L'Etat algérien est déterminé à faire entrer l'argent de l'informel dans le secteur bancaire officiel avec plusieurs dispositions jusqu'à aller même à une amnistie fiscale.
La déroute du dinar algérien face à l'Euro sur le marché parallèle et l'orientation du citoyen algérien vers ce marché noire de change au détriment du marché officiel, semblent réussir à interpeller les autorités. En effet, plusieurs mesures importantes sont à l’étude, et certains projets sont en voie de finalisation.
Dans la perspective d’améliorer l’environnement des transactions, et gagner la confiance des « agents » opérant dans ce segment économique, y compris informel. Selon des sources au fait du dossier cité par le jeune indépendant, des mesures, dont les cambistes du square Port-Saïd attendent avec impatience seront prises, à l'instar de l’adoption officielle de la révision de la loi sur le marché interbancaire du change, ainsi que la revalorisation de la marge de rémunération sur la commission (fixée à 1% actuellement).
C’est ce taux de bénéfice revendiqué par les cambistes « informels » qui semble avoir été pris en charge par les pouvoirs publics, afin de rendre plus attractive et concurrentielle cette activité et qui pourrait faire augmenter ainsi le nombre des autorisations accordées à la création des bureaux de change, et dont le nombre ne dépasse guère la quarantaine depuis 1997.
La même source affirme que des mesures incitatives au profit des ménages sont prévues dans cette batterie de projets. Des « mesures qui pourraient toucher aussi bien au droit de change qu’à la convertibilité courante du dinar » confie-t-on. Il est question d’un relèvement de l’allocation touristique de voyage, fixée aujourd’hui à 15 000 dinars, soit presque les 120 euros, comme plafond exigé.
Il est également prévu d’autres dispositifs d’allègement, comme la possibilité de recourir à l’achat de devises pour des raisons médicales ou scolaires et universitaires, dont le seuil n’est pas encore fixé définitivement. Rappelons que les pouvoirs publics ont toléré l’existence d’un marché parallèle des devises, alors que la réglementation en vigueur n’autorise que les banques commerciales et bureaux de change légaux à vendre et à acheter le dinar.
Par ailleurs. le marché parallèle de change pèse environ cinq milliards de dollars, selon le porte-parole de l’Union des commerçants et des artisans (UGCAA) Hadj Tahar Boulanouar.
La déroute du dinar algérien face à l'Euro sur le marché parallèle et l'orientation du citoyen algérien vers ce marché noire de change au détriment du marché officiel, semblent réussir à interpeller les autorités. En effet, plusieurs mesures importantes sont à l’étude, et certains projets sont en voie de finalisation.
Dans la perspective d’améliorer l’environnement des transactions, et gagner la confiance des « agents » opérant dans ce segment économique, y compris informel. Selon des sources au fait du dossier cité par le jeune indépendant, des mesures, dont les cambistes du square Port-Saïd attendent avec impatience seront prises, à l'instar de l’adoption officielle de la révision de la loi sur le marché interbancaire du change, ainsi que la revalorisation de la marge de rémunération sur la commission (fixée à 1% actuellement).
C’est ce taux de bénéfice revendiqué par les cambistes « informels » qui semble avoir été pris en charge par les pouvoirs publics, afin de rendre plus attractive et concurrentielle cette activité et qui pourrait faire augmenter ainsi le nombre des autorisations accordées à la création des bureaux de change, et dont le nombre ne dépasse guère la quarantaine depuis 1997.
La même source affirme que des mesures incitatives au profit des ménages sont prévues dans cette batterie de projets. Des « mesures qui pourraient toucher aussi bien au droit de change qu’à la convertibilité courante du dinar » confie-t-on. Il est question d’un relèvement de l’allocation touristique de voyage, fixée aujourd’hui à 15 000 dinars, soit presque les 120 euros, comme plafond exigé.
Il est également prévu d’autres dispositifs d’allègement, comme la possibilité de recourir à l’achat de devises pour des raisons médicales ou scolaires et universitaires, dont le seuil n’est pas encore fixé définitivement. Rappelons que les pouvoirs publics ont toléré l’existence d’un marché parallèle des devises, alors que la réglementation en vigueur n’autorise que les banques commerciales et bureaux de change légaux à vendre et à acheter le dinar.
Par ailleurs. le marché parallèle de change pèse environ cinq milliards de dollars, selon le porte-parole de l’Union des commerçants et des artisans (UGCAA) Hadj Tahar Boulanouar.