La vidéo, montrant une jeune fille de 16 ans se faire passer à tabac sur le quai d’un tramway de Gennevilliers (92) à cause de sa jupe, a provoqué beaucoup de réactions, ce samedi.
Jusqu’à celle... d’une des agresseuses.
Samedi après-midi, sur la chaîne d’information BFMTV, cette dernière a démenti les raisons de cette attaque. Plutôt apprêtée, assise sur un banc dans un parc, elle affirme que les coups ont fait suite à des insultes, et non à la tenue vestimentaire de la victime : « Franchement, se défend-elle, je ne suis pas contre ça. Même moi, je sors en jupe, en short. Ca ne me dérange pas (...) Franchement, je ne vois pourquoi je vais frapper une fille qui est en jupe ».
Des éléments que contestent fermement des sources proches du dossier. Selon l’une d’entre elles, qui se base sur les dires de témoins, l’agression a bien été déclenchée sur « fond de féminité ».
Un contexte de rivalité entre deux quartiers
Mais également, dans un contexte de rivalités entre deux quartiers de Gennevilliers : « la cité rouge », d’où provient la victime, et « le Luth », où vivent ses trois agresseuses.
Le parquet, contacté samedi soir, confirme également que les faits, qui remontent à lundi dernier, ont débuté par une « agression verbale sur le quai du tramway à cause de la jupe que portait la victime ». Il est environ 19 heures. La jeune fille de 16 ans monte dans le tramway mais en est extraite par la meneuse d’un groupe de trois filles - une majeure et deux mineures. Celle-ci la tire par les cheveux. S’ensuit une avalanche d’insultes, et de très violents coups, comme le montre une vidéo. La victime finira au sol, inconsciente. Les médecins lui délivreront une ITT de trois jours. Cette dernière a porté plainte.
Seule la jeune femme majeure est mise en cause. Elle s’était d’ailleurs elle-même rendue au commissariat de la ville en apprenant l’état de sa victime, avant d’être placée en garde à vue. Elle sera jugée le 17 mai.
Dans un communiqué publié vendredi matin, le maire de Gennevilliers, Patrice Leclerc (PCF) s’est indigné : « Rien ne justifie une telle violence (...) Aucun motif ne peut limiter la liberté individuelle et collective des femmes à se vêtir comme elles le souhaitent ».
Le Parisien
Jusqu’à celle... d’une des agresseuses.
Samedi après-midi, sur la chaîne d’information BFMTV, cette dernière a démenti les raisons de cette attaque. Plutôt apprêtée, assise sur un banc dans un parc, elle affirme que les coups ont fait suite à des insultes, et non à la tenue vestimentaire de la victime : « Franchement, se défend-elle, je ne suis pas contre ça. Même moi, je sors en jupe, en short. Ca ne me dérange pas (...) Franchement, je ne vois pourquoi je vais frapper une fille qui est en jupe ».
Des éléments que contestent fermement des sources proches du dossier. Selon l’une d’entre elles, qui se base sur les dires de témoins, l’agression a bien été déclenchée sur « fond de féminité ».
Un contexte de rivalité entre deux quartiers
Mais également, dans un contexte de rivalités entre deux quartiers de Gennevilliers : « la cité rouge », d’où provient la victime, et « le Luth », où vivent ses trois agresseuses.
Le parquet, contacté samedi soir, confirme également que les faits, qui remontent à lundi dernier, ont débuté par une « agression verbale sur le quai du tramway à cause de la jupe que portait la victime ». Il est environ 19 heures. La jeune fille de 16 ans monte dans le tramway mais en est extraite par la meneuse d’un groupe de trois filles - une majeure et deux mineures. Celle-ci la tire par les cheveux. S’ensuit une avalanche d’insultes, et de très violents coups, comme le montre une vidéo. La victime finira au sol, inconsciente. Les médecins lui délivreront une ITT de trois jours. Cette dernière a porté plainte.
Seule la jeune femme majeure est mise en cause. Elle s’était d’ailleurs elle-même rendue au commissariat de la ville en apprenant l’état de sa victime, avant d’être placée en garde à vue. Elle sera jugée le 17 mai.
Dans un communiqué publié vendredi matin, le maire de Gennevilliers, Patrice Leclerc (PCF) s’est indigné : « Rien ne justifie une telle violence (...) Aucun motif ne peut limiter la liberté individuelle et collective des femmes à se vêtir comme elles le souhaitent ».