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Ali Haddad demande un crédit de 18000 milliards de centimes à une banque publique

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Ali Haddad, patron des patrons algériens et influent homme d'affaire, réputé comme proche des cercles de décisions en Algérie, fait état d'une révélations qui scandalise les algériens, dans un temps de crise et d'austérité assumée par le gouvernement. En effet, le site électronique Tout Sur l'Algérie, rapporte dans un article publié aujourd'hui, que le patron de l’ETRHB a demandé un prêt de 180 milliards de dinars (plus de 1.6 milliard de dollars) à la Banque Nationale d'Algérie (BNA).

La même source rajoute que l'homme d'affaire controversé aurait présenté en guise de garanties, son carnet de commande qui comprend plus de 830 marchés exclusivement publics.

Ali Haddad est déjà dans le collimateur de l'opposition algérienne, notamment la gauche socialiste, représentée par Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des Travailleurs qui l'accuse de former une oligarchie qui gangrène et menace l’échafaudage social de l'état algérien.

Ali Haddad demande un crédit de 18000 milliards de centimes à une banque publique


Service National : Situation des citoyens âgés de 30 ans et plus (MDN)

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La régularisation de la situation vis-à-vis du Service national des citoyens âgés de trente (30) ans et plus jusqu'au 31 décembre 2014, se poursuit dans de "bonnes conditions", indique mercredi à Alger un communiqué du ministère de la Défense nationale.

"Le ministère de la Défense nationale informe que la régularisation de la situation vis-à-vis du service national des citoyens âgés de trente (30) ans et plus jusqu'au 31 décembre 2014, décidée par son Excellence Monsieur le président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, se poursuit dans de bonnes conditions", précise la même source.

Depuis le début de cette opération au mois de mars 2011 et jusqu'au 31 décembre 2015, le nombre de citoyens ayant bénéficié de mesures présidentielles est estimé à 218.101, dont 2.939 résidants à l'étranger, selon le communiqué.

Cette opération a également permis, ajoute la même source, la régularisation de 558.805 retardataires des classes jusqu'à 2012.

"Le ministère de la Défense national porte à la connaissance des citoyens que les centres du Service national continueront à accueillir et à prendre en charge, avec toute la diligence requise, les personnes concernées qui se présenteront et ce, indépendamment des calendriers des passages fixés antérieurement".

Communiqué/ Service national : Situation des citoyens âgés de 30 ans et plus

Khaled.B Avec APS

Peach menace facebook : quelle est cette app étrange dont tout le monde parle ?

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Peach, la nouvelle application de Dom Hofmann, l'homme qui a créé Vine, est la dernière application sociale en vogue sur le web. Elle offre une approche polyvalente de la messagerie en reprenant ce qui a fait le succès d'autres applications avant elle. Rejoindra-t-elle la liste déjà longue des applications qui n'ont pas trouvé leur public ?

Peach ? Tout le monde ne parle que de ça outre-Atlantique et pourtant vous vous demandez bien ce que cela peut être. On vous l’accorde, cela peut devenir difficile à suivre tant les applications hype et révolutionnaires s’oublient aussi rapidement qu’elles se suivent.

Un air de déjà vu

Pour créer Peach, Dom Hofmann, l’homme derrière le célèbre Vine (racheté par Twitter) et Byte, a repris quelques éléments de ses précédentes applications. Byte — qui avait également connu son quart d’heure de célébrité — est une application à l’interface complétement psychédélique qui permet à ses utilisateurs de faire des collages avec différents contenus (texte, vidéo, image, son) et de les partager. Cette application, toujours disponible sur l’App Store, n’a cependant jamais décollé. On imagine que son interface ne suggérait pas suffisamment l’usage que l’on pouvait en faire.


le couteau suisse de la messagerie

Peach est en quelque sorte une version beaucoup plus ergonomique de Byte. C’est d’abord une application de messagerie sociale qui permet à ses utilisateurs de discuter de murs à murs grâce à du texte, mais également des « mots magiques ». Les mots magiques activent une fonction : par exemple here montre votre position actuelle, shout grossit votre texte, draw vous laisse dessiner, gif vous permet de choisir un gif parmi le catalogue de giphy etc. On trouve aussi des fonctions plus anecdotiques comme battery qui comme son nom l’indique partage l’état de votre batterie ou rate qui vous permet de… noter tout et n’importe quoi.

Ces mots magiques font de cette application le couteau suisse de la messagerie et lui donnent un petit côté décalé. Une image pleinement assumée par Hofmann qui a, après tout, choisi .cool comme extension pour son domaine.

Ce qui différencie Peach des autres applications de messagerie, c’est qu’elle fonctionne comme un « grand forum fermé » : tous les messages sont visibles par vos amis. L’application reprend (et augmente) également le principe du « poke » sur Facebook, appelés ici « Waves ». Comme le poke, les Waves vous permettent d’attirer l’attention d’un autre utilisateur. Mais cette fois, on peut envoyer des bisous ou des gâteaux. Révolution !

un marché déjà bien rempli

Le marché de la messagerie est très convoité mais avec des applications comme WhatsApp, Facebook Messenger ou encore Snapchat qui monopolisent l’essentiel des utilisateurs, on peut se demander ce que cet hybride qui mélange Tumblr, Twitter et Facebook peut venir apporter… sinon de la confusion.

Peach est typiquement le genre d’application qui existe par ce que les utilisateurs décident d’en faire. Il faudra donc attendre que la curiosité pour la nouveauté passe pour voir si elle réussit à se faire sa place, notamment chez les jeunes qui sont ceux qui plébiscitent le plus les applications de messagerie. Peach est pour l’instant disponible sur l’App Store. Si le succès est au rendez-vous, l’application devrait être portée sur Android.


Par numerama

Vidéo prise au moment de l'incendie d'une boite de nuit à Zéralda (Alger)

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Le bilan des pertes humaines s'élève à Sept morts et un blessé, déclaré par la Protection civile suite à l'incendie qui s'est déclaré, ce mercredi à 02h33 du matin, dans un bungalow du complexe touristique Azur de Zeralda (ouest d'Alger). Le communiqué de protection civile, repris par l'APS, indique le bungalow était d'une superficie de 200m² et que le blessé était atteint de brûlures. D'autres sources locales indiquent que les victimes (05 hommes et 02 femmes) sont mortes par asphyxie.

