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Ali Haddad passe à l'offensive : On veut faire de moi un « bouc émissaire »

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Ali Haddad a animé une conférence de presse aujourd'hui, en sa qualité de chef du FCE et patron de l'ETRHB, où il a profité pour répondre à ses détracteurs et «démentir» les reproches que l'opposition et la presse avancent.

En se disant bâtisseur, il refute la thèse prétendant qu'il est "favorisé" par les décideurs« Nous ne sommes pas des prédateurs mais des bâtisseurs. Personne ne nous a fait de cadeaux » a t-il dit avant d'ajouter « le patron de l’ETRHB a payé 20 milliards de dinars de contributions et d’impôts» dans une réponse à Louisa Hanoune sans pour autant la nommer.

Ali Haddad déplore le fait que l'opposition veut faire de lui, le « bouc émissaire », responsable de tous les maux de l’Algérie en justifiant ses relations avec les pouvoirs « Notre rôle n’est pas de s’opposer au gouvernement ou de s’aligner sur tout ce qui vient du gouvernement, le FCE est un partenaire »

Ali Haddad s’est exprimé sur les informations faisant état d’une demande de prêt de son groupe auprès de la BNA, révélées par le journal électronique TSA. « Je suis sidéré par les informations colportées concernant un crédit qui m’aurait été accordé par la BNA d’un montant invraisemblable se chiffrant à plusieurs milliards de dinars », a-t-il dit.

« En tant qu’opérateur économique, j’ai tout à fait le droit de demander un crédit pour financer un projet si mon dossier est complet et que toutes les garanties sont disponibles. C’est une pratique normale et il ne s’agit pas d’une faveur. La SNVI a bénéficié d’un milliard de dinars, c’est-à-dire 1 000 milliards de centimes », poursuit Ali Haddad.

Ali Haddad a toutefois confirmé avoir déposé une demande de crédit auprès de la BNA mais pour un montant de cinq milliards de dinars. Il a affirmé que le responsable du fond Hermès en Allemagne lui a proposé 10 milliards de dollars de crédit. Un fond saoudien lui a quant à lui proposé un prêt de 100 milliards de dinars, selon lui.

« Nous on commence toujours par nos banques, privées ou publiques, si on ne trouve pas de moyens, on ira à l’international », a-t-il dit, en ajoutant : « En 2008, nous avons levé un emprunt obligataire de 6 milliards de dinars sous la supervision de la Cosob. Cet emprunt a été totalement remboursé avant les délais ».

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