début avril, le Groupe industriel Cevital est contacté par une agence de communication britannique, Business Development Manager (ABM), basée au 150 Tooley Street à Londres, pour lui proposer de participer à un forum d’investissement algéro-britannique, qui aura lieu à Alger le 22 mai, mais aussi s’il était intéressé de participer au sponsoring de l’événement. La réponse, pour un grand groupe comme Cevital et un capitaine d’industrie comme Rebrab, ne pouvait être qu’affirmative. Jusque-là, point de problème. Les choses allaient normalement à la grande satisfaction des Britanniques qui apprécient fort bien la participation du capitaine de l’industrie algérienne à un forum dédié à l’investissement.

Le Groupe Cevital a accepté de sponsoriser le forum à hauteur de 8 000 livres. Le contrat est établi dans les formes. Or, ne voilà-t-il pas qu’hier, le jour où le ministre de la Communication rageait contre Issad Rebrab, la direction de la communication du Groupe Cevital reçoit un message inattendu du patron de Business Development Manager (DMA), James McKay, qui l’informe qu’il venait de recevoir une injonction d’une “autorité gouvernementale” qui a exigé de sa boîte d’éliminer le président du Groupe Cevital de la liste des participants au forum, à défaut de quoi le gouvernement algérien ne sera pas au rendez-vous. On imagine la stupéfaction des Anglais, dont le flegme légendaire est pour ainsi dire mis à rude épreuve.

Pour eux, assurément, il est pour le moins incompréhensible qu’une autorité gouvernementale agisse de la sorte contre un industriel et un contributeur de premier ordre. Par retour d’e-mail, le patron de DMA s’est entendu répondre par la direction de la communication du groupe que Cevital maintient sa participation au dit forum et, du coup, décline la proposition de remboursement des frais de sponsoring qui lui a été faite. Contactée par nos soins, la direction de la communication de Cevital s’est déclarée “étonnée” que le gouvernement agisse de la sorte, déplorant “l’image très négative” ainsi donnée de l’Algérie, et qu’il est, de ce fait, “vain, dans ces conditions, de tenter d’instaurer un climat de confiance entre les investisseurs nationaux et étrangers”.

L’on a appris, par ailleurs, que les autorités et les hommes d’affaires britanniques souhaitent vivement que le président de Cevital, le plus important investisseur algérien, soit au rendez-vous du 22 mai. Rappelons que la même autorité gouvernementale avait tenté par le passé d’empêcher la participation du patron de Cevital à un forum économique à Abu Dhabi. L’ambassadeur d’Algérie aux Émirats arabes unis avait, sur instruction d’une officine autre que le MAE, rayé M. Rebrab de la liste des participants. Le patron de Cevital est tout de même parti, officiellement invité qu’il était. Voilà des faits qui démentent les allégations de Hamid Grine sur sa prétendue veille à l’application de la loi et qui donnent la preuve de l’acharnement sur un groupe industriel, qui s’appelle Cevital.»


Cette nouvelle affaire laissent les observateurs perplexes sur les véritables raisons de cet acharnement contre le patron du groupe industriel créateur de richesse et deuxième exportateur après Sonatrach.

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