Lire : VIDEO. Sept morts dans un incendie criminel d'une boite de nuit à Alger


Le sinistre s'est déclaré vers 2h30 dans un bungalow du complexe touristique Azur, dans la station balnéaire de Zeralda, à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de la capitale, a indiqué cette source, citée par l'agence APS. La protection civile a précisé avoir mobilisé sept véhicules pour maîtriser le feu et dix ambulances pour évacuer les victimes. Elle n'a pas donné d'indications sur l'origine de l'incendie qui a été éteint vers 4h00.



Vidéo prise au moment de l'incendie d'une boite de nuit à Zéralda (Alger)

VIDEO. Constantine fête Yennayer, le nouvel an Amazigh

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L'Algérie, même si timidement, commence à se concilier avec elle même, son histoire et son identité. Avec l'accumulation des siècles et des cultures véhiculées par ses visiteurs et ses autochtones, elle promet un panorama des plus belles diversité riches, une Algérie plurielle.

Constantine, désigné par le pouvoir algérien comme capitale de la culture arabe, en effaçant de cette ville sa richesse culturelle multidimensionnelle, répond à ce pouvoir déconnecté de la réalité sociologique en fêtant Yennayer, le nouvel an Amazigh, qui glorifie le roi amazigh Chachnaq et ses conquêtes au moyen orient .

Rares sont les Constantinois à avoir une idée précise ou une connaissance même sommaire de la fête de Yennayer. Arbitrairement, mais tout autant involontairement, la majorité des habitants de la ville des Ponts imaginent qu'il ne s'agit que d'un évènement, à la limite païen, commémoré uniquement par les Kabyles. Faisant ainsi abstraction des Chaouis, Mozabites et, plus grave, connotant gravement et donnant d'autorité une insidieuse définition à une fête importante aux yeux de l'ensemble de ces populations.

Mais la direction de la culture de la wilaya de Constantine veut effacer ces stéréotypes, des expositions, des spectacles et des conférences étaient prévus, à partir d’hier et jusqu’à mercredi prochain. L’ouverture des festivités a eu lieu hier à 14h au palais de la culture Mohamed El Aïd Al Khalifa, avec des chants folkloriques et des expositions d’objets traditionnels, de bijoux et de plats traditionnels. Plusieurs wilayas, à l’instar de Tizi Ouzou, Khenchela et certaines wilayas du Sud, ont pris part à cette manifestation.




VIDEO. Constantine fête Yennayer, le nouvel an Amazigh

Le RCD accuse Noredine Ait Hamoud de «Mensonges et trahison»

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Le torchant brûle entre le Rassemblement Pour la Culture et la Démocratie et son ancien député et membre fondateur, Noredine Ait Hamouda, officiellement exclu du parti, pour avoir soutenu et fait compagne électorale pour le candidat du Front des Forces Socialistes durant les sénatoriales.

Le fils de Amirouche avait répondu dans une mise au point publiée sur un site internet où il accuse le BR de Tizi Ouzou de lancer une cabale déguisée contre lui, et c'est sur le même site que le président dudit bureau publie une réponse à l'ex-président de l'APN, dont Kabylie News reproduit le texte intégral ci-dessous:



Texte intégral de la mise au point du bureau régional du RCD


DIATRIBE : M. AIT HAMOUDA BAT SON PROPRE RECORD

Dans une mise au point adressée au journal électronique TSA, M. Ait Hamouda verse encore dans une diatribe où les mensonges et les contradictions pulvérisent son propre palmarès.

Il déclare : « Lors du dernier congrès du RCD, j’ai choisi de rester simple militant de base et de ne pas m’immiscer dans son fonctionnement… (du RCD) » Plus loin il écrit : « pour les sénatoriales, j’étais contre la participation et puisque le conseil national, instance souveraine, même parasité, avait approuvé la participation, il fallait choisir un jeune intellectuel et non pas un vieil illettré… sur ce, j’ai refusé de faire campagne après les primaires ».


Voilà donc un militant de base qui ne « s’immisce pas dans le fonctionnement » du parti mais qui se donne le droit de contester la décision « d’une instance souveraine » parce que, lui, la trouve « parasitée » et qui discrédite un candidat qui n’a pas été « choisi » mais confortablement élu lors d’une primaire organisée publiquement et saluée par tous. Ledit candidat est P/APC d’Iferhounene, village qu’il a transformé en pôle urbain exemplaire pour le plus grand bien des populations qui l’ont élu à deux reprises et où il siège actuellement avec une majorité de 12 élus sur 15. Depuis quand les élus du Sénat doivent-ils être obligatoirement « des jeunes » ? Le « vice-président de l’APN » oublie que la loi exige d’avoir plus de 35 ans pour postuler à ce poste ? La haine vouée au candidat du RCD est ailleurs.

Sur les autres critères, M. Ait Hamouda gagnerait à avoir un peu de mémoire car il sait à quel âge et avec quel niveau scolaire il a été retenu pour plusieurs élections. Sur ce point, et sans en dire plus pour l’instant, car le vrai problème est d’ordre privé, il vaut mieux pour lui que ce candidat ne révèle pas les véritables raisons qui l’ont opposé à lui. Et il n’est pas le seul. Car selon M. Ait Hamouda, en plus du conseil national qui est « parasité », en plus des centaines d’élus du parti qui n’ont pas voté aux primaires selon son désir et qui doivent être sanctionnés ; le maire de Tizi Ouzou doit tomber (voir Le Soir d’Algérie des 11 et 13 janvier), le BR qui refuse ses caprices doit être changé… Tous ces abus se font sans « s’immiscer dans le fonctionnement du parti ».

Par ailleurs, contrairement à ce qu’il avance et conformément à ce que nous avons dit dans notre précédent communiqué, il n’a pas « refusé de faire campagne », ce qui est son droit en tant que personne étrangère aux structures mais il a contacté secrètement et au nom de la direction des dizaines d’élus pour leur dire que finalement le parti avait changé de stratégie, que le RCD préférait viser la présidence de l’APW, occupée par le candidat du FFS qui devait aller au sénat, ce qui exige l’élimination de notre candidat. Ces élus qui se sentent trahis existent et ils ont témoigné en commission d’enquête.

Arrive ensuite les grossiers mensonges qui présagent de la future ligne de défense de celui qui se rêvait parrain du RCD : « je suis militant dans la section d’Iboudrarene à jour de mes cotisations depuis le renouvellement de ma carte bloquée délibérément » !! ajoutant : « la preuve est que j’ai animé une conférence au bureau de section de TO à la demande de la direction régionale ».

