Selon un rapport du CNES sur le développement humain en Algérie, la situation matrimoniale est des plus effrayantes. Apparemment les Algériens sont de plus en touchés par le célibat endurci.
En effet, 81% des jeunes entre 25 et 29 ans sont célibataires et les chiffres ne cessent d’augmenter ces quatre dernières années. Le phénomène prend de l’ampleur ! L’Algérie est ainsi classée parmi les quatre pays de la région MENA où l’âge du mariage est le plus tardif. Selon le même rapport, 44,7% des femmes sont également célibataires soit environ 9 millions de femmes qui ne trouvent pas leurs âmes sœurs, lorsqu’on sait que 2% des jeunes femmes âgées de 25 à 29 ans connaissent déjà une expérience de divorce, contre 0,1% des hommes, précise le document.
Lire Aussi : Le calvaire des mères célibataire en Algérie : l'homme n'est jamais fautif
Tout ça nous ramène à réfléchir sérieusement sur la situation qui pousse nos jeunes à préférer le célibat au mariage. Surtout qu’il (le célibat) est, la plus part du temps, imposé et non pas un choix. D’après les Algériens, plusieurs facteurs sont à l’origine de ce nouveau fait qui touche notre société : La crise du logement, le chômage, la cherté de la vie, le mariage en lui-même qui devient de plus en plus onéreux, etc. sont des raisons suffisantes pour fuir cette responsabilité très accablante qui est le mariage.
Lire Aussi : Mariage «El Misyar» : La nouvelle forme du mariage qui séduit les jeunes Algériens
Ces 20 dernières années, on a enregistré une présence importante de la femme dans pratiquement tous les secteurs ; celui de la santé, de l’éducation ainsi que dans le corps de la justice. Environ 42 %, soit 2064 de femmes magistrates. La femme algérienne ne se limite pas qu’à ces quelques secteurs puisqu’elle est dans l’administration centrale, les écoles de formation, la fonction publique qui compte 607.000 femmes soit 31,8% des travailleurs. Ceci dit, la femme algérienne participe à l'activité économique à hauteur de 17,6% (1900.000 femmes) de la totalité de la population active. Et ce, depuis que la gent féminine fréquente de plus en plus les bancs de l’école donc plus de réussite au bac qui avoisine les 60% chaque année.
Rappelons-le, qu’au lendemain des révoltes arabes, le CNES a été mandaté pour diligenter une mission d'auscultation de la jeunesse. Dans son rapport, il a communiqué plusieurs recommandations concernant les jeunes. En mettant l’accent sur ce questionnement jeunesse/ pouvoirs publics et «les liens distendus entre les deux parties qui révèlent sinon une perte de vitesse des uns et en politiques dirigées vers elle ou, en tout cas, une prise en charge encore insuffisante de ses attentes, avec comme conséquence une capitale confiance érodé». Le rapport souligne «le manque de mécanismes de consultation et de coordination entre les différentes institutions s'occupant de la problématique de la jeunesse». Il précise «une gestion bureaucratique des dispositifs dédiés aux jeunes, fait naître des relations parallèles et des réseaux clientélistes», «l'absence de relais dans l'évaluation des besoins, confinés dans des logiques sectorielles, atomisant l'impact et les effets induits, lorsqu'ils ne les dénaturent pas», note le même document.
Par Dj.O
En effet, 81% des jeunes entre 25 et 29 ans sont célibataires et les chiffres ne cessent d’augmenter ces quatre dernières années. Le phénomène prend de l’ampleur ! L’Algérie est ainsi classée parmi les quatre pays de la région MENA où l’âge du mariage est le plus tardif. Selon le même rapport, 44,7% des femmes sont également célibataires soit environ 9 millions de femmes qui ne trouvent pas leurs âmes sœurs, lorsqu’on sait que 2% des jeunes femmes âgées de 25 à 29 ans connaissent déjà une expérience de divorce, contre 0,1% des hommes, précise le document.
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Ces 20 dernières années, on a enregistré une présence importante de la femme dans pratiquement tous les secteurs ; celui de la santé, de l’éducation ainsi que dans le corps de la justice. Environ 42 %, soit 2064 de femmes magistrates. La femme algérienne ne se limite pas qu’à ces quelques secteurs puisqu’elle est dans l’administration centrale, les écoles de formation, la fonction publique qui compte 607.000 femmes soit 31,8% des travailleurs. Ceci dit, la femme algérienne participe à l'activité économique à hauteur de 17,6% (1900.000 femmes) de la totalité de la population active. Et ce, depuis que la gent féminine fréquente de plus en plus les bancs de l’école donc plus de réussite au bac qui avoisine les 60% chaque année.
Rappelons-le, qu’au lendemain des révoltes arabes, le CNES a été mandaté pour diligenter une mission d'auscultation de la jeunesse. Dans son rapport, il a communiqué plusieurs recommandations concernant les jeunes. En mettant l’accent sur ce questionnement jeunesse/ pouvoirs publics et «les liens distendus entre les deux parties qui révèlent sinon une perte de vitesse des uns et en politiques dirigées vers elle ou, en tout cas, une prise en charge encore insuffisante de ses attentes, avec comme conséquence une capitale confiance érodé». Le rapport souligne «le manque de mécanismes de consultation et de coordination entre les différentes institutions s'occupant de la problématique de la jeunesse». Il précise «une gestion bureaucratique des dispositifs dédiés aux jeunes, fait naître des relations parallèles et des réseaux clientélistes», «l'absence de relais dans l'évaluation des besoins, confinés dans des logiques sectorielles, atomisant l'impact et les effets induits, lorsqu'ils ne les dénaturent pas», note le même document.
Par Dj.O