MAK, le Mouvement Kabyle pour l'Autonomie est passé y a plus de deux ans à l'Autodétermination, revendique sans illusions «L'indépendance de la Kabylie», mobilise des milliers, à Tizi Ouzou, à Béjaia et à Bouira, des milliers d'étudiants, de jeunes, militants et sympathisants, dans des démonstrations de force, rappelant la faillite du système en place depuis 62 à renforcer «l'unité nationale».
Le pouvoir algérien a joué le rôle principal dans la radicalisation des revendications Kabyles, avec sa politique répressive dans la région en créant un sentiment d'injustice qui se lègue d'une génération à l'autre, avec une continuité d'une fuite en avant entamée depuis la crise dite berbériste en 1949.
Les décideurs algériens ont toujours accusés les militants Kabyles de séparatisme, malgré leur revendications algérianistes de l'époque à l'image de «l'Algérie Algérienne» durant la crise berbéristes ayant coûté la vie à des militants Kabyles fortement nationalistes, à Abane Remdane accusé de trahison, à Krim Belkacem, aux maquisards du Front des Forces Socialistes en 1963 refusant le coups d'Etat de Benbella et Boumediène, aux animateurs du Mouvement Culturel Berbère des années 80, à Matoub Lounes et aux jeunes du printemps noir de 2001, avant de se heurter à un véritable mouvement séparatiste, qui met le pouvoir devant le fait accompli d'une popularité non-contestée et une activité diplomatique gagnant des Etats hostiles à l'Algérie.
Ferhat Mehenni, le leader des indépendantistes Kabyles, a été lui même, accusé depuis ses premières années de militantisme, avant plus de 40ans, de séparatisme, malgré ses positions nationalistes et sa lutte pour une Algérie démocratique et plurielle, confronté par 12 incarcérations, tortures et diffamations. Aujourd'hui, Ferhat Mehenni, ne parle plus de démocratisation de l'Algérie, de régionalisation ou de fédéralisme, d'Autonomie régionale ou décentralisation, mais de cession et de répartition de l'Algérie, dans une concrétisation de toutes les accusations.
Le pouvoir algérien a joué le rôle principal dans la radicalisation des revendications Kabyles, avec sa politique répressive dans la région en créant un sentiment d'injustice qui se lègue d'une génération à l'autre, avec une continuité d'une fuite en avant entamée depuis la crise dite berbériste en 1949.
Les décideurs algériens ont toujours accusés les militants Kabyles de séparatisme, malgré leur revendications algérianistes de l'époque à l'image de «l'Algérie Algérienne» durant la crise berbéristes ayant coûté la vie à des militants Kabyles fortement nationalistes, à Abane Remdane accusé de trahison, à Krim Belkacem, aux maquisards du Front des Forces Socialistes en 1963 refusant le coups d'Etat de Benbella et Boumediène, aux animateurs du Mouvement Culturel Berbère des années 80, à Matoub Lounes et aux jeunes du printemps noir de 2001, avant de se heurter à un véritable mouvement séparatiste, qui met le pouvoir devant le fait accompli d'une popularité non-contestée et une activité diplomatique gagnant des Etats hostiles à l'Algérie.
Ferhat Mehenni, le leader des indépendantistes Kabyles, a été lui même, accusé depuis ses premières années de militantisme, avant plus de 40ans, de séparatisme, malgré ses positions nationalistes et sa lutte pour une Algérie démocratique et plurielle, confronté par 12 incarcérations, tortures et diffamations. Aujourd'hui, Ferhat Mehenni, ne parle plus de démocratisation de l'Algérie, de régionalisation ou de fédéralisme, d'Autonomie régionale ou décentralisation, mais de cession et de répartition de l'Algérie, dans une concrétisation de toutes les accusations.