Ait Hamouda n’a jamais payé ses cotisations de militant ni versé ses indemnités comme le font les anciens députés restés militants et il ne figure sur aucun fichier organique. Les vérifications sont faciles : les registres du parti sont ouverts à tous. Comment cet homme qui jure de sortir sur le terrain pour redresser tous les tords du monde a-t-il accepté de voir sa carte « bloquée délibérément » depuis mars 2012 à ce jour sans dire un mot et, plus mystérieux, comment a-t-il pu être à jour de ses cotisations sans avoir sa carte ?

Autre mensonge : les trois présidents qui se sont succédés au bureau régional de Tizi Ouzou depuis 2012 n’ont jamais invité M. Ait Hamouda à des rencontres publiques. Les BR du RCD organisent partout des conférences avec des personnes qui souhaitent s’exprimer. Pour ce qui le concerne, il s’est à chaque fois proposé, pour ne pas dire imposé, afin d’émettre des opinions dont certaines sont d’ailleurs contraires aux positions de notre parti qui refuse d’avoir à choisir entre le DRS ou le clan présidentiel. Il suffit de voir à ce propos les déclarations qu’il a faites à madame Salima Tlemçani dans le quotidien El Watan du30 aout 2015.

La dernière plaisanterie est d’ordre stratégique et concerne la direction nationale. Nous apprenons que M. Ait Hamouda redoute « une allégeance du RCD au FLN » !!! Venant de quelqu’un qui s’est démené récemment encore comme un forcené pour ramener les voix de ses amis du FLN au parti pour lequel il a fait campagne en lui assurant son alliance à l’APW, prête à sourire.

Ces mensonges qui en annoncent d’autres connaitront le traitement qu’ils méritent.

Les citoyens savent où et comment M. Ait Hamouda a fait ses débuts en politique. Ils savent ce que le RCD a voulu en faire. Ils viennent de voir ce qu’il peut leur offrir désormais.

Le Bureau Régional de Tizi Ouzou.

M . HAMDOUS

Le RCD accuse Ait Hamoud de «Mensonges et trahison»

Arezki Abboute : Depuis 1962 à ce jour, le pouvoir a présenté Tamazight comme un facteur de division du peuple algérien, voire une création du colonialisme

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Arezki Abboute est un militant de la revendication identitaire de la premiere heure. Un des détenus d’Avril 80, et 1985, il est un des animateurs du MCB et un membre fondateur de la Ligue Algérienne des Droits de l’Homme. Kabylie News l’a contacté pour commenter l’officialisation de Tamazight dans l’avant projet de la constitution.

Kabylie News : En tant que militant de la cause Berbère, arrêté et torturé en 1980 et en 1985, comment avez-vous appris l’officialisation de Tamazight dans cet avant-projet de constitution ?

A.  Abboute : N’étant pas dans le secret des Dieux, je te réponds que j’ai appris cette nouvelle exactement comme l’avaient apprise de nombreux autres citoyens : Dans les médias, juste après la conférence de presse animée par M. Ouyahia, chef de cabinet du président de la république. Mais pour être franc, j’ajouterai aussi que cette information n’a été ni un scoop, ni une surprise pour tout homme qui suit l’actualité politique du pays. Car depuis quelques temps déjà, des signes de plus en plus nombreux montraient que Tamazight avait de très fortes chances d’avoir enfin une place dans l’avant- projet de constitution initié par le pouvoir. Et le fait que le FLN, qui a toujours vu en Tamazight un facteur de division du peuple algérien, ait subitement revu sa position et s’est prononcé en faveur de son officialisation n’est non seulement pas anodin, mais pourrait même être susurré par des voix autorisées, confortant, du coup, ce que je viens  d’avancer

Pour moi donc, la crainte n’était pas tant de savoir si Tamazight va être constitutionnalisée comme langue officielle, mais plutôt comment sera formulée cette officialisation, et si celle-ci aura droit à un article clair, précis, qui ne prêterait à aucune équivoque, ou lui réservera-t-on  seulement une place dans le préambule de cet avant-projet?

Ceci étant rappelé, mon opinion sur  l’officialisation de notre langue rejoint un peu celles qui ont été déjà  exprimées par de nombreux militants et autres sympathisants et qui, presque toutes, reconnaissent qu’elle  constitue une conquête de plus qui vient s’ajouter à celles  engrangées tout au long de ces dernières années, souvent avec des sacrifices, dont certains ont été beaucoup trop élevés pour ne pas les rappeler : "Affaire dite des Poseurs de bombes", Avril 80, la mort d’Amzal Kamal, le boycott scolaire et l’horrible massacre qui a suivi les événements de 2001. J’ajouterai aussi que cette conquête ne manquera certainement pas de galvaniser ses défenseurs qui comprendront qu’il n’y que "les combats qui ne sont pas menés qui sont perdus d’avance".

L’officialisation de Tamazight a suscité un débat souvent entre les pour et les contre cette officialisation. Quel est votre commentaire là-dessus ?

Croire qu’un événement de cette importance allait passer sans déchaîner les passions et soulever des vagues relève de la méconnaissance de la société dans laquelle on évolue.  Et quand on sait que tous les pouvoirs qui se sont succédé en Algérie,  depuis 1962 à ce jour,  ont présenté Tamazight comme un facteur de division du peuple algérien, voire une création du colonialisme, il ne faut pas s’étonner qu’on en soit là aujourd’hui.

Pour ma part, et pour avoir suivi à travers les médias, les réseaux sociaux notamment, tout ce qui se dit ou s’écrit, j’ai pu en relevé trois lourdes tendances :

La première est celle des militants qui, presque tous, ont salué cette officialisation, mais en reconnaissant toutefois  qu’elle est bien en deçà de ceux qu’ils ont  espéré et que par conséquent l’on doit continuer à être vigilants et, surtout, à ne pas baisser les bras.

La deuxième est constituée de ceux qui s’alignent systématiquement derrière les initiatives prises par le pouvoir et qui n’hésitent  pas à crier plus fort que tous les autres pour faire croire que cet acquis est le fruit de leur combat et en tentant de faire oublier  ce qu’ont été leurs positions, juste  la veille.
La troisième,  de loin la plus virulente,  est celle qui fut saisie d’une hystérie qui n’a d’égale que la haine qu’ils vouent non  pas seulement à Tamazight, mais  à tout ce qui leur rappelle la Kabylie, réduisant volontairement Tamazgha aux wilayas de Tizi-Ouzou, de Bgayet et Bouira; ceux qui nous voient comme ennemis à éradiquer  et non comme algériens avec une langue différente (Tamazight) de celle qu’ils se sont choisie (l’Arabe), une culture différente (la culture berbère)  de celle que le pouvoir a importé(la culture arabo-musulmane), comme il importe des kiwis et des bananes.

