La crise financière menace l’existence du journal Echorouk

L’Agence Nationale d’Edition et de Publicité ANEP, a décidé, dans le sillage de la politique d'austérité assumée par le gouvernement algérien, de réduire les annonces de publicité institutionnalisée aux journaux algériens, ce qui menace plusieurs médias de la presse écrite algérienne de fermeture à court terme, tandis que les plus grands titres, commencent à sentir l'impacte de cette décision, à l'image d'Echorouk, qui, selon des sources bien informées, compte licencier pas moins de 80 employés.

La direction du Journal arabophone Echorouk à grand tirage, très proche des frères musulmans ainsi que du pouvoir algérien, associé à une chaîne de télévision du même sigle, a annoncé lors d'une réunion avec ses employés, mercredi dernier, qu'un régime de restructuration avait été élaboré pour sauver l'entreprise qui traverse une période de difficultés financières, a t-on appris de sources sûres.

Selon les même sources, le journal a adopté une stratégie suicidaire, en gonflant ses tirage et en surestimant son audience ainsi que l'ouverture de la chaîne de télévision associée au journal, sans étude préalable du marché, qui, comme la plus part des autres chaînes privées risque de remettre les clés avec l'accumulation des dettes. D'autres sources, qualifie Echorouk d'un éléphant à pied d'argile.