Les chiffres dévoilés par le Docteur Daoudi à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le cancer sont plus qu'inquiétants, avec une multitude de types de cancers.
En effet, Docteur Daoudi, oncologue et chef de service au niveau de l’hôpital d’Amizour révèle que plus de 500 nouveaux cas, de plusieurs types de cancers, avec une prédominance du cancer du sein chez la femme et du colorectal chez l’homme, ont été diagnostiqués, l’an dernier dans son hôpital, dont son service prend en charge tous les cancéreux en matière de chimiothérapie. Parmi ces derniers, certains vivent avec cette pathologie depuis plusieurs années.
Ce qui est sûr, c’est que le remède à cette maladie réside dans la période de sa détection. Son dépistage précoce suivi de sa prise en charge à temps donne de meilleurs résultats de guérison par rapport à une détection tardive. C’est la raison pour laquelle l’oncologue chef de service d’Amizour, à l’instar de ses confrères, multiplie les appels au dépistage, par exemple, du cancer du sein, le plus répandu chez la femme, pour diagnostiquer à temps la tumeur afin d’augmenter les chances de guérison. Toutefois, la rareté et parfois la rupture de stocks de médicaments nécessaires au traitement de ce type de maladies ne permettent pas une bonne prise en charge des patients.
Par ailleurs, La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme attire, à travers un communiqué, l’attention sur la cherté des soins médicaux des cancéreux, qui « ne sont pas à la portée de tous les malades ». D’ailleurs, précise-t-on, le montant d’ «une séance de radiothérapie s’élève à 13 000 dinars chez le privé » tandis que « les services de la Sécurité sociale n’en rembourse que 400 DA seulement ! ».
Le responsable au sein de LADDH relève « l’existence d’une pénurie de psychotropes et des médicamentations antidouleur nécessaires dans les séances de chimiothérapie faute de prévisions ». Pour lui, c’est un déficit qui peut être « fatal » pour les malades.
Enfin, Houari Kaddour explique que le coût de la prise en charge thérapeutique, l'achat des médicaments anticancéreux (chimiothérapie), la radiothérapie, les frais des analyses de laboratoire, des examens radiologiques, la charge financière liée au transport et aux contrôles post-thérapeutiques, «incombent totalement aux cancérogènes ». LADDH souligne, ainsi, « le caractère désastreux de la prise en charge des malades cancéreux dans l’Algérie profonde qui restent livrés à eux-mêmes », tout en s’interrogeant sur l’utilité du fonds spécial de 30 milliards de dinars, alimenté chaque année par les pouvoirs publics pour l’amélioration de la prise en charge des malades.
LADDH souligne que le cancer est la deuxième cause de mortalité en Algérie avec un pourcentage de 21%, derrière les maladies cardio-vasculaires. Le nombre de cancéreux en Algérie estimé à 480 .000 patients, dont 50.000 nouveaux cas de cancer sont recensés chaque année en Algérie. Il s’agit aussi de 1.500 enfants (soit une moyenne de 5 nouveaux cas par heure enregistrés chez les adultes, et 4 nouveaux cas par jour chez les enfants), enregistrés annuellement.
En effet, Docteur Daoudi, oncologue et chef de service au niveau de l’hôpital d’Amizour révèle que plus de 500 nouveaux cas, de plusieurs types de cancers, avec une prédominance du cancer du sein chez la femme et du colorectal chez l’homme, ont été diagnostiqués, l’an dernier dans son hôpital, dont son service prend en charge tous les cancéreux en matière de chimiothérapie. Parmi ces derniers, certains vivent avec cette pathologie depuis plusieurs années.
Ce qui est sûr, c’est que le remède à cette maladie réside dans la période de sa détection. Son dépistage précoce suivi de sa prise en charge à temps donne de meilleurs résultats de guérison par rapport à une détection tardive. C’est la raison pour laquelle l’oncologue chef de service d’Amizour, à l’instar de ses confrères, multiplie les appels au dépistage, par exemple, du cancer du sein, le plus répandu chez la femme, pour diagnostiquer à temps la tumeur afin d’augmenter les chances de guérison. Toutefois, la rareté et parfois la rupture de stocks de médicaments nécessaires au traitement de ce type de maladies ne permettent pas une bonne prise en charge des patients.
Par ailleurs, La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme attire, à travers un communiqué, l’attention sur la cherté des soins médicaux des cancéreux, qui « ne sont pas à la portée de tous les malades ». D’ailleurs, précise-t-on, le montant d’ «une séance de radiothérapie s’élève à 13 000 dinars chez le privé » tandis que « les services de la Sécurité sociale n’en rembourse que 400 DA seulement ! ».
Le responsable au sein de LADDH relève « l’existence d’une pénurie de psychotropes et des médicamentations antidouleur nécessaires dans les séances de chimiothérapie faute de prévisions ». Pour lui, c’est un déficit qui peut être « fatal » pour les malades.
Enfin, Houari Kaddour explique que le coût de la prise en charge thérapeutique, l'achat des médicaments anticancéreux (chimiothérapie), la radiothérapie, les frais des analyses de laboratoire, des examens radiologiques, la charge financière liée au transport et aux contrôles post-thérapeutiques, «incombent totalement aux cancérogènes ». LADDH souligne, ainsi, « le caractère désastreux de la prise en charge des malades cancéreux dans l’Algérie profonde qui restent livrés à eux-mêmes », tout en s’interrogeant sur l’utilité du fonds spécial de 30 milliards de dinars, alimenté chaque année par les pouvoirs publics pour l’amélioration de la prise en charge des malades.
LADDH souligne que le cancer est la deuxième cause de mortalité en Algérie avec un pourcentage de 21%, derrière les maladies cardio-vasculaires. Le nombre de cancéreux en Algérie estimé à 480 .000 patients, dont 50.000 nouveaux cas de cancer sont recensés chaque année en Algérie. Il s’agit aussi de 1.500 enfants (soit une moyenne de 5 nouveaux cas par heure enregistrés chez les adultes, et 4 nouveaux cas par jour chez les enfants), enregistrés annuellement.