Les islamo-terroristes, car c’est de ceux-là dont il s’agit, ne peuvent tolérer l’officialisation de notre langue, cette belle langue capable de véhiculer les principes de fraternité, de tolérance et de modernité… Et, au vu de ce que l’on peut lire et entendre ça et là, ils se préparent même à une grande manifestation pour dénoncer cette constitutionnalisation, ce qui ne m’étonne pas du tout.

Autre que l’officialisation de Tamazight, que pensez-vous de cet  avant-projet de constitution ?

Pour être franc, je t’avoue n’avoir pas pris le temps nécessaire  pour me prononcer sur tout son contenu, mais me concernant, j’ai toujours considéré que s’il est effectivement important d’avoir une constitution qui consacre la démocratie, les droits de l’homme, la justice sociale, en un mot, l’Etat de droit, il est tout aussi important de veiller à leur effectivité, ce qui, aujourd’hui , constitue, avec la corruption, une des plus grandes plaies du régime algérien.
Vous faites partie des initiateurs du "Manifeste pour la reconnaissance d’un statut particulier de la Kabylie. Après un an d’existence, quel bilan en faites vous ?

Il n’échappe à personne que lancer une telle initiative en Algérie aujourd’hui relève tout simplement d’une gageure,  tellement le champ politique est fermé hermétiquement par  un pouvoir qu’on n’arrête pas de qualifier de finissant,  mais qui, au grand dam des patriotes de ce pays, continue d’engager l’ avenir de ses enfants avec une légèreté déconcertante, nous faisant craindre,  n’ayons pas peur des mots, une véritable catastrophe  dont il sera l’unique responsable.
  
Conscients de la gravité de cette situation, et ne voulant surtout pas faire dans la précipitation, souvent source d’échec, nous avons choisi d’aller "doucement mais sûrement". C’est ainsi que nous n’avons pas cessé d’enregistrer  de nombreuses marques de sympathie et d’encouragement à  chacune de nos sorties médiatiques, tant pour la justesse de nos analyses que pour les solutions que nous proposons, le système jacobin hérité de la colonisation, ayant lamentablement échoué.
Parallèlement à ces sorties médiatiques, et fidèles au rôle de rassembleur que nous nous sommes imposés dès notre création,  des contacts continuent de s’établir avec d’autres formations politiques proches de nos thèses et avec d’autres  acteurs de la société civile qui ont la Kabylie chevillée au corps et donc, soucieux de son devenir.

Sans verser dans le triomphalisme, un an d’existence et une situation du pays qui laisse présager le pire, je me permets de conclure que  notre mouvement tient bien la route, car ses animateurs sont convaincus qu’il n’y a que" les combats qui ne sont pas menés qui sont perdus d’avance", comme je l’ai déjà rappelé plus haut.

Arezki Abboute : Depuis 1962 à ce jour,  le pouvoir a présenté Tamazight comme un facteur de division du peuple algérien, voire une création du colonialisme

Interview réalisée par Madjid Serrah 

Augmentations des tarifs de visas touristiques pour les algériens

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Les algériens sentiront la crise en cette année de 2016 qui s'annonce rude sur les petites bourses. En effet, de nouvelles augmentations des tarifs de visa seront appliquées à partir d’avril 2016, pour le Royaume Uni. L’Espagne a, déjà, appliqué les nouveaux tarifs depuis le 1er janvier.

Sont concernés les frais de visas d’immigration, de nationalité et des services de priorités associés, a indiqué mardi à Londres, le service britannique des visas « UK visas et immigration », repéré par l'Eco News. Il est prévu plus 2,65 euros pour les visas touristiques, d’étude et de travail. Alors qu’on payera 33,21 euros de plus pour les visas de résidence à durée limitée ou non et de nationalité. Ces nouvelles augmentations qui entreront en vigueur après approbation du parlement anglais, permettront de « réduire les cotisations des contribuables pour le système d’immigration et garantiront son autofinancement à horizons 2019-2020 », a expliqué la même source.

A rappeler que les différents types de visas pour le Royaume Uni avaient déjà connu une augmentation en février 2015. Une couverture de santé avait également été imposée pour tous les visas de plus de 6 mois.

Par ailleurs, l’Espagne a devancé son voisin européen dans ce domaine. La revue à la hausse des tarifs de visas est entrée en vigueur déjà depuis le premier janvier 2016. La demande de visa pour ce pays coutera ainsi près de 10 000 DA, dont près de 7000 DA seront destinés au traitement du dossier et environ 3000 DA couvriront les services du centre VSF GLOBAL (Visa For Spain) en Algérie, selon une source de ce centre. La même source a avancé, entre autres raisons pour cette décision, la dépréciation de la monnaie algérienne face à l’Euro.

À signaler que le payement ces frais, non seulement ne garantit pas l’obtention de visa mais il n’est pas remboursable non plus. Une pratique en usage au niveau des services consulaires de l’ensemble des ambassades relevant des pays exigeant des visas pour les Algériens.

Augmentations des tarifs de visas touristiques pour les algériens


«C'est un homme malade» : Le général Betchine revient à la charge contre Khaled Nezzar

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Le général à la retraite Mohamed Betchine, ancien responsable des services de renseignement dans les années 1990, a démenti les affirmations de l’ancien ministre de la défense nationale, le général à la retraite Khaled Nezzar, l’accusant d’être impliqué dans les tortures infligées aux manifestants des évènements d’octobre 1988 ; dans un entretien accordé au quotidien arabophone Echourouk le 12 janvier.

Betchine a réfuté les accusations de Khaled Nezzar, ajoutant que celui-ci était alors son supérieur hiérarchique, comme il innocente l’ancien chef du gouvernement, Mouloud Hamrouche, accusé d’avoir donné l’ordre de tirer sur les manifestants du FIS dissous.

