D'anciennes figures du Mouvement Culturel Berbère (MCB) , dont l'avocat et défenseur des droits de l'homme Ali Yahia Abdennour et l'ex-président du RCD et fondateur de la fondation AFUD Saïd Sadi, ont signé une tribune intitulée "l'Algérie de demain ou l'indispensable changement institutionnel" qui dénonce le projet de révision constitutionnelle, ont annoncé ce 03 février des médias électroniques.
Les signataires de cette tribune ont mis le point sur le nombre de constitutions que l'Algérie a vues depuis son indépendance, en déclarant que "chaque chef d'état a eu la ou les siennes"."Si ces constitutions n'ont pas assuré la justice et garanti la stabilité et la prospérité au pays, c'est parce que ces textes, au lieu de servir de cadre à la naissance d'une Algérie singulière, plurielle, solidaire et démocratique, ont été conçues comme autant d'instruments de domestication des consciences inspirés de régimes oligarchiques qui ont servi de modèle à des dirigeants obsédés par le pouvoir et obnubilés par des tutelles extérieures qui nient notre mémoire." ont dénoncé les signataires , qui voient en la nouvelle constitution "un artifice politicien dicté par les rapports de forces claniques en confrontation au sommet de l'état".
Parlant de l'officialisation de Tamazight , les signataires estiment que c'est "une opération de diversion"."Au lieu d’affirmer la parité des langues arabe et amazighe pour clore un schisme qui dure depuis les origines du mouvement national, le texte affiche une hiérarchie aberrante qui maintient l’amazighe dans une dimension de stigmate linguistique soumis aux aléas du moindre amendement constitutionnel, dès lors qu’il est évacué des constantes nationales" ont déclaré les signataires, qui relèvent également des "incohérences, approximations et contradictions" contenues dans le projet de révision constitutionnelle.
Il est à rappeler que, depuis son annonce le 05 janvier dernier, le projet de révision constitutionnelle ne cesse de faire polémique au sein de la classe civile et politique en Algérie.
Les signataires de cette tribune ont mis le point sur le nombre de constitutions que l'Algérie a vues depuis son indépendance, en déclarant que "chaque chef d'état a eu la ou les siennes"."Si ces constitutions n'ont pas assuré la justice et garanti la stabilité et la prospérité au pays, c'est parce que ces textes, au lieu de servir de cadre à la naissance d'une Algérie singulière, plurielle, solidaire et démocratique, ont été conçues comme autant d'instruments de domestication des consciences inspirés de régimes oligarchiques qui ont servi de modèle à des dirigeants obsédés par le pouvoir et obnubilés par des tutelles extérieures qui nient notre mémoire." ont dénoncé les signataires , qui voient en la nouvelle constitution "un artifice politicien dicté par les rapports de forces claniques en confrontation au sommet de l'état".
Parlant de l'officialisation de Tamazight , les signataires estiment que c'est "une opération de diversion"."Au lieu d’affirmer la parité des langues arabe et amazighe pour clore un schisme qui dure depuis les origines du mouvement national, le texte affiche une hiérarchie aberrante qui maintient l’amazighe dans une dimension de stigmate linguistique soumis aux aléas du moindre amendement constitutionnel, dès lors qu’il est évacué des constantes nationales" ont déclaré les signataires, qui relèvent également des "incohérences, approximations et contradictions" contenues dans le projet de révision constitutionnelle.
Il est à rappeler que, depuis son annonce le 05 janvier dernier, le projet de révision constitutionnelle ne cesse de faire polémique au sein de la classe civile et politique en Algérie.