Le général Betchine est revenu sur les propos de Khaled Nezzar, l’accusant d’être impliqué dans les tortures infligées aux manifestants d’octobre 1988, en déclarant : « Il est libre de dire ce qu’il veut. Sauf qu’il doit assumer pleinement ses responsabilités, parce que ses accusations portées contre moi sont infondées et il n’a aucune justification historique. De ce fait, ces propos ne m’atteignent plus. Depuis 1988, on n’a eu de cesse de m’accuser. Nezzar tient des propos contradictoires, c’est ce qui j’ai du mal à comprendre… Tantôt il dit assumer sa responsabilité, tantôt il attribue la responsabilité à autrui. ».

Concernant l’ancien chef du gouvernement Mouloud Hamrouche, accusé par Khaled Nezzar d’avoir donné l’ordre de tirer sur les manifestants du FIS dissous, Betchine a réfuté les propos en déclarant : « C’était Nezzar qui avait ordonné de tirer sur les manifestants du « FIS » et non Hamrouche…Est-il possible qu’un chef de gouvernement donne des ordres d’ouvrir le feu sur des manifestants? Ce sont des accusations qu’aucun sage ne puisse croire…La décision d’ouvrir le feu ou non sur les manifestants relève des prérogatives des militaires et non des politiques. Ceux qui ont tiré sur les manifestants ont reçu des instructions directes de Nezzar. N’a-t-il pas assumé pleinement sa responsabilité? Pourquoi il se rétracte alors ? C’est un homme malade! »

Il est à rappeler que les déclarations du général Betchine viennent faire suite à celles faites il y a quelques jours par l’ancien ministre de la défense, le général à la retraite Khaled Nezzar, qui avait accusé Betchine d’être impliqué dans les tortures infligées aux manifestants lors des évènements d’octobre 1988.

«C'est un homme malade» : Le général Betchine revient à la charge contre Khaled Nezzar



Jugurta.N

Vague de froid : La neige à partir de 800 m, samedi prochain

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Une importante perturbation climatique dès vendredi prochain est prévue par les services de météo Algérie, avec des chutes de pluies sur les régions du Nord du pays. Cette dégradation météorologique sera marquée aussi par la chute du mercure qui variera sur les régions du Nord de 2 à 6°.

Ce temps froid persistera jusqu’à samedi, toujours selon les prévisions de l’Office Nationale de la météorologie (ONM), et verra de fortes averses de pluies durant la même journée.

Alors qu’à la tombée de la nuit du samedi, l’ONM prévoit de la grêle et de la neige sur les reliefs des régions du Nord du pays dépassant les 800m d’altitude.

Par ailleurs, l’inquiétude monte. Face à la baisse de la pluviométrie qui marque cet hiver, l’Union nationale des paysans algériens (UNPA) est sur le qui-vive. Craignant une sérieuse menace pour la saison agricole, elle multiplie «les réunions de concertation». «Une rencontre avec le ministre est d’ailleurs prévue demain (aujourd’hui, ndlr)», expliquait, hier, son président, Mohamed Aloui. Et pour cause, si le manque de pluie persiste encore quelques jours — la dead-line fixée par l’UNPA est le 15 janvier —, l’état de sécheresse sera déclaré.




Projet de constitution : Les patriotes demandent la constitutionnalisation de leur résistance face au terrorisme

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L’alliance nationale des patriotes, a considéré dans un communiqué rendu public aujourd’hui, mercredi 13 janvier 2016, lors d’une conférence de presse tenue à Alger que le projet de constitution qui a consacré la réconciliation nationale et qui ne dit rien du combat des patriotes lors de la décennie noire, comme « étrangère » à leur combat et « une trahison » de leurs martyrs.
Créée au début de décembre de l’année précédente, l’alliance nationale des patriotes est un front regroupant le mouvement national des gardes communaux, les victimes de terrorisme et les groupes de légitime défense.


Ses animateurs estiment que sans leur résistance « jamais les institutions n'auraient été préservées » et « jamais l'ANP et les autres services de sécurité n'auraient pu gagner cette guerre engagée contre la République » et ils ajoutent « c'est cette résistance que nous voulons constitutionnaliser, c'est cette résistance que nous voulons laisser en héritage à nos enfants ».

Projet de constitution : Les patriotes demandent la constitutionnalisation de leur résistance face au terrorisme

Madjid Serrah

VIDEO. Yennayer à Béjaia: Marche du Mak, Rassemblement du forum socialiste et caravane à Ouzellaguen.

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Yennayer, L'an 2966 de l'ère amazigh coïncidant avec l'an 2016 de l'ère chrétienne et si particulier pour les algériens avec l'annonce historique de l'officialisation de Tamazight dans l'avant projet de la nouvelle constitution proposé au législateur par le Chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika. Un grand pas pour certains et un achèvement pour les autres, mais la majorité des militants de la cause amazighe restent sceptiques dont le texte est qualifié ambiguë.

A Béjâia comme à Tizi Ouzou, cette date était une occasion pour des activités culturelles, des festivités à l'honneur de Tawurt Usseggas ( La porte de l'année) mais aussi pour contester. En effet, le Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie a appelé ses militants et sympathisants à marcher à Béjaia et Tizi Ouzou, et le forum socialiste a tenu un rassemblement pacifique sur la placette de Said Mekbel à Béjaia.

Par ailleurs, Le nouvel an berbère a été célébré avec faste et solennité à Ouzellaguen. Il y avait de la communion, de la convivialité et de la bonne humeur. La frénésie qui a emprunt l’élan de réappropriation de ce patrimoine immatériel, a été plus prégnant que jamais. D’aucuns en sont même venus à alléguer que le fantôme de Chachnaq, le roi Berbère fondateur de la 22e dynastie pharaonique, a hanté les esprits, l’espace de ces moments trépidants. Fidèle à son engagement indéfectible, l’association «Horizons» n’a pas manqué ce rendez-vous devenu mythique, en gratifiant la population d’un large éventail d’activités, dédiées à l’histoire, à la culture et à la fête.



VIDEO. Yennayer à Béjaia: Marche du Mak, Rassemblement du forum socialiste et caravane à Ouzellaguen.

VIDEO. Fatwa interdisant Yennayer : Cheikh Chameseddine s'exprime

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Chames-eddine, imam et animateur d'une émission religieuse sur la chaîne satellitaire Ennahr TV, s'est exprimé sur la question de fêter de le nouvel an Amazigh, vu par les prédicateurs salafistes comme un péché, un retour à la mécréance.

Connu pour son langage populiste et anti-salafiste, le Cheikh Chameseddine répond violemment à ces prédicateurs qui déclarent Yennayer comme une fête païenne interdite par la religion islamique et se lance dans une démonstration pour prouver le contraire avec des récits et des textes religieux.

Pour rappel, Une des références salafistes connues en Algérie, Ahmed Hadj Aissa, a publié sur son site officiel une Fatwa rigoriste qui interdit de fêter Yennayer, le début de l'année Amazigh. La Fatwa lancée par ce "Cheikh" a fait le tour des sites d'information et des forums sur la toile, avec des réactions d'indignations d'un part et d'étonnement d'un autre part, sur les raisons de cette fatwa sachant que cette occasion est célébrée par tous les algériens, Amazighophones et arabophones depuis des siècles.



VIDEO. Fatwa interdisant Yennayer : Cheikh Chameseddine s'exprime

Permis et carte d'identité biométriques : Le ministre de l’intérieur annonce la date du lancement

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Le lancement de la production de la carte nationale biométrique électronique se fera "avant la fin janvier" courant, a affirmé mercredi à Alger le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui.

"La carte nationale biométrique électronique a été réalisée et nous allons, avant la fin du mois (en cours), lancer sa production au large public", a déclaré M. Bedoui à la presse à l'issue d'une visite à l'entreprise privée algérienne HB Technologies, spécialisée dans la production et la personnalisation de cartes intelligentes.

Interrogé sur l'objectif de sa visite à HB Technologies, il a indiqué que "c'est un message que nous voudrions fort, pour nous faire appuyer par les compétences et les entreprises publiques et privées algériennes créatives".

"Nous avons décidé que l'année 2016 sera celle de la numérisation et de la biométrique et nous voulons, ainsi, enclencher une vision dynamique dans un cadre de partenariat gagnant-gagnant", a-t-il ajouté.

"Ce qui est certain, c'est qu'à l'avenir nous puissions compter sur nous-mêmes. Il faut, aujourd'hui, que nous édifions notre stratégie sur les entreprises algériennes publiques et privées pour la concrétisation du programme du gouvernement", a-t-il ajouté.

Le ministre a indiqué, par ailleurs, que le permis de conduire électronique biométrique "sera lancé d'ici la fin de l'année" (2016).

M. Bedoui avait, auparavant, visité les différentes structures d'HB Technologies, où lui a été présenté un spécimen de permis de conduire biométrique, conçu par cette entreprise.

L'entreprise privée algérienne HB Technologies, dont le siège est situé dans la zone industrielle de Rouiba, a été créée en 2004.

La firme produit, actuellement, plus de 150.000 cartes intelligentes/jour et plus de 100 millions/an.

HB Technologies produit et personnalise toute la gamme de cartes intelligentes réalisées dans un environnement sécurisé (cartes à puce téléphonique SIM, cartes bancaires, cartes de crédit, cartes de fidélité et cartes d'identification), a-t-on expliqué auprès de l’entreprise.

Parmi ses clients figurent des opérateurs de téléphonie, des entreprises et des banques en Algérie et à l'étranger notamment en Europe et en Afrique.

Permis et carte d'identité biométriques : Le ministre de l’intérieur annonce la date du lancement

APS


VIDEO. Ali Belhadj anime un meeting devant une foule nombreuse

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Ali Belhadj, l'ex deuxième homme du parti islamiste dessous, le Front Islamique pour le Salut (FIS), apparaît sur une vidéo publiée par une page facebook dénommée "Front de refus", tenant un meeting populaire devant une foule nombreuse, à Oued Rhiou (Relizane) selon la même source, où il dédouane le FIS et ses cadres dans les massacres qui ont eu lieu durant la décennie noire en Algérie.

Ali Belhadj, accuse les généraux algériens d'avoir été la principale raison de la fusion du sang après l'arrêt du processus électoral qu'il qualifie de coups d'Etat.

Cette sortie de l'ex vice président du FIS vient au moment où une polémique enfle sur la presse interposée, entre les généraux à la retraite, qui s'accusent mutuellement, une polémique qui oppose les principaux acteurs militaires du conseil de la sécurité et du haut conseil de l'Etat.

Par ailleurs, la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) a affirmé, lundi 14 décembre, que les « restrictions » dont fait l’objet Ali Benhadj portent « atteinte à la liberté de circulation et de culte ». Dans un communiqué signé par son président Noureddine Benissad, l’organisation dit avoir été saisie par la famille de l’ex-numéro deux du FIS dissous « sur les harcèlements récurrents à son encontre ».


« Ce dernier (Ali Benhadj) est, depuis des semaines, empêché par les forces de sécurité d’effectuer sa prière du vendredi dans les mosquées, sous motif de l’empêcher de tenir des ‘halakate’ répétitives », explique la LADDH qui ajoute : « Il serait aussi soumis à un régime de résidence surveillée qui ne dit pas son nom, d’où les entraves répétées à ses déplacements les plus ordinaires ».

La LADDH rappelle que ce genre de pratiques « relèverait de l’état d’urgence, pourtant abrogé il y a plus de trois années » et que « dans un État de droit, seule la justice devrait priver les citoyens de leurs droits civiques et politiques selon le principe cardinal de la justice : pas de peine sans texte de loi ».



عندما يكون الحرّ، حرا وبين الاحرار
جبهة رفض تقدم الشيخ علي بن حاج للجمهور بعد أكثر من 24 سنة من الغياب عن الساحات والميادين...عودة ميمونة ...وبخطاب مسؤول تفاعل معه الجموع بالتصدفيق احيانا ..الكلمة مطمئنة للشعب ورسالة للإنقلابين و أفكار ومبادرات من نائب رئيس الجبهة الإسلامية للإنقاذ لكل من يهمه الأمر...
Posted by ‎جبهة رفض‎ on Wednesday, 13 January 2016

VIDEO. Ali Belhadj anime un meeting devant une foule nombreuse

Nekkache : « Harouza est le dernier poumon de Tizi-Ouzou »

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Idir Nekkache, vice-président chargé de l’environnement au niveau de l’APC de Tizi-Ouzou, nous révèle dans cet entretien le bras de fer qui oppose l’APC de Tizi-Ouzou à la direction de l’environnement de la wilaya à propos d’un projet de parc citadin au niveau de la forêt de HAROUZA.

Kabylie News : En premier lieu, pouvez vous nous résumer rapidement l’origine du bras de fer actuel avec la direction de l’environnement de la wilaya de Tizi-Ouzou ?

Idir NEKKACHE : L’histoire a démarré à l’origine lorsque la direction de l’environnement a voulu créer un parc citadin dans la forêt de HAROUZA, un projet qui dure déjà depuis quelque temps, et vis-à-vis duquel nous avons manifesté notre opposition au précédent wali (Abdelkader Bouazgui, NDLR) car c’est un projet qui va massacrer la forêt, non un projet de protection de l’environnement. Avec l’arrivée du nouveau wali (Brahim Merad, NDLR) il y a eu un changement : la commission de validation de la wilaya s’est réunie le 22 novembre 2015 au siège de l’APW, et nous avons été surpris d’être la seule partie à nous opposer à ce projet, l’étude pour sa réalisation a donc été lancée. Nous nous opposons donc à ce projet de manière catégorique pour protéger la forêt de Harouza qui est le dernier poumon de la ville de Tizi-Ouzou.

K.N : quelles sont les actions que vous avez déjà entreprises ou que vous comptez entreprendre pour vous opposer à ce projet ?

Nous avons déjà montré notre opposition au prédécesseur de M. Merad par rapport à ce projet en concertation avec le président de l’APC (Ouahab Aït Menguellet, NDLR). Nous tentons également de médiatiser l’affaire sur les réseaux sociaux et de sensibiliser la population car la direction de l’environnement essaye de vendre un parc citadin qui ne va pas affecter la forêt, mais entre ce qu’ils disent oralement et ce qui est écrit sur papier, c’est totalement différent, et cela suscite nos inquiétudes. Nous comptons donc continuer sur cette ligne, nous avons déjà envoyé des déclarations à la presse, nous essayons d’informer et de sensibiliser les citoyens par rapport à la vraie nature de ce projet.

K.N : Vous avez récemment adressé une déclaration à la presse par rapport à ce projet, quelle est la suite donnée à cette déclaration ?

Nos amis journalistes n’ont pas donné suite à cette déclaration, j’en ignore les motifs, mais elle n’a pas été publiée ; je dois en outre préciser que cette déclaration a été écrite avec la concertation de monsieur le président de l’APC, mais nos amis de la presse sont resté mous, peut-être qu’ils ont peur de l’administration. Pour l’instant nous comptons sur la réunion qui aura lieu avec monsieur le wali et nous espérons qu’il y aura du nouveau, et que nous seront satisfaits dans notre requête.

K.N : Quelles sont vos visions par rapport à l’avenir de ce projet ?

Je vous dirai seulement qu’avec ce projet, nous innoverons dans le mauvais sens et nous massacrerons la nature, comme je vous l’ai déjà précisé, l’APC a été la seule à s’opposer à ce projet.

K.N : Avez-vous des alternatives par rapport à ce projet ?

S’il y a une prise en compte de nos demandes, nous avons le projet de créer une forêt récréative avec des bons en bois, une piste cyclable et un réseau d’assainissement à l’extérieur de la forêt, sans couper aucun arbre. Ça sera un lieu de détente pour les citoyens et ça ne nuira pas à la forêt.

K.N : Y a-t-il une adhésion populaire au projet que vous venez de nous citer ?

Oui, il y a une adhésion, et les citoyens attendent de voir le moment opportun pour mener d’éventuelles protestations s’il le faut contre le projet de la direction de l’environnement.

Bras de fer entre la wilaya et la commune de Tizi Ouzou/ Nekkache : « Harouza est le dernier poumon de Tizi-Ouzou »

Propos recueillis par Jugurta.N

Alerte météo. BMS : Neige à partir de 700m, dès vendredi

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Deux BMS, bulletins météo spéciaux ont été émis par l'Office National de la Météorologie (ONM), annonçant Pluie, grêle et neige dès vendredi. 

Le premier BMS, fait état de fréquentes averses de pluies accompagnées de grêle et de rafales de vents affecteront les wilayas de: Chlef, Ain Defla, Tipaza, Alger, Boumerdès, Blida, Médéa, Bouira et Tizi Ouzou du vendredi à 18 heures jusqu’à samedi à 15 heures.

La même tendance pluviale sera enregistrée dans les wilayas de : Béjaia, Jijel, Skikda, Annaba, El-Tarf, Souk Ahras, Guelma, Oum El-Bouaghi, Constantine, Mila, Setif et Bordj Bou Areridj du vendredi à 18 heures jusqu’à samedi à 09 heures du matin.

S’agissant du deuxième BMS , celui-ci concerne les reliefs du Centre et de l’Est du pays dépassant les 700 mètres d’altitude à savoir les wilayas de : Blida, Médéa, Boumerdès, Bouira, Tizi Ouzou, Bejaia, Bordj Bou Areridj, Setif, Jijel, Skikda, El-Tarf, Annaba, Mila, Constantine, Guelma, Batna, Tebessa, Souk Ahras, Oum El-Bouaghi et Khenchella) durant la période allant du vendredi 15 janvier à 21 heures jusqu’à dimanche 17 janvier à 09 heures du matin.

Alerte météo. BMS : Neige à partir de 700 m dès vendredi



Les dessous de l'affaire de l'incendie criminel d'une boite de nuit à Alger

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Toute la région de Staouéli et Zéralda est sous le choc. Le sont, encore plus, les résidants du complexe touristique Azur Plage, qui ont passé hier la nuit la plus mouvementée et la plus effroyable qu’ils n’ont, peut-être, jamais vécue.


Sept personnes ont perdu la vie et une autre a été atteinte de graves brûlures : tel est le bilan de l’incendie qui a ravagé la khaïma érigée au cœur du complexe. Un incendie provoqué et prémédité par des personnes étrangères suite à un malentendu avec le videur. Les faits remontent, selon les témoignages des résidants du complexe, à hier en début de soirée lorsque cinq individus se sont accrochés avec le videur de la khaïma. «Armés, ils l’auraient blessé avec une arme blanche au visage.

VIDEO. Sept morts dans un incendie criminel d'une boite de nuit à Alger

Ne pouvant leur faire face, il s’est réfugié à la khaïma et s’y est enfermé laissant derrière lui ses ravisseurs fous de colère. Ces derniers seraient sortis du complexe, auraient appelé deux de leurs amis en renfort et sont revenus pour le deuxième round de la bagarre», raconte un des témoins résidant au complexe. Selon notre interlocuteur, toujours sous le choc, ces délinquants, qui n’ont pas pu accéder à la khaïma, ont carrément décidé d’y mettre le feu après avoir briser les vitres et immoler leur adversaire qu’il croyait à l’intérieur. «Ils ne savait pas que durant leur absence, il avait pris la fuite, de même que les quelques clients qui étaient venus y passer la soirée et qu’il n’y avait que les employés. Ils ont saccagé des véhicules avant de prendre la fuite.

Les prisonniers des flammes, dont deux femmes, n’ont trouvé de moyen pour se protéger que la salle d’eau où ils s’y sont enfermés avant de crier à travers les petites vitres à l’aide. Nous avons tout fait pour leur venir en aide, mais nous n’avons pas pu les sauver. Le temps que les secours et les gendarmes arrivent, ils étaient déjà morts», confie un autre résidant qui déclare qu’il s’attendait, ainsi que tous les résidants du complexe, à une pareille scène de violence. «Qu’attendez-vous d’un pareil endroit qui n’est autre qu’une boîte de nuit où tous types de délinquance sont permis, à commencer par les boissons alcoolisées jusqu’à la consommation de drogue.

Nous avons saisi à plusieurs reprises le directeur du complexe concernant la sécurité des lieux, notamment avec l’ouverture de cette khaïma, il y a de cela deux ans. Les quelques agents de sécurité sont incapables d’assurer à eux seuls la sécurité d’un aussi grand complexe sans caméra de surveillance. Malheureusement, rien n’a été fait.» Notre discussion avec les témoins est interrompue par les cris de la maman d’une des victimes. Complètement effondrée, elle est venue pour avoir des nouvelles de son fils.

Les gendarmes et les éléments de la police scientifique l’ont envoyée à l’hôpital de Zéralda où se trouvent les corps des défunts, tous âgés entre 25 et 32 ans. A sa sortie, un gendarme accompagnait le gérant de cette boîte de nuit pour les besoins de l’enquête, qui a été ouverte immédiatement après les faits. Les résidants n’ont pas manqué de pointer du doigt les responsables du complexe qui ont autorisé l’ouverture d’un telle structure dans un endroit familial. Selon leurs dires, cet endroit est, d’après le cahier des charges, censé être une crèche pour les enfants des résidants, mais il a été détourné de sa vocation par des décisions dont ils doutent de leur validité juridique.

Toutes ces considérations et déclarations des témoins ainsi que les doigts pointés vers les responsables du complexe n’apaiseront pas la douleur des familles des victimes qui se sont rassemblées à l’hôpital pour récupérer les dépouilles des défunts. D’après les gendarmes, trois des présumés auteurs de ce crime seraient déjà identifiés. Cependant, ils demeurent toujours recherchés. Signalons que le feu a ravagé toutes les structures et nécessité une grande équipe dépêchée par la Protection civile avec 7 engins anti-incendie, qui a mis deux heures pour l’éteindre, et 10 ambulances.

Sept morts et un blessé : Les dessous de l'affaire de l'incendie criminel d'une boite de nuit à Alger

Par El WATAN

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Alger : La police l’arrête pour avoir joué de la guitare !

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Le jeune musicien qui avait l’habitude de se produire à la place Audin à Alger centre a été arrêté hier matin, jeudi 14 janvier, par la police et conduit au commissariat. Le motif de cette arrestation n’est rien d’autre que de jouer de la musique dans la rue pour gagner quelques sous.


L’information a été diffusée sur les réseaux sociaux, une information dont les internautes ont affiché leur indignation et solidarité avec ce jeune qui, avec sa guitare et son sourire, mettait de l’ambiance dans la place Audin avec sa guitare.


« Qu-a-t’il fait de mal si ce n'est mettre de la joie avec sa voix et sa guitare dans cette ville qui sombre dans l'archaïsme. Hamadeche prêche la police chasse », Commente un facebookeur.


Hommage: La première femme médecin en Afrique est Algérienne

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Un hommage posthume a été rendu jeudi matin à la première femme médecin en Afrique, l’Algérienne Aldjia Benallegue-Nourredine, décédée le 31 décembre 2015, à Tartous (Syrie), à l’âge de 96 ans, par le CHU Nafissa-Hamoud (ex-Parnet), où elle a marqué par sa rigueur, le service de pédiatrie qu’elle a dirigé pendant plusieurs années.

La cérémonie de recueillement en la mémoire de la défunte, s’est déroulée en présence notamment du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, aux côtés de précédents ministres du secteur, dont Yahia Guidoum, qui fût son élève.

Née le 28 juin 1919, la défunte qui vivait auprès de sa fille en Syrie depuis le décès de son époux, était connue pour être une « battante et une tenace » avec un caractère trempé, qui fit d’elle une femme « hors du commun » et rendit son parcours professionnel « exceptionnel ».

Après avoir obtenu son doctorat en médecine en 1937, elle prit en 1964 les rênes du service de pédiatrie de cette structure hospitalière, qu’elle contribua à « penser, à bâtir et à organiser », selon des témoignages.

Au-delà du service de pédiatrie, le Pr Aldjia Benallegue-Nourredine avait « rehaussé, par sa rigueur et son sérieux, le niveau de la médecine algérienne », ajoute-t-on.

Son parcours engagé dans la profession médicale, la défunte l’a mené jusqu’à son admission à la retraite, en 1989, sachant « l’exigence » que requiert les activités de « praticienne, de formatrice et d’animatrice », souligne-t-on.

En avril 1982, elle est élue Membre correspondant étranger de l’Académie nationale de médecine française. Elle mit fin à une carrière distinguée, au bout de 43 ans d’un activisme ininterrompu et passionné.

Entreprendre des études en médecine, l’était davantage dans la mesure où cela était un apanage réservé aux seuls étudiants européens. Ce qui fit d’elle une pionnière non seulement parmi les Algériennes, mais également parmi les Occidentales à pouvoir prétendre à un tel destin professionnel.

Dans « le devoir d’espérance » , un ouvrage autobiographique paru en 2007 chez Casbah éditions, elle révèle un autre talent, celui de l’écriture, à travers un hommage poignant à son défunt père, auquel elle exprime sa redevance d’avoir eu le privilège de s’instruire dans une époque, marquée par le colonialisme, où l’accès à l’école était très restreint.

En raison de la situation sécuritaire prévalant en Syrie, Aldjia Benallegue-Nourredine n’a pu être enterrée dans la terre de ses aïeux, comme elle l’avait souhaité, ni même que son corps ait pu être transféré en Algérie.


Par